Des milliers personnes dans la rue pour défendre les Ikastolas au Pays basque [Vidéo]

 

Les tambours ont raisonné dans les rues de Biarritz ce vendredi après-midi pour réclamer des moyens à l’Etat pour les Ikastolas. Ces écoles en langue basque comptent accueillir 200 élèves supplémentaires à la rentrée prochaine. Elles ont besoin de 30 nouveaux enseignants.   Crédit photo : DR [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion […]

 

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6 commentaires

  1. Posté par Alberto Da Giussano le

    @ Miranda,
    Un des sites parmi les plus symboliques du monde celtique originel, celui de La Tène, est bel et bien situé en Suisse (romande qui plus est) et sur les rives du lac de Neufchâtel.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_T%C3%A8ne#/media/File:Celts.svg
    Mais l’archétype des sites de la culture celtique originelle est celui de Hallstatt (en Autriche) et il s’est développé entre environ 1 200 et 500 av. J.-C.
    Hallstatt précède la période de La Tène, ou second âge du fer, et prend son origine au nord des Alpes sur la Tchéquie, la Bavière, et le nord de l’Autriche actuelles. Cette culture est donc généralement considérée par les historiens comme le berceau des peuples celtes, ou du moins de populations dominées par des élites guerrières indo-européennes de langue celtique.
    La culture de La Tène, ou second Âge du fer, qui se développera ensuite en Europe entre environ 450 et 25 av. J.-C. est, pour elle, considérée comme l’apogée de la culture celtique.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Celtes#/media/File:Celtic_expansion_in_Europe.svg
    Mais il y a bien d’autres sites en les Gaules (en Bourgogne Bibracte par exemple) et en d’autres endroit du vaste monde celtique originel.
    Brennus est le nom latinisé (probablement ‘’Brenn’’ à la base) d’un guerrier celte qui fût le chef d’un raid gaulois qui vers 387 av. J.-C. vainquit les Romain et pillât Rome. *
    Hors il n’était pas originaire d’une de vos Gaules (transalpines pour nous autres italiens) mais il était un chef du peuple des Sénons lequel était un des nombreux peuples de la Gaule Cisalpine (grosso modo l’Italie du nord actuelle).
    Hé oui, même l’Italie du nord était à l’origine de culture et de peuples celtiques !
    Voire la carte ci-dessous :
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c1/Gallia_Cisalpina-fr.svg/220px-Gallia_Cisalpina-fr.svg.png
    Cependant vouloir toujours forcément expliquer l’origine des cultures et des peuples par des ‘’migrations’’ est un piège de la propagande ‘’mondialiste’’.
    Non les celtes ne venaient pas spécialement d’au-delà du Danube !
    Le monde celtique résulte d’une grande mutation culturelle qui se produisit à la fin du néolithique et à laquelle la plupart des populations autochtones centre-européennes furent très perméables. Mutation qui se diffusa plus lentement vers l’ouest et la Bretagne d’ailleurs (sans que cela passe forcément par des migrations la plupart du temps imaginaires) et qui continua de se différencier de l’intérieur avec des lignes de fractures pas toujours très nettes (même Jules César s’y perdait) entre ce qui restait celte et ce qui était clairement devenu germanique.
    Les Ligures, les étrusques et LES VASCONS en revanche, peuples autochtones assurément, furent complètement imperméables aux cultures celtes et à fortiori germaniques, chacune poursuivant une évolution qui lui était propre.
    Pour en revenir à nos Vascons, les études les plus sérieuses quant à leurs langues et origines concluent toutes (comme pour les étrusques) à des origines autochtones.
    Avec pour ce qu’il en est de la langue basque un saut vertigineux dans le temps : de la protohistoire (fin du néolithique) des cultures celtiques originels à … leur matrice préhistorique.

    * Il y eut d’autres Brennus ou Brennos (forme hellénisée) dont un qui mis à sac le temple sacré des Grecs à Delphes !
    Son peuple qu’on nommera ‘’Galate’’ poussa ses pillages jusqu’en Asie Mineure (la Turquie actuelle) … et surement bien plus loin.
    Les femmes galates étaient réputées pour leur beauté et il n’est donc pas impossible que certains ‘’Galiléens’’ furent d’ascendance galate.

  2. Posté par Alberto Da Giussano le

    @ Miranda,
    Un des sites parmi les plus symboliques du monde celtique originel, celui de La Tène, est bel et bien situé en Suisse (romande qui plus est) et sur les rives du lac de Neufchâtel.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_T%C3%A8ne#/media/File:Celts.svg
    Mais l’archétype des sites de la culture celtique originelle est celui de Hallstatt (en Autriche) et il s’est développé entre environ 1 200 et 500 av. J.-C.
    Hallstatt précède la période de La Tène, ou second âge du fer, et prend son origine au nord des Alpes sur la Tchéquie, la Bavière, et le nord de l’Autriche actuelles. Cette culture est donc généralement considérée par les historiens comme le berceau des peuples celtes, ou du moins de populations dominées par des élites guerrières indo-européennes de langue celtique.
    La culture de La Tène, ou second Âge du fer, qui se développera ensuite en Europe entre environ 450 et 25 av. J.-C. est, pour elle, considérée comme l’apogée de la culture celtique.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Celtes#/media/File:Celtic_expansion_in_Europe.svg
    Mais il y a bien d’autres sites en les Gaules (en Bourgogne Bibracte par exemple) et en d’autres endroits du vaste monde celtique originel.
    Brennus est le nom latinisé (probablement ‘’Brenn’’ à la base) d’un guerrier celte qui fût le chef d’un raid gaulois qui vers 387 av. J.-C. vainquit les Romain et pillât Rome. *
    Hors il n’était pas originaire d’une de vos Gaules (transalpines pour nous autres italiens) mais il était un chef du peuple des Sénons lequel était un des nombreux peuples de la Gaule Cisalpine (grosso modo l’Italie du nord actuelle).
    Hé oui, même l’Italie du nord était à l’origine de culture et de peuples celtiques !
    Voire la carte ci-dessous :
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c1/Gallia_Cisalpina-fr.svg/220px-Gallia_Cisalpina-fr.svg.png
    Cependant vouloir toujours forcément expliquer l’origine des cultures et des peuples par des ‘’migrations’’ est un piège de la propagande ‘’mondialiste’’.
    Non les celtes ne venaient pas spécialement d’au-delà du Danube !
    Le monde celtique résulte d’une grande mutation culturelle qui se produisit à la fin du néolithique et à laquelle la plupart des populations autochtones centre-européennes furent très perméables. Mutation qui se diffusa plus lentement vers l’ouest et la Bretagne d’ailleurs (sans que cela passe forcément par des migrations la plupart du temps imaginaires) et qui continua de se différencier de l’intérieur avec des lignes de fractures pas toujours très nettes (même Jules César s’y perdait) entre ce qui restait celte et ce qui était clairement devenu germanique.
    Les Ligures, les étrusques et LES VASCONS en revanche, peuples autochtones assurément, furent complètement imperméables aux cultures celtes et à fortiori germaniques, chacune poursuivant une évolution qui lui était propre.
    Pour en revenir à nos Vascons, les études les plus sérieuses quant à leurs langues et origines concluent toutes (comme pour les étrusques) à des origines autochtones.
    Avec donc,pour ce qu’il en est de la langue basque, un saut vertigineux dans le temps : de la protohistoire (fin du néolithique)des cultures celtiques originels à … leur matrice préhistorique.

    * Il y eut d’autres Brennus ou Brennos (forme hellénisée) dont un qui mis à sac le temple sacré des Grecs à Delphes !
    Son peuple qu’on nommera ‘’Galate’’ poussa ses pillages jusqu’en Asie Mineure (la Turquie actuelle) … et surement bien plus loin.
    Les femmes galates étaient réputées pour leur beauté et il n’est donc pas impossible que certains ‘’Galiléens’’ furent d’ascendance galate.

  3. Posté par miranda le

    @ Alberto
    Merci pour la réponse. Oui la France a écrasé les langues régionales, vous avez raison.
    Les rétablir aujourd’hui, serait justice. Mais face à cela, nous avons Bruxelles qui sait faire feu de tout bois, pour désintégrer les nations. Je préfère que les nations restent “debout” et puissantes face à Bruxelles. Mais que les régions fassent renaître leurs langues pourquoi pas. j’ai cru comprendre que nous avions tous des racines celtes dont les langages ont divergé, mais dont on peut retrouver des bases communes. Bref, je cherche, je cherche car ça m’intéresse aussi.

  4. Posté par Alberto Da Giussano le

    [Pubblicato da Milano / Italia]

    @ Miranda la France est le pire de tous les exemples en matière de destructions de ses propres racines et partant identités autochtones.
    Contrairement à celui suisse, le modèle français est ultra jacobin … et il n’est que de constater l’état dans laquelle elle se trouve pour en comprendre toute la nocivité.

    Ipar Euskal Herriko probintziek ez dute oraino inolako onarpen politikorik lortu, eta Atlantikoko Pirinioetako departamenduaren barne aurkitzen dira … *
    (Les provinces du Pays Basque Nord n’ont jusqu’à présent obtenu aucune reconnaissance politique, et se trouvent au sein du département des Pyrénées Atlantiques …).

    * Là je m’essaye à la langue basque ; mais ce n’est pas évident du tout pour un natif de langues latines (italienne et française) … qui se pique de comprendre à présent assez bien le romanche et le breton (langue celtique comme le fût l’helvète) qui n’est pas si difficile que cela à apprendre.
    Et pourtant a langue basque nous vient en droite ligne des parlers de nos ancêtres préhistoriques communs.

  5. Posté par petitjean le

    l’état ne doit en aucun cas financer de prêt ou de loin “les langues régionales”
    il a fallu mille ans à la France pour se construire dans ses frontières et avec UNE langue, ça suffit ! Encourager le régionaliste c’est favoriser la dislocation de notre pays. J’en ai marre d’entendre , des basques, des bretons, des provençaux, etc , dirent qu’ils ne sont pas français !!…

  6. Posté par miranda le

    Sauver les langues régionales, pourquoi pas? En espérant que cela ne sera pas utilisé par Bruxelles pour “désintégrer la nation France”.

    Car Bruxelles aime se servir de tout ce qui peut permettre à la France de disparaître et d’en faire un puzzle éclaté qui accouchera de petites régions devenant alors fragiles face à la puissance que pourra acquérir notre chère UE. On peut se permettre de nommer cela : “diviser pour régner”.

    Bruxelles pourra alors se permettre d’être “féroce”, par exemple: envers les régions qui n’accueilleront pas leur quota “d’africains musulmans”. Et ce n’est pas la région d’à côté ou au dessus ou en dessous qui exprimera une solidarité envers la région “punie”.

    Ce sera le chacun pour soi, qui est le défaut majeur du tempérament français.

    En espérant aussi que nous saurons toujours communiquer dans une langue qui nous permet de discuter avec un breton, un basque, un occitan, un chti et autres citoyens.

    Les langues régionales, ça évoque quelque chose de poétique et d’exotique. Mais Bruxelles ne voit pas cela de cette façon. Les langues régionales peuvent être exploitées dans un but séparatiste. Bruxelles a tellement bien su dissimuler la réalité de son ou ses projets. Un vrai talent ces gens des hauteurs gouvernantes..

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