Des « antiracistes » réclament l’interdiction de l’exposition « Toutânkhamon » à Paris, car son origine africaine serait cachée. L’égyptologue Bénédicte Lhoyer réagit dans les colonnes du Point.Inaugurée il y a moins d’un mois, l’incroyable exposition « Toutânkhamon » à la Grande Halle de la Villette fait déjà l’objet d’une controverse que l’on qualifierait volontiers d’« ubuesque » si elle n’était pas aussi et avant tout dangereuse. À l’heure où un petit groupe d’individus dits « antiracistes » parvient à obtenir la censure des Suppliantes d’Eschyle, d’autres, issus des mêmes mouvances, réclament l’interdiction de l’exposition « Toutânkhamon », dont les égyptologues et commissaires d’exposition tenteraient de cacher l’origine africaine. Selon eux, le célèbre pharaon était noir, tout comme l’ensemble des habitants de l’Égypte ancienne. Une théorie bien connue des sites complotistes et des égyptologues français, qui observent depuis plusieurs années sa propagation, y compris dans leurs salles de cours.
Bénédicte Lhoyer. — Depuis plusieurs années, un discours africanocentriste s’est développé pour affirmer que le royaume d’Égypte était noir. Pour appuyer leur thèse, ceux qui la propagent assurent, par exemple, que les égyptologues blancs auraient brisé les nez des statues et des momies pour dissimuler le caractère épaté de ces derniers, preuve de l’origine africaine des Égyptiens. Ce serait notamment, affirment-ils, pour cette raison que le Sphinx fut abîmé à cet endroit stratégique... Cette théorie est évidemment farfelue, car il y avait toutes les variantes de couleurs de peau possibles chez les Égyptiens, mais elle est surtout dangereuse, car elle se répand de façon alarmante dans la communauté noire depuis plusieurs années.
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Le 2 avril dernier, j’ai fait une conférence sur la naissance de la civilisation égyptienne et j’ai de nouveau eu une question sur les nez cassés des statues. J’ai constaté qu’il était impossible d’avoir une discussion apaisée sur ce sujet lorsqu’on se retrouve face à des gens qui refusent d’emblée tout ce que l’on peut leur objecter. Comment peut-on nous accuser de profaner des cadavres ? On a l’impression d’être des médecins accusés d’amputer volontairement leurs patients ! Alors, on répond que le nez fait partie des éléments les plus fragiles des statues, que dans certains musées, les statues ont encore leur nez, etc. Mais rien n’y fait.
Aujourd’hui, ce discours est récupéré par des gens qui expriment une espèce de violence identitaire dans le but de faire une sorte d’OPA sur l’Égypte ancienne. L’archéologie est devenue une arme pour eux. Leur raisonnement est le suivant : l’Égypte ancienne a été étudiée en premier lieu par les Européens, donc il faut obligatoirement prendre le contrepied ! Un ami égyptologue a essayé, il y a quelque temps, d’engager une discussion avec eux sur un de leurs blogues, il s’est fait démolir par des internautes qui le taxaient de raciste, l’accusant d’empêcher « l’homme africain de prendre sa véritable place dans l’histoire ».
Portrait réaliste du Fayoum
(dépression du Nord de l’Égypte)
époque romaineC’est horrible, car c’est une accusation frontale qui ferme la porte à toute objection possible, accompagnée d’une sorte d’intimidation. Ces comportements se retrouvent aujourd’hui dans les salles de cours à l’université. Certains étudiants nous accusent de propager une vision blanche de l’histoire, on nous explique que nous n’avons aucune légitimité pour parler de la civilisation africaine, que nos travaux et notre pensée s’assimilent à du racisme. Il n’y a plus de dialogue possible, ce qui est à la fois terrible et dommageable pour toutes les parties.
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Cheick Anta Diop est un historien et anthropologue sénégalais. Il a cette aura de personne savante, car il a fait ses études à Paris (notamment au Collège de France, il me semble) en chimie puis dans les sciences sociales, c’est la référence absolue pour les africanistes. À chaque fois que je me suis retrouvée dans une salle de séminaire en égyptologie où un bon nombre de doctorants étaient réunis pour suivre un cours, nos collègues originaires de pays d’Afrique, comme le Cameroun, par exemple, posaient des questions sur l’africanocentrisme avec toujours la même question : « Que faites-vous des travaux de M. Diop ? » Soit c’était une simple curiosité avec une réelle envie de dialogue, soit au contraire on sentait une sorte de reproche. Ce qui est très difficile à supporter, c’est qu’on nous accuse de cacher la vérité. Depuis plusieurs années et depuis le Colloque du Caire en 1974, l’idée d’une Égypte uniquement issue du Proche-Orient est tombée, personne ne le nie, au contraire !
J’ajoute que ces dernières années, beaucoup de découvertes ont été faites sur le peuplement de l’Égypte ancienne, il s’agissait de gens venant de partout, l’Égypte est un couloir, on sait également qu’il y avait des mariages mixtes dans la population. C’est donc n’importe quoi de nous accuser de vouloir blanchir les Égyptiens ! Nous n’avons jamais dit qu’ils étaient blonds aux yeux bleus !
Le camp africaniste brandit souvent comme argument l’iconographie sur laquelle on voit des hommes à la peau rouge….
L’iconographie égyptienne ne représente pas la réalité, mais la conception qu’avaient les Égyptiens de leur monde. Il existe un code couleur : la femme est plutôt représentée en jaune, et l’homme est le plus souvent représenté en rouge sombre, ce que nous interprétons par l’idée de l’homme actif, en plein soleil, et de la femme à la carnation plus claire au foyer, à l’abri du travail des champs en plein jour. Malheureusement, la raison n’a pas lieu d’être, nos détracteurs sont capables de toutes les manipulations d’images !
Ils se servent de photographies de statues noircies de Toutânkhamon pour affirmer qu’il avait la peau noire. Même chose pour sa momie, alors que ce sont les résines de l’embaumement, déversées en très grande quantité, qui ont noirci. On le sait, ce n’était pas un pharaon originaire d’Afrique. D’autres statues ont la peau noire, car, dans l’Égypte ancienne, c’était la couleur de la résurrection. On nous accuse même d’avoir blanchi la peau de Ramsès II. Il existe d’autres théories délirantes : les Égyptiens appellent leur pays « Kemet » (« la noire »), ce qui serait la preuve ultime de l’africanité de l’Égypte, selon la mouvance africaniste. Mais non ! « La noire », c’est la terre fertile, la couleur du limon, et le désert se dit « la rouge », la terre stérile, sur laquelle rien ne peut pousser.
Ramsès II, sur son char, et Égyptiens à la peau rouge écrasent les Nubiens à la peau noire [...]
Nous leur présentons des images de pharaons qui écrasent des populations nubiennes, par exemple. Mais ils réfutent cet argument. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux comme YouTube ou Facebook, tout le monde a son mot à dire, et surtout ceux qui n’ont rien à dire. Malheureusement, ces gens-là ont un public friand de ces absurdités, car elles flattent une identité. Pourtant, quand on regarde l’histoire de l’Afrique, la splendeur de royaumes tels que celui du Dahomey par exemple, cela rend incompréhensible ce besoin de faire de l’Égypte un royaume uniquement africain. [Note du carnet : Il y a eu des pharaons nubiens, « noirs » donc, la XXVe dynastie.] C’est dangereux pour la science et pour le dialogue.
Sur la banderole des manifestants contre l’exposition, on pouvait lire « votre génome est criminel, hypocrite, menteur »…
Ils récupèrent des discours nauséabonds, ils nous traitent de racistes, mais ce sont eux qui le sont. Sauf que c’est presque tabou d’en parler. Même avec certains de mes étudiants. Pour eux, le racisme n’est que dans un sens ! Et comme l’émotivité est d’abord convoquée plutôt que la réflexion et le recul, le résultat est assez détonnant. Chaque personne qui a une certaine conception de sa supériorité va considérer les autres comme inférieures, et ça n’a rien à voir avec sa couleur de peau.
Comment peuvent-ils nous traiter de racistes alors que le plus grand égyptologue qu’on ait jamais eu en France était antillais ? Il s’agit de Jean Yoyotte. On le respecte énormément, ses articles sont des merveilles de réflexion qui sont toujours valables. Il fait vraiment autorité, c’était l’un des égyptologues modernes sans doute le plus proche de la pensée égyptienne. De toute manière, travailler dans la recherche suppose de collaborer avec des personnes venues de tout horizon au gré des travaux entrepris... Ce serait un véritable cauchemar pour un raciste autoproclamé.
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Cela nous ferait rire si les implications n’étaient pas aussi graves. On sent qu’il existe un courant qui veut nous interdire la réflexion et la pensée, c’est très dangereux, car c’est ce qui nourrit les extrémismes. L’université commence à abdiquer, on est en train de tout aseptiser, quitte à modifier les choses au nom d’un pseudo-respect de la personne.
Évidemment et heureusement, cela dépend des endroits, mais plusieurs de mes collègues s’inquiètent de voir ces théories, cette défiance, arriver dans la plus grande indulgence. On ne veut pas faire de vagues, on ne veut pas d’histoire, on ne veut pas de procès, donc, on courbe la tête… L’épisode des Suppliantes d’Eschyle annulées au prétexte que les masques des acteurs et la coloration factice de leur peau s’apparentaient à un « blackface » s’inscrit dans cette logique. Alors, oui, nous sommes assez inquiets. Comment voulez-vous réussir à poser un regard plus neutre et apaisé sur l’histoire quand vous vous confrontez à cette violence, à ces accusations ?
Je me fiche de savoir d’où vient l’élève que j’ai en face de moi, en premier lieu, je souhaite avoir des esprits à qui je vais pouvoir ouvrir les chemins de la réflexion et de la critique, c’est tout. Mais quand on se retrouve avec des étudiants qui nous accusent d’être racistes, on sait que ça va être dur, qu’ils vont considérer tout ce qu’on veut leur apprendre comme biaisé. Ils ont toujours l’impression qu’on les manipule, et il faut déployer des trésors de pédagogie pour calmer le jeu.
Heureusement, tout n’est pas perdu, car beaucoup de nos collègues étrangers qui fréquentent le milieu universitaire et qui sont sensibles à la recherche regardent avec critique ce type de théorie. Nos collègues égyptiens, dans nos écoles ou en fouilles, ne cachent pas leur étonnement face à ces théories complotistes. L’Égypte ancienne, comme l’actuelle, est issue d’un mélange, eux aussi le soulignent. Reste à espérer que nos étudiants n’oublient jamais en sortant de nos cours que la critique et le recul sont les deux armes qui leur permettront de défendre la science, mais aussi la liberté.
Bénédicte Lhoyer est docteur en égyptologie (École du Louvre, université Paul-Valéry-Montpellier-3). Après des études à l’École du Louvre et à la Sorbonne, ancienne stagiaire épigraphiste du CFEETK (Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak), elle est chargée de cours à l’École du Louvre et à l’Institut catholique de Paris. Elle travaille principalement sur l’étude de la différence et du handicap dans la civilisation égyptienne, ainsi que sur les traces du crime et de l’illégalité en Égypte ancienne.
Voir aussi
Le patrimoine génétique des momies égyptiennes enfin décrypté (plus proche de l’Europe et du Levant que de l’Égypte actuelle). Pendant des décennies, les scientifiques n’ont pas réussi à analyser leur ADN. Jusqu’au mardi 30 mai 2017. Un groupe de scientifiques de l’Institut Max-Planck et de l’université de Tübingen en Allemagne ont publié une nouvelle étude dans la revue scientifique Nature Communications. « Ils affirment avoir réussi à séquencer 90 génomes de momies de l’Égypte ancienne. Tous appartiennent à 151 momies retrouvées sur le site d’Abousir el-Melek, au sud du Caire », rapporte le site Mashable. L’étude montre ainsi que l’ADN des momies analysées, datant de 1 400 avant J.C. à l’an 400, est plus proche de celui des habitants de l’Europe actuelle que de l’Égypte d’aujourd’hui. En effet, les Égyptiens modernes partagent environ 8 % de plus de leur patrimoine génétique avec les populations d’Afrique subsaharienne que les Égyptiens anciens.
Extrait de: Source et auteur
réflexion digne des terroristes de Daesh , a quand la destruction des chevaux de Marly ou bien de la colonne Vendôme pour glorification des armées de Nab o léon . Tout ce “jolie” monde est a enfermer de toute urgence pour négationnisme sur l’histoire des civilisations.
Madame est politiquement correct : les visages ont été en grande partie détruits parce que l’Islam sunnite interdit la représentation des visages : cf plus bas.
“On sent qu’il existe un courant qui veut nous interdire la réflexion et la pensée” : ça s’appelle la gauche et ce n’est pas nouveau. Un de leur champions est Obama avec les journalistes et les associations antiracistes. Le “blanc” est naturellement raciste. Et il y a maintenant des événements interdits aux blancs, des safe spaces, car le blanc agresse en permanence : micro agressions, passive agressiveness, cultural apropriations… C’est pour cela que les entreprises ont une politique anti discrimination car elles aussi sont inconsciemment racistes.
“L’université commence à abdiquer, on est en train de tout aseptiser, quitte à modifier les choses au nom d’un pseudo-respect de la personne.” : ça c’est depuis longtemps, comme la RTS.
Le nez du sphinx : wiki
“En 1980, l’historien allemand Ulrich Haarmann43, s’appuyant sur les témoignages de plusieurs auteurs arabes du Moyen Âge (comme Rashidi et Ahmad al-Maqrîzî qui décrit le Sphinx comme le « talisman du Nil » favorisant la saison des inondations), a révélé que le visage du Sphinx fut endommagé en 1378 par Mohammed Sa’im al-Dahr, un soufi iconoclaste originaire du khanqah de Sa’id al-Su’ada qui voulait détruire ce qu’il considérait comme une idole païenne (les paysans égyptiens donnant des offrandes à cette idole pour favoriser leurs récoltes), s’attaquant (tout seul) en particulier au nez et aux oreilles44. Mohammed Sa’im al-Dahr fut pendu pour vandalisme avant que sa dépouille ne fût brûlée par ces mêmes paysans égyptiens, devant le Sphinx.
L’étude archéologique complète effectuée par l’archéologue Mark Lehner9, montre des traces très nettes de destruction par outil (fissure au niveau de la racine du nez et entaille près du bord externe de la narine gauche) à une époque qui se situerait entre le IIIe et le Xe siècle [Lehner, Mark (1997). The Complete Pyramids. Thames & Hudson. p. 41. ISBN 978-0-500-05084-2.].”
Ce que révèle le “bilan génétique” des égyptiens, c’est que cette société très organisée et hiérarchisée, riche d’une culture très spiritualisée devait avoir aussi et surtout une certaine HOMOGENEITE pour avoir su fonder une civilisation qui a duré des milliers d’années.
Et cela est difficilement contestable et tant pis si cela chagrine nos “anti-racistes obsessionnels”.
Une telle durée n’est pas rendue possible dans des sociétés multiculturelles, elles se fractionnent souvent en diverses communautés petites ou grandes qui peuvent parfois malgré les séparatismes s’entendre grâce à des échanges commerciaux ou autres engendrant du relationnel “poli” ou bien s’affronter parce qu’elles n’échangent plus rien de commun et cela l’histoire à su le démontrer.
Ce qui est inquiétant c’est que notre multiculturalisme peut faire sombrer les cultures occidentales. Sauf si ce qui est positif est intégré par les nouveaux apports migratoires. Mais ceci semble compromis de nos jours. Puisque l’école elle-même n’encourage plus à l’assimilation qu’elle favorisait autrefois. Et parce que nos politiques encouragent à outrance ce qui fait “de la” différence. Bien sûr dans des buts de clientélisme électoral. Mais aussi dans la course au rêve d’un monde métissé souhaité par nos élites mondialistes.
On se demande parfois s’il est bon d’introduire dans des sociétés “avancées” des sociétés vivant plus simplement (cela n’étant pas à juger) car on les confronte (immigrés et leurs enfants et petits enfants) à des choses qu’elles ou leurs ancêtres n’ont pas contribué à créer. IL est possible que l’obsession de “la couleur” masque en fait la douleur ne pas avoir eu leur place dans la grandeur des civilisations. Notamment dans celles qui les ont accueillis.
Est ce que, de leur part, revendiquer “la couleur noire” pour les Egyptiens de l’Egypte Antique, ne révèle pas ce malaise? A savoir, laisser nous, à nous NOIRS une grande civilisation.
Je me souviens d’un ami africain qui avait une mélancolie incroyable quand il exprimait “LE MANQUE D’UN PASSE ECRIT ” pour son pays, car son peuple avant la colonisation était un peuple de la parole, mais pas de l’écriture. C’est en venant en Europe que ce malaise s’est éveillé en lui. Il ne pouvait pas raconter l’histoire de son pays et le vivait comme un drame..
Pourquoi les gens “simples ” de nos civilisations ne sont pas frustrés de n’avoir pas participé à cette grandeur civilisationnelle? Peut-être que la capacité d’en “jouir” leur suffit amplement.
Peut-être que nos perpétuels contestataires anti-racistes obsessionnels cachent EGALEMENT en eux “une personne à l’égo imposant ou surdimensionné qui les embarque dans une demande elle aussi, délirante et surdimensionnée. Mais peut-être que ce sont aussi des personnes trop intellectuelles.
Alors que la majorité des gens simples de couleur noire, savent comme les gens simples autochtones “jouïr” simplement de ce qui leur est offert.
Durée de la civilisation égyptienne : http://www.lisapoyakama.org/quel-age-a-reellement-la-civilisation-egyptienne-essai-chronologique/
Ce que révèle le “bilan génétique” des égyptiens, c’est que cette société très organisée et hiérarchisée, riche d’une culture très spiritualisée devait avoir aussi et surtout une certaine HOMOGENEITE pour avoir su fonder une civilisation qui a duré des milliers d’années.
Et cela est difficilement contestable et tant pis si cela chagrine nos “anti-racistes obsessionnels”.
Une telle durée n’est pas rendue possible dans des sociétés multiculturelles, elles se fractionnent souvent en diverses communautés petites ou grandes qui peuvent malgré les séparatismes s’entendre grâce à des échanges commerciaux ou autres engendrant du relationnel “poli” ou s’affronter parce qu’elles n’échangent plus rien de commun et cela l’histoire à su le démontrer.
Ce qui est inquiétant c’est que notre multiculturalisme peut faire sombrer les cultures occidentales. Sauf si ce qui est positif est intégré par les nouveaux apports migratoires. Mais ceci semble compromis de nos jours. Puisque l’école elle-même n’encourage plus à l’assimilation qu’elle favorisait autrefois. Et parce que nos politiques encouragent à outrance ce qui fait “de la” différence. Bien sûr dans des buts de clientélisme électoral. Mais aussi dans la course au rêve d’un monde métissé souhaité par par nos élites mondialistes.
Durée de la civilisation égyptienne : http://www.lisapoyakama.org/quel-age-a-reellement-la-civilisation-egyptienne-essai-chronologique/
Mais enfin! même Napoléon était arabe ! En fait il s’appelait Nab el Aioun = Nab de nabab = le chef – donc comme Ras el Aioun signifie « tête des sources » Nab el Aioun signifie le « chef des sources » il était donc bien arabe, c’est la raison pour laquelle il est allé en Egypte pour aller aux sources du Nile – CQFD
post scriptum: qui dit mieux?
“Les égyptologues blancs auraient brisé les nez des statues et des momies pour dissimuler le caractère épaté de ces derniers, preuve de l’origine africaine des Égyptiens.”
Mais personne ne va casser le nez des dealers pour faire acroire que ceux qui empoisonnent nos rues ne sont pas africains. C’est trop injuste!