Ndlr. Le Walliser Bote reprend l’essentiel des points soulevés par la Weltwoche, même les plus problématiques, voire gênants pour Christophe Darbellay. Traduction complète en français, 1.4.2019
Polémique | Le contentieux sur la pension alimentaire de Darbellay a aussi une dimension politique ; et laisse des questions ouvertes
VALAIS. En septembre 2016, Christophe Darbellay nous assurait qu’Il serait là pour son enfant hors mariage. Les citoyens valaisans l’ont cru et ils ont voté pour le candidat PDC au Conseil d’Etat. Maintenant, les doutes s’ébruitent, quant à savoir s’il prend son rôle de de père vraiment au sérieux.
Une petite bombe médiatique a explosé, une petite bombe qui devait être étouffée. L’avocat de Christophe Darbellay voulait désamorcer cet article de la “Weltwoche” d’hier au moyen d’une mesure super-préventive. Mais il était trop tard. Le journal du Conseiller National Roger Köppel a bien encore dû sabrer une partie de son contenu sur les canaux de diffusion digitaux, mais sa parution écrite avait déjà été imprimée et s’acheminait déjà vers la boîte aux lettre de ses abonnés. Mais avec quel contenu?
Des choses que l’on n’entendait, jusque-là, que comme des rumeurs dans les cercles politiques. Et des choses qui, pour la plupart des pères de ce monde, relèveraient d’affaires personnelles. Pour le politicien Darbellay, la chose est tout autre: c’est lui-même qui, à la fin de l’été 2016, s’est lancé dans une offensive médiatique, admettant ouvertement son adultère, affirmant sa volonté d’être meilleur et assurant à toute la Suisse - et avant tout à son électorat en Valais - , qu’il avait reconnu l’enfant et que tout était en ordre pour sa pension alimentaire.
Paternité contestée aux Etats-Unis
Selon ledit article de la “Weltwoche”, les doutes commencent à s’ébruiter, quant à savoir si Darbellay était sincère quant à ses promesses et à son devoir de père envers son quatrième enfant. Selon des documents de jugement, qui sont aussi exposés dans ce journal, la mère de l’enfant commun, une américaine, tente d’exiger, par les voies juridiques propres aux Etats-Unis, le payement de la pension de la part du Conseiller d’Etat. Darbellay, en réponse, a fait valoir devant les autorités américaines, qu’aux yeux de la loi de ce pays, il n’a jamais signé de reconnaissance de paternité. Avec ça, il voulait, en premier lieu, empêcher que les Etats-Unis renvoient le contentieux devant un tribunal. La méthode de l’avocat a fait mouche et la plainte contre lui fut rejetée. Selon la “Weltwoche”, la dispute à propos des payements se poursuit désormais en Suisse. Toutefois, ni Darbellay, ni la mère n’étaient atteignables hier pour commenter l’affaire.
Cependant, la dispute pour la pension alimentaire laisse pour le moins des questions en suspens. Dans l’article, il n’est pas spécifié si, dans l’entretien pécuniaire pour l’enfant, les coûts pour les obligations d’entretien comme l’alimentation, le logement ou les vêtements sont aussi réclamés. Ni si, avec le contentieux, il en va aussi de ladite “garde” de l’enfant, qui, dans ce cas, devrait vraisemblablement revenir à la mère. La loi à ce sujet a été prolongée de quelques mois après la naissance de l’enfant en 2017. D’ailleurs, Darbellay, autrefois Conseiller National, avait alors voté en faveur de cette réforme.
La valeur légale, en Suisse, de l’entretien pécuniaire de l’enfant s’élève environ à 1’300 Francs par mois jusqu’à sa sixième année de vie. Toutefois, pour la prise en charge de l’enfant, cela devient plus compliqué. La loi reste ouverte sur la manière d’établir le chiffrage de cette dernière. Dans le cas idéal, les parents arrivent à un accord. Sinon, ce sont les juges qui doivent décider. Il y a un an, le Tribunal fédéral avait, à ce sujet, convenu d’une orientation de décision. Un père devrait alors payer à la mère de l’enfant commun un total de 3’600 francs pour sa prise en charge, à la place, jusque-là, de 1’300 francs par mois. “Dans la mesure où la pension pour la prise en charge de l’enfant ne se calcule pas d’après le revenu de la personne qui doit payer, mais selon les besoins du parent en charge des soins”, statua le Tribunal fédéral par un arrêté. Est-ce que les besoins d’une mère élevant seule son enfant seraient trop élevés pour Darbellay? Ou bien y a-t-il d’autres motifs pour à cette discorde?
En se référant aux documents du jugement, la “Weltwoche” écrit également que la femme a fait de lourds reproches au politicien PDC. Ainsi suggère-t-elle qu’il ne paye pas pour l’assurance maladie de l’enfant, de même qu’il ne veut pas le reconnaitre comme héritier. De plus - il en est question plus loin dans l’article - , un recours a aussi été déposé aux Etats-Unis pour l’obtention d’un droit de garde exclusif. Dans un blog ouvert, où la femme tient un journal sur sa vie de mère seule, elle explique ses difficultés et reproche régulièrement au politicien un comportement indigne. Il est question, notamment, du contrat d’entretien mis en place, dans lequel une reconnaissance de paternité avait dû être signée par les deux parties, n’étant toutefois précisément au courant que les intéressés et leurs avocats respectifs.
Une pile de “Die Weltwoche” rachetée dans un kiosque
Le cas serait bien moins sensationnel, si Darbellay ne s’était pas “mordu les lèvres” avec sa vie privée. Pour se justifier sur l’augmentation des heures d’école enfantine, il ‘était pas rare qu’il bouscule le chef de l’éducation avec la question des mères élevant seules leurs enfants, pour qui il voulait mettre en place des structures scolaires adaptées. Ou encore ses déclarations à une manifestation publique, à Steg, l’automne dernier, selon lesquelles il aurait été père de “trois” enfants, et où, face aux mères et aux enseignantes présentes, il se souciait alors des murmures indignés qui se faisaient ressentir dans la salle.
Après sa confession et un vote débordant au Conseil d’Etat, le passé vient à nouveau ronger sa crédibilité. Et d’abord à la suite de sa tentative malchanceuse de censurer la bombe médiatique qui s’est allumée hier. Même les actions de ses sympathisants, agissant certainement de leur propre chef, n’y pourront rien changer. En effet, selon des informations sûres du Walliser Bote, quelqu’un, tôt dans la matinée, se serait rendu à Sion, dans un kiosque, et aurait racheté toute la pile de “Die Weltwoche”. Mais là encore, il serait arrivé trop tard.
Armin Bregy, David Biner, le 29 mars 2019
source: le Walliser Bote du 29 mars 2019
traduction: lesobservateurs.ch, 1.4.2019
L'article, original du Walliser Bote en allemand
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Polemik | Darbellays Alimenten-Streit hat auch eine politische Dimension. Und lässt Fragen offen
Nach der Beichte die Bredouille
WALLIS | Er werde für sein aussereheliches Kind da sein, beteuerte Christophe Darbellay im September 2016. Das Wal- liser Stimmvolk glaubte ihm und wählte den CVP-Mann in die Kantonsregierung. Nun werden Zweifel laut, ob er es mit seinen Vaterpflichten auch ernst meint.
ARMIN BREGY, DAVID BINER
Es wurde eine kleine mediale Bombe, die eigentlich nicht hochgehen durfte. Christophe Darbellays Anwalt wollte den gestrigen «Weltwoche»-Artikel mit einer superprovisorischen Mass- nahme noch entschärfen. Doch es war zu spät. Das Blatt von SVP-Nationalrat Roger Köppel musste auf den digitalen Kanälen den Inhalt zwar schwärzen, die Print-Ausgabe aber war bereits ge- druckt und auf dem Weg zu den Abon- nenten. Mit welchem Inhalt?
Sachen, die man in politischen Kreisen bisher nur munkeln hörte. Und die bei den meisten Vätern dieser Welt Privatsache wären. Bei Politiker Darbellay ist das etwas anders: Er selbst war es, der im Spätsommer 2016 in die mediale Offensive ging, öf- fentlich einen Seitensprung beichtete, Besserung gelobte und der ganzen Schweiz – und vor allem seiner Wäh- lerschaft im Wallis – versicherte, dass er das Kind anerkannt, dessen Unter- halt geregelt habe.
Vaterschaft
in den USA bestritten
Aufgrund des besagten «Weltwoche»- Artikels werden nun aber Zweifel laut, ob es Darbellay mit den damaligen Versprechungen und seinen Vater-pflichten für sein viertes Kind auch ernst meint. Laut Gerichtsunterlagen, die in Auszügen auch dieser Zeitung
vorliegen, hat die Mutter des gemein- samen Kindes, eine Amerikanerin, über den juristischen Weg in den USA versucht, Unterhaltszahlungen sei- tens des Staatsrats einzufordern. Dar- bellay wiederum machte vor den ame- rikanischen Behörden geltend, dass er im Sinn des dortigen Rechts nie eine Vaterschaftsanerkennung unterzeich- net habe. Damit wollte er in erster Linie wohl verhindern, dass die USA zum Gerichtsstand des Streits werden. Der juristische Winkelzug ging auf, die Klage gegen ihn wurde abgewie- sen. Gemäss «Weltwoche» wird nun in der Schweiz weiter um die Zahlungen gestritten. Weder Darbellay noch die Mutter waren gestern für eine Stel- lungnahme erreichbar.
Der Alimenten-Streit lässt derweil Fragen offen. Aus dem Artikel geht nicht hervor, ob die Mutter etwa den Barunterhalt des Kindes, also die Kosten für den Unterhaltsbedarf wie Nahrung, Wohnen oder Kleidung, ein- fordert. Oder ob es beim Streit allen- falls um den sogenannten Betreuungs- unterhalt geht, der in diesem Fall der Kindsmutter wohl zustehen dürfte. Das Gesetz wurde hierzu auf das Jahr 2017 und somit wenige Monate nach der Geburt des Kindes angepasst. Auch Darbellay, damals Nationalrat, stimmte dereinst im Parlament für die Gesetzesreform.
Der Richtwert beim Barunterhalt liegt in der Schweiz bei rund 1300 Franken für Kinder bis zum sechsten Lebensalter. Beim Betreuungsunter- halt wird es komplizierter. Das Gesetz lässt offen, wie dieser zu berechnen ist. Im Idealfall finden die Eltern eine gemeinsame Lösung. Wenn nicht, müssen Richter entscheiden. Vor einem Jahr hatte das Bundesgericht hierzu einen Richtungsentscheid
gefällt. Ein Vater musste der Mutter des gemeinsamen Kindes neu und in- klusive Betreuungsunterhalt 3600 statt wie bis anhin 1300 Franken im Monat zahlen. «Der Betreuungsunter- halt bemisst sich insofern nicht nach dem Einkommen der zahlungspflich- tigen Person, sondern nach den Be- dürfnissen des betreuenden Eltern- teils», begründete das Bundesgericht das Urteil. Sind die Bedürfnisse der alleinerziehenden Mutter für Dar- bellay zu hoch? Oder gibt es andere Gründe für den Streit?
Mit Verweis auf die Gerichtsunter-lagen schreibt die «Weltwoche» wei- ter, dass die Frau schwere Vorwürfe gegen den CVP-Politiker erhebt. So soll sie ihm unterstellen, nicht für die Krankenkasse des Kindes aufzukom- men oder es nicht als Erben anerken- nen zu wollen. Die Klage in den USA habe sie auch deshalb eingereicht, heisst es im Artikel weiter, um das alleinige Sorgerecht zu erlangen. In einem öffentlichen Blog, wo die Frau in Tagebuch-Form über ihr Leben als alleinerziehende Mutter schreibt, hat sie die schwierigen Umstände und das zerrüttete Verhältnis zum Politiker immer wieder geschildert. Wie der ur- sprüngliche Unterhaltsvertrag, den bei einer Vaterschaftsanerkennung beide unterschrieben haben müssen, aussieht, wissen derweil nur die bei- den Betroffenen und ihr Anwälte.
«Weltwoche»-Stapel in Kiosk weggekauft
Der Fall würde auch weit weniger für Aufsehen sorgen, wenn sich Darbel- lays Politik nicht mit seinem Privat- leben «beissen» würde. Um die Stun- denerhöhung auf der Kindergarten- stufe zu rechtfertigen, schob der Bildungsdirektor nicht selten die
alleinerziehenden Mütter vor, für die er sich mit der Schaffung geeigneter Schulstrukturen einsetzen wolle. Auch seine Aussage an einer öffentli- chen Veranstaltung in Steg im vergan- genen Herbst, wonach er Vater von
«drei» Kindern sei, sorgte bei den an- wesenden Müttern und Lehrerinnen für entrüstetes Raunen im Saal.
Nach seiner Beichte und einer hervorragenden Wahl in die Walliser Regierung nagt jetzt immer mal wieder die Vergangenheit an seiner Glaubwürdigkeit. Und erst der miss- glückte Zensur-Versuch hat die media- le Bombe gestern gezündet. Auch eigenwillige Aktionen seiner Anhän- ger konnten daran nichts ändern. Nach gesicherten WB-Informationen hat gestern in der Frühe jemand in einem Sittener Kiosk den ganzen «Weltwoche»-Stapel weggekauft. Aber auch er war zu spät.
Source : Walliser Bote, 29.3.2019.
Mensonges et hypocrisie!
Pour un chrétien ou un athée, le mensonge est le fait de cacher la vérité. Pour ce Conseiller d’Etat PDC, le mensonge serait permis par sa “religion”quand ce donneur de leçon PDC craint pour sa sécurité, sa carrière ou sa tranquillité, quand le mensonge peut faire avancer la cause de son idéologie politique, quand un PDC prend la défense d’un autre PDC, ne le dénonce pas ou le couvre. Comme un bon musulman, il considère comme une vertu aussi bien le mensonge du mari qui ment à sa femme pour éviter scènes de ménages et autres différents, que le mensonge à des ennemis politiques, le mensonge ou la dissimulation pour protéger sa carrière politique et son élection, voir tout simplement pour avoir raison face à une ex-maîtresse et pour se sentir le vainqueur. En conclusion, les Valaisans n’ont pas élu un chrétien mais un guide doctrinaire musulman recourant aux ordres du coran et à plusieurs des 38 stratagèmes généraux, que le philosophe Arthur Schopenhauer répertorie dans son ouvrage écrit vers 1830, L’Art d’avoir toujours raison, stratagèmes qui peuvent se montrer avantageux aussi bien pour soutenir son point de vue, se défendre et pour se défaire des nôtres chrétiens.