Cenator :
La seule justice possible aurait été la peine de mort.
En effet, une fois la peine de mort appliquée, une page est définitivement tournée.
La victime peut se consacrer alors à faire au mieux pour organiser, tant bien que mal, sa vie.
Au niveau sociétal, tout est terminé hormis des aides éventuelles à la victime et à ses proches.
Malheureusement, à ce jour, la collectivité a dû financer ses 35 ans de prison, son procès et tout le reste. Pour ne rien dire des années qui vont s'écouler jusqu'à son décès.
Bien évidemment, la libération actuelle du criminel serait une injustice vis-à-vis de cette pauvre femme ET un danger pour la société.
Toute demande éventuelle du criminel ne devrait être prise en considération que si elle ne porte pas préjudice à la victime.
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En 1984, à Akron (Ohio), Samuel Herring a enlevé Phyllis Cottle, l’a emmenée dans une maison vide, l’a violée à plusieurs reprises, puis l’a ligotée, lui a crevé les yeux et a tenté de la brûler vive dans sa voiture.
Cela s’est passé juste deux mois après que Herring eut bénéficié d’une libération conditionnelle, après une condamnation pour cambriolage aggravé.
Herring n’a jamais manifesté de remords ni accepté de reproches pour ses actes. Il a déposé récemment une demande de libération, qui sera jugée en juillet.
Toute sa vie, Phyllis s’est battue contre une libération de Herring, jusqu’à sa mort d’un cancer en 2013, à l’âge de 75 ans – sans avoir jamais eu la joie de voir ses petits-enfants. Le flambeau a été repris par sa fille et sa petite-fille.
Article complet en anglais : Metro
Bouleversant! Quel drame vécu par cette dame. Oui, il y a des moments où on apprécierait le rétablissement de la peine de mort pour ces cas là. Car le danger de la récidive fait partie d’eux.
Une amie a eu la chance d’avoir une énergie PHENOMENALE (malgré sa petite taille) face à son violeur et celui-ci a dû fuir, les yeux en sang. Pour une fois j’ai eu l’honneur d’entendre une histoire inverse.
Qui sont donc ceux qui par” souci humaniste” ont décidé que la peine de mort était ignoble.
Par contre, “l’ignoble” dans le crime, engage à toutes les analyses possibles pour démontrer que celui qui l’a commis est avant tout une victime du système, de la société en général.
Il y a des limites à la tolérance. Mais, hélas les limites sont le problème majeur de nos sociétés, aujourd’hui. Soit, elles en posent trop, soit elles en négligent l’utilisation pour le plus grand profit des “destabilisateurs en tous genres”.
Malgré ces 35ans il faut la peine capitale
Une 11.43 bien placé aurait été bien préférable pour ce genre d’individu.