Paul Sugy
Il existe (au moins) un point commun entre Florian Philippot, Nathalie Arthaud ou encore François Asselineau: tous ont été battus à plate couture par… un chat et un chien. En réunissant presque un demi-million de voix, le Parti animaliste a en effet créé la surprise lors du scrutin de dimanche dernier. Et ce n’est que le début.
Derrière les affiches violette ornées d’un beagle ou d’un attendrissant chaton, on trouve en tête de liste la pétillante Hélène Thouy. Cette avocate se dit végétarienne depuis l’âge de 7 ans. Du reste, elle ne laisse pas ses idées au vestiaire lorsqu’elle enfile sa robe: elle a en effet plaidé de nombreuses fois pour l’association animaliste L214.
Mais de la barre à l’hémicycle de Bruxelles, il y a tout de même un sacré pas: à quoi bon faire entrer les veaux, vaches et cochons au Parlement européen? Dans sa préface à un ouvrage récent intitulé L’Europe des animaux, Corine Pelluchon, l’une des grandes prêtresses de l’antispécisme (le refus de discriminer les animaux humains et non-humains selon le critère de l’espèce) en France, écrit: «Les Françaises et les Français sont profondément concerné.e.s (sic) par le sort des animaux. Notre destin est lié à celui des animaux, et le progrès et la lutte contre les différentes formes de régression qui menacent la ... [...]
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Quand vous voyez la France pays vivant pour une grande part du tourisme, qui fusille ses entreprises, et installe des loups et des ours un peu partout, comme s’il s’agissait de vulgaires peluches, on a de la peine à croire que ce parti instrumentalise les idiots utiles pour le bien des animaux. C’est donc seulement une nouvelle combine de la Macronie pour appeler à voter Macron aux prochaines votations avec naturellement des bobards soigneusement éloborés à la clé. Et maintenant qu’on sait qu’il est un crypto-communiste déguisé en pluraliste à la tête de l’Etat français, on comprend mieux que vus les meilleurs scores des communistes aux différentes présidentielles, il ne pouvait compter y accéder quand trompant tout le monde et en démobilisant les autres partis. Ce qui fut chose faite. https://lesobservateurs.ch/2019/05/27/elections-europeennes-echec-pour-emmanuel-macron/
Toute sa stratégie de survie va donc viser à octroyer le droit de vote à 12 ans (l’âge ou il a été capturé par sa futur épouse alors que dans le même genre de scénario certaines s’étaient suicidées) Puis comme les jeunes ayant vu leurs parents dans la panade ne seront pas assez nombreux, qui sait s’il ne donnera pas le droit de vote au chiens et au chats pour ne vexer personne. Ainsi il ne lui restera qu’à imposer des experts-comportementalistes animaliers, toujours à la botte comme les journalistes, pour affirmer que si médor ou mistigri posé sur l’urne de votations fait ceci ou celà, c’est qu’il vote pour Macron et contre Le Pen. Avec sa mauvaise foi caractérisée, tout est possible.
Paul Sugy, journaliste, est le brillant auteur de cet article. Ainsi, Florian Philippot, Nathalie Arthaud ou encore François Asselineau valent moins qu’un chat ou un chien. Sans vouloir juger de cette philosophie de bazar, je dirai que c’est justement la place que donnent les médias à l’église du climat, au fanatisme spéciste et à une élite choisie qui attisent le ressentiment. Le formatage des esprits et de la pensée n’a jamais été qu’éphémère. C’est en confisquant à volonté le droit de s’exprimer que les médias contribuent au chaos désormais plus proche que jamais.
Une autre sorte d’animalisme se propage aux états Unis et ailleurs. RESTITUER DU TERRITOIRE AUX ANIMAUX. Alors, bizarrement, des cités pavillonnaires proches des forêts brûlent comme du carton en un minimum de temps. Des indiens d’Inde et des pasteurs des Alpages se verront interdits de transhumance . Cette transhumance ne dure que quelques mois et ne perturbe pas tant que ça les occupants permanents. Et les loups font un “joyeux” festin, lors de leur rencontre avec les troupeaux.
Mais la fascination animale a de beaux jours devant elle. Faute d’avoir délaissé nos dieux, il faut trouver de nouveaux Dieux. La “piété ” a besoin d’espaces et d’espèces ” pour se renouveler.
Certains ajoutent ” que le tourisme vert a aussi besoin d’espace.