La dernière du pape François
De notre correspondant permanent aux Etats-Unis – Une fois de plus, les catholiques américains fidèles à l’Eglise éternelle et à ses enseignements se trouvent sur le sentier de la guerre. Une guerre contre Rome. Une guerre contre les effets pernicieux de Vatican II. Ils protestent avec véhémence contre la nomination de l’archevêque Wilton Gregory, 71 ans, à la tête de l’archidiocèse de Washington, l’une des plus prestigieuses fonctions ecclésiastiques aux Etats-Unis. Mgr Gregory, qui fut président de la conférence épiscopale américaine de 2001 à 2004, traîne derrière lui une sulfureuse réputation de rebelle aux Evangiles : complicité avec les clercs homosexuels et promotion d’une contre-doctrine catholique. L’un des groupes de laïcs protestataires fait remarquer qu’il aurait fallu à ce poste « un berger défenseur du message du Christ et non un partisan d’une politique gauchiste ». Une pétition a été lancée, exigeant du pape qu’il revienne sur sa décision.
Dans l’archidiocèse d’Atlanta, son précédent poste, Mgr Gregory s’est fait remarquer au cours de quelques cérémonies qui l’ont définitivement classé. Il a personnellement invité le scandaleux conseiller pro-gay du Vatican, le père James Martin, à prononcer un discours dans l’église Saint-Thomas-More non pas seulement sur le respect que l’on doit aux catholiques LGBT, conduite dictée par le catéchisme, mais sur le devoir d’accueillir leurs péchés mortels à bras ouverts. Il a offert un haut lieu de pèlerinage, le sanctuaire de l’Immaculée-Conception à Atlanta, aux organisateurs de la parade LGBT locale. Il a embauché un prêtre défenseur de l’homosexualité pour qu’il veille à la direction spirituelle des victimes des abus sexuels commis par les membres du clergé. Il a permis chaque année depuis 2014 au groupe « catholique » LGBT Fortunate and Faithful Families d’organiser des retraites dans les locaux de l’archidiocèse. Mais ses entorses à l’orthodoxie catholique ne s’arrêtent pas là.
En 2017, Mgr Gregory fut la vedette de la conférence de l’association des prêtres catholiques américains qui prône l’ordination des femmes et l’utilisation de contraceptifs. La même année, il se signala par un discours qu’il prononça à Boston devant une trentaine d’évêques et théologiens ultralibéraux, tous partisans de la communion pour les catholiques divorcés et remariés. En 2004, il fut l’un des principaux artisans d’une décentralisation qui donne désormais à chaque évêque américain le pouvoir de décider si, oui ou non, un personnage politique défenseur de l’avortement doit être exclu de la Sainte Table. Mais ce qui choque le plus les vrais catholiques, ce sont deux choses. D’abord, Mgr Gregory fut l’un des protégés du cardinal Bernardin, mort en 1996, qui, depuis Chicago, tissa une toile homosexuelle à l’intérieur de l’Eglise. Ensuite, le siège de Washington s’enfonce encore plus dans une équivoque sulfureuse. Le scandaleux Theodore McCarrick y fut archevêque. Le fourbe Donald Wuerl lui succéda. Et maintenant Mgr Gregory. La mafia gay à Rome continue de placer ses pions.
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Extrait de: Source et auteur
Benoit XVI : “Certains évêques – et pas seulement aux Etats-Unis d’Amérique – rejetèrent la tradition catholique dans son ensemble, cherchant à faire advenir une nouvelle forme moderne de « catholicité » dans leurs diocèses. Cela vaut peut-être la peine de mentionner que dans un nombre non négligeable de séminaires, des étudiants pris sur le fait d’avoir lu mes livres furent jugés inaptes au sacerdoce. On cachait mes livres comme de la mauvaise littérature, et ils n’étaient lus que sous le manteau.”
La Chiesa e lo scandalo degli abusi sessuali :
https://www.acistampa.com/story/la-chiesa-e-lo-scandalo-degli-abusi-sessuali-testo-integrale-11148
Traduit en français :
Benoît XVI parle des abus sexuels dans l’Eglise : traduction française intégrale
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/04/benoit-xvi-abus-sexuels-eglise-traduction-francaise-integrale.html
Probablement un bébé du cardinal Mc Carrick, l’ancien conseiller du pape Bergoglio