Hommage aux trois sauveteurs de la SNSM, morts au large des Sables-d’Olonne, au cours d’une périlleuse mission dans une mer démontée, pour tenter de secourir un marin pêcheur en détresse, lequel est toujours porté disparu.
.
.
.
« Eux qui ont accepté de prendre tous les risques pour assurer la sécurité des autres, pour sauver l’un de leurs compatriotes, sont des héros de la nation », a déclaré Emmanuel Macron, en décidant de nommer les trois sauveteurs chevaliers de la Légion d’honneur à titre posthume.
.
Pris dans une terrible tempête, les trois hommes sont morts après que leur vedette a chaviré à 800 mètres des côtes, avec ses sept marins à bord. Quatre d’entre eux ont pu regagner la côte à la nage.
.
« Cette tragédie rappelle les risques pris, l’engagement consenti par les 8 000 sauveteurs en mer que compte notre pays. Le sacrifice de ces marins nous honore et nous oblige », a déclaré l’Élysée.
.
« Cette disparition tragique provoque une immense émotion dans la famille des sauveteurs en mer », a déploré Xavier de la Gorce, président de la SNSM.
.
Rappelons que la SNSM regroupe 8 000 bénévoles qui surveillent plus de 3 000 kilomètres de côtes pour notre sécurité. Ces « anges gardiens de la mer » sont sur le pont 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, sur 218 stations, et assurent plus de 5 000 interventions par an en sauvant des milliers de vie.
.
Le budget de la SNSM ? Environ 20 millions dont seulement 2 millions financés par l’État, le reste provenant des donateurs privés. Une contribution indécente.
.
Car la SNSM n’est pas un service de l’État mais une association reconnue d’utilité publique.
.
Bien que les personnels ne soient pas payés, la formation des équipes, l’achat et l’entretien des bateaux coûtent cher.
.
Il est permis de s’interroger sur le peu d’intérêt accordé par l’État à cette association qui sauve des milliers de vie par an.
Est-il normal que l’État n’accorde que deux millions à la SNSM, alors qu’il dépense chaque année plus de 2 milliards pour accueillir 40 000 mineurs isolés ?
.
Macron s’apprête à payer 2 millions pour chaque jihadiste condamné à mort par la justice irakienne, pour que sa peine soit commuée en prison à perpétuité !
.
Deux millions pour sauver un seul jihadiste ennemi juré de la France, soit autant que pour la SNSM qui sauve 7 à 8 000 personnes par an ! On marche sur la tête.
.
Rappelons qu’en 1986, cinq sauveteurs bénévoles avaient péri en portant secours à un yacht.
.
Les beaux discours et la Légion d’honneur à titre posthume, c’est bien, mais une meilleure contribution de l’État à la SNSM serait une bien meilleure reconnaissance du sacrifice de nos trois héros.
.
Avec Macron, le sauvetage des jihadistes en Irak passe avant la sécurité des Français. Des millions pour sauver des tueurs, des miettes pour ceux qui sauvent des vies.
.
Ce que la France va payer pour sauver 11 jihadistes de la pendaison, c’est l’équivalent de la totalité du budget annuel de la SNSM !
C’est donc 10 années de contribution de l’État au budget de cette association…
.
Pour les ennemis de la France, l’argent coule à flots. Car pour les centaines de jihadistes prisonniers en Syrie et en Irak, le gouvernement devra débourser plusieurs centaines de millions d’euros. Un marchandage bien discret…
.
Mais rien de bien nouveau dans un pays où la préférence étrangère est devenue la norme.
Lamentable exemple d’inversion des valeurs et d’hypocrisie d’élus!