Si tout le monde sait que les sondages, brandis comme une vérité absolue par les grands médias, ne sont par définition qu’approximation et extrapolation, et qu’ils sont en outre toujours favorables à ceux qui les ont commandés et donc financés, il n’est en revanche pas si facile que cela de démontrer la volonté de l’organisme sondeur de nuire à tel ou tel candidat, celui-ci s’abritant en effet systématiquement derrière la prétendue infaillibilité des chiffres. Or, pour une fois, l’institut Elabe, pris récemment en flagrant délit de manipulation par le candidat aux européennes sur la liste Debout la France Jean-Louis Masson, devra répondre de « faux » et de « détournement de suffrages » devant la justice.
« Mathématiquement impossible »
Comme l’a expliqué ce sénateur de la Moselle, cela faisait en effet plusieurs mois que l’institut Elabe publiait « des sondages pour le moins bizarres sur les élections européennes ». Et en particulier pour la liste conduite par Nicolas Dupont-Aignan, « créditée de résultats systématiquement inférieurs à ceux des autres organismes de sondages ». De quoi éveiller les soupçons d’un Jean-Louis Masson qui, bien qu’habitué à ces manipulations de l’opinion, a quand même décidé d’étudier d’un peu plus près les chiffres d’Elabe. Et là, « bingo » : décortiquant le sondage Elabe publié le 30 avril dernier, le candidat a découvert que celui-ci avait effectivement été « trafiqué ». Pour preuve, a-t-il expliqué, « ce sondage comporte une ventilation par sexe et indique que dans l’hypothèse d’une liste Gilets jaunes, la liste DLF obtiendrait 5 % des suffrages des femmes et 5 % des suffrages des hommes. Par contre le récapitulatif largement diffusé par Elabe n’attribue à la liste DLF que 3,5 % des suffrages, ce qui est mathématiquement impossible ». Aussi, dénonçant une « manipulation grossière », Masson a déposé le 7 mai auprès du procureur de la République de Paris une plainte contre les dirigeants d’Elabe pour « faux », « usage de faux » et « manœuvres frauduleuses destinées à détourner les suffrages ou à inciter des électeurs à s’abstenir » (article L 97 du Code électoral).
« Erreurs techniques »
« Manipulation grossière » donc, mais peut-être moins édifiante encore que n’a été la réaction de l’institut Elabe, pris en flagrant délit de manipulation de l’opinion. En effet, rapporte Jean-Louis Masson dans sa plainte, après que Nicolas Dupont-Aignan a immédiatement dénoncé ces pratiques dans une vidéo mise en ligne sur Internet, la société Elabe, invoquant des « erreurs techniques », a d’abord supprimé de son site la page faisant apparaître son curieux sondage. Avant de publier une nouvelle version prétendument « corrigée » contenant « des données mathématiquement aberrantes », et maintenant la liste DLF à 3,5 ou 4 % !
Une manipulation frauduleuse qui, rappelle le sénateur mosellan, est non seulement de nature à détourner de sa liste un certain nombre d’électeurs soucieux de « voter utile », mais pourrait en outre entraîner une réduction du temps de parole accordé à DLF dans les médias puisque celui-ci dépend notamment des sondages.
Photo : Le sénateur Jean-Louis Masson.
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Extrait de: Source et auteur
Mais aussi, les lâchetés de NDA -bien décevant- ayant viré deux de ses candidats sous les pressions gauchistes et l’intégration d’une Zimmerman pro-muzz !
Trois bonnes raisons de ne pas voter NDA comme je l’ai fait par le passé !