«Vos forces seront exterminées» : le Hezbollah met en garde Washington d’une attaque contre l’Iran

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«Une guerre contre l'Iran signifierait que toute la région serait mise à feu et à sang» : le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prévenu Washington et ses alliés des conséquences désastreuses qui les attendaient en cas de conflit avec Téhéran.

«Toutes les forces américaines et leurs intérêts dans la région seront exterminés, et ceux qui ont conspiré [avec les États-Unis] en paieront le prix ; d'abord Israël, puis la maison des Saoud», a ainsi lancé Hassan Nasrallah le 1er juin, dans des propos rapportés par l'agence de presse iranienne Mehr.

Le leader du Hezbollah libanais – proche allié de Téhéran – n'a pas fait ces commentaires à un moment choisi au hasard. Le même jour, le roi Salmane d’Arabie saoudite réunissait à La Mecque les alliés arabes de Riyad, afin de décider d'une position commune vis-à-vis de l’Iran. Dans un discours prononcé lors du sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), convoqué en urgence, le monarque a accusé Téhéran de saboter des navires de commerce dans le Golfe, et soutenu que l'Iran pourrait de nouveau tenter de «cibler les approvisionnements mondiaux en pétrole».

L’Iran, qui nie fermement l’attaque de quatre navires au large des Emirats arabes unis le mois dernier, a rejeté ces accusations «sans fondement», et a reproché aux Saoudiens de suivre les Etats-Unis et Israël dans leur effort «sans espoir» de monter l'opinion publique contre la République islamique.

Alors que les Saoud tentent de former un front uni contre leur rival historique, le Pentagone a déjà déployé début mai un porte-avions ainsi que des bombardiers B-52 dans la région, puis un navire de guerre et une batterie de missiles Patriot en renfort, invoquant, sans plus de précisions, «des indications inquiétantes d'escalade et de mises en garde». Téhéran, qui a qualifié ces déploiements militaires et les déclarations bellicistes de «guerre psychologique», affirme être en capacité de répondre à une éventuelle agression de Washington.

Ce même jour, Téhéran a exclu «négocier» avec Washington sans un changement visible du «comportement général» des Etats-Unis après que le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo eut assuré être prêt à dialoguer «sans conditions préalables» avec la République islamique.

Lire aussi : Interdit d'interdire : vers une guerre Etats-Unis/Iran ?

 

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