VIDÉOS - Le parquet de Paris a ouvert une enquête dimanche après les «suicidez-vous» lancés aux policiers lors de l’acte XXIII à Paris.
L’indignation ne redescend pas après l’écœurante séquence mettant en scène, samedi après-midi place de la République, un groupe de «gilets jaunes» invectivant les forces de l’ordre en leur scandant: «Arrêtez de nous regarder, suicidez-vous!» Dans les rangs de la police, cet épisode témoigne d’une haine «anti-flic» qui gagne chaque semaine du terrain au sein d’un mouvement désormais recroquevillé sur sa frange la plus radicale et récupéré en partie par des activistes rêvant du grand soir. «Alors que l’on déplore 28 suicides dans nos rangs depuis le début de l’année, soit un tous les quatre jours, ce type de comportement provoque une vraie colère, se révolte Daniel Chomette, secrétaire général adjoint du Syndicat général de la police (SGP). Que certains groupuscules distillent leur haine des forces de l’ordre et de la République, c’est une chose. Mais en venir à souhaiter la mort de nos collègues, c’est profondément immonde, d’une bassesse que l’on n’imaginait pas. On a touché le fond.»
Paris : des manifestants chantent «suicidez-vous» aux policiers - Regarder sur Figaro Live
Castaner interpellé
Décidés à ne pas en rester là, les syndicats aiguillonnent la Place Beauvau pour retrouver les coupables. Ils en appellent à Christophe Castaner: «Il est du devoir du ministre de l’Intérieur de déposer plainte [...] en vertu de l’article 223-13 du Code pénal sur la «provocation au suicide», les mis en cause pourraient être punis jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amendes.
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