Kosovo : l’exemple à ne pas suivre

 

Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes américaines et celles des pays membres de l’OTAN dont, hélas !, celles de la France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.

Kosovo

La Serbie fut notre alliée pendant la Grande Guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différentiel de natalité et à une sournoise et massive immigration.

(Noter qu’il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce qui n’est pas sans poser des problèmes de cohabitation).

Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle. Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable.

(Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires Français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds Noirs).

Mais ceci est une autre histoire.

Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic

Il y a une injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet État bidon, État mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « État » toutefois reconnu par une centaine de pays – dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !).

Le chef de l’« État » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations Unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct.

L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade.

Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un État fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage – le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime –, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo – pensons à la bataille perdue de « Kosovo Polje » en 1389 –, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.

Le « 9-3 », un Kosovo français ?

Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France – allez savoir pourquoi ? –, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive.

La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade. Où en sommes-nous en cette période anniversaire ?

Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane.

Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ?

D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacro-sainte intangibilité des frontières.

Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie. Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Érythrée à l’Éthiopie.

Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entraînant alors l’Écosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ?

Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone.

Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome.

Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique – oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres –, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.

Les États-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !

Les États-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen (1), pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées…

L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo-élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle mission de conductrice de peuples. 

Note

(1) L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.

bandeau Rolinat emission

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Cet article Kosovo : l’exemple à ne pas suivre est apparu en premier sur Eurolibertés.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

3 commentaires

  1. Posté par LautaroCortez le

    Les albanais sont les maîtres du retournement de veste. Il ne faut pas oublier que lors de l’invasion des ottomans et de la bataille du Champ des merles de 1389, quelques albanais étaient à côté des héroïques chevaliers serbes ainsi que d’autres peuples. Après la cuisante défaite des serbes, les albanais sont vite devenus musulmans et sont devenus les impitoyables chiens de garde des ottomans. Le vol du territoire à commencer à ce moment là. Première trahison et premier retournement de veste. 1ère et 2ème guerre mondiale, les albanais, les bosniaques et les croates étaient du côté des allemands (ainsi que des ottomans pour la 1ère). Les divisions Waffen SS, Skanderberg ont commis des atrocités seulement battus dans l’horreur par les oustachis croates. Pour effacer la yougoslavie de la carte et pour récompenser les fidèles alliés, les allemands ont foutu un bordel pas possible dans les balkans. des vrais pyromanes les têtes de boches. ils ont par ailleurs créée le mythe de la pseudo-descendance illyriennes des albanais, musulmans, nazis et traficants de surcroit.

  2. Posté par Antoine le

    ”L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo-élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle mission de conductrice de peuples.”
    Allons à l’essentiel et constatons immédiatement que nous sommes envahis depuis des dizaines d’années ! Les envahisseurs sont connus et ceux qui en profitent sont aussi connus !
    Les masses laborieuses autochtones ont et auront de plus en plus de problèmes face au dumping salarial (salaire en baisse), le chômage en hausse et les prix des logements en hausse !
    Luttons CONTRE Schengen ! Schengen est une passoire mille fois vérifiée !

  3. Posté par Léo C le

    L’exemple du Kosovo devrait inspirer. Tout muzz à qui on offre l’asile finit par s’assurer la mainmise sur les territoires où on le laisse agir, au détriment d’autres populations.

    L’Histoire a montré à maintes reprises qu’ils se sont toujours emparé de ce qu’ils possèdent par la force

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.