Point de nationalité danoise pour les enfants de djihadistes nés à l’étranger : telle est la décision prise le 28 mars par le gouvernement de Copenhague après un accord avec son allié, la formation populiste anti-immigration, le Parti du peuple danois.
«Contrairement aux règles actuelles, les enfants qui vont naître dans des zones où il est illégal d'entrer ou de résider ne recevront pas automatiquement la nationalité danoise», a fait savoir dans un communiqué Inger Stojberg, la ministre danoise de l'Immigration et de l'Intégration.
J'ai du mal à imaginer qu'il existe des partis au Folketing (le Parlement danois) qui ne veulent pas protéger le Danemark
Interrogée par l'agence de presse locale Ritzau, elle a motivé sa décision en expliquant que puisque les parents djihadistes avaient «tourné le dos au Danemark», il n'y avait «pas de raison» que leurs enfants deviennent des citoyens danois. Si cette nouvelle mesure doit encore être validée par le Parlement, la ministre a estimé que cela serait une formalité. «J'ai du mal à imaginer qu'il existe des partis au Folketing [le Parlement danois] qui ne veulent pas protéger le Danemark», a-t-elle ainsi ironisé.
Le retrait de la nationalité danoise par simple arrêté administratif
Une autre mesure à forte portée symbolique a été actée par l'exécutif danois : le retrait de la nationalité, pour les binationaux, pourra désormais se faire par simple arrêté administratif. Le Danemark, l'un des exemples de la social-démocratie scandinave, a fortement durci sa politique sur l'immigration ces dernières années, en raison notamment de la pression migratoire découlant de la crise des migrants qui dure depuis 2015. Figure de proue du Parti libéral du Danemark, Inger Stojberg, en poste depuis près de quatre ans, est coutumière des mesures iconoclastes.
En décembre 2018, elle avait par exemple fait passer une loi obligeant les étrangers naturalisés à serrer la main lors de la cérémonie où ils obtiennent la citoyenneté danoise. Elle est également à l'origine du projet danois d’envoyer d'ici 2021 une centaine de demandeurs d’asile déboutés sur une île distante d'environ trois kilomètres du continent.
Au Danemark, treize personnes ont été condamnées pour avoir rejoint, ou tenté de rejoindre, une organisation terroriste depuis le début du conflit en Syrie. Neuf d'entre elles ont été déchues de leur nationalité et expulsées, après une décision de justice. Les autres étant exclusivement danoises, elles n'ont pas pu être privées de leur nationalité et rendues apatrides. Copenhague estime qu'une quarantaine de djihadistes ayant des liens avec ce pays scandinave se trouvent actuellement sur le territoire de l'ancien «califat» de Daesh. Dix d'entre eux y sont emprisonnés. Le nombre exact d'enfants danois qui y sont nés n'est pas connu.
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COURAGEUX DANEMARK. Qui ne ressemble pas aux autres pays européens pratiquant “la lâche bonne conscience”. Comme quoi il suffit d’une volonté certaine pour reprendre SON droit et pas celui dicté par Bruxelles au service de l’Oligarchie Mondialiste.
Ces retours de djihadistes et de leurs enfants vont être générateurs de chaos dans un futur proche, mais cela semble arranger nos élites. Le chaos, projet très à la mode de nos jours.