Un ex-préfet affirme « dans certains territoires Français, la population a été remplacée ou est en voie de l’être »

 

Un ex-préfet affirme « dans certains territoires Français, la population a été remplacée ou est en voie de l’être »

40 ans dans les cités – D’une enfance en HLM au ministère de l’Intérieur (disponible ici). Tel est le titre du livre choc de Michel Aubouin, ancien préfet, ancien sous-préfet, ayant mené une grande carrière au sein du ministère de l’Intérieur.

« Autant dire que les révélations et les constats qu’il fait dans son livre ne pourront pas être taxés d’extrémisme, de complotisme, de mensonge. C’est un serviteur de la République qui parle, qui déballe même, et qui fait le récit d’une situation explosive qui se trame dans nos banlieues. Certains le dénoncent depuis des années, tout en étant cloués au pilori par la bien-pensance, par les médias mainstream. Michel Aubouin confirme que les banlieues sont une poudrière. Que ce qui a été fait depuis des années (les milliards des plans banlieues) n’a servi à rien. Que l’immigration aggrave l’état de la poudrière. Que si tout cela explose, le pays pourrait ne pas s’en remettre ! » nous dit Breizh-info, qui a interrogé le préfet. Signalons en particulier ce passage de l’entretien :

« Vous qui êtes un gamin des banlieues – pas les mêmes à l’époque – vous qui êtes un ancien préfet, quand on vous parle de Grand remplacement, est-ce que ça vous parle ? Il semblerait que ce soit une réalité dans les banlieues…

Michel Aubouin : Oui, il y a une polémique sur le sujet. La population française n’a pas été totalement remplacée, vous avez des territoires, comme en Bretagne, qui sont préservés de ces risques de remplacement. Ce qui est vrai, c’est que dans certains territoires de la République, la population a été remplacée ou est en voie de l’être. Dès lors que vous faites rentrer 250 000 nouvelles personnes chaque année (multipliez par 2 en comptant les enfants puisqu’on ne les compte pas dans les chiffres), cela vous fait rapidement 1 million de personnes en plus. Ces gens qui viennent occupent du terrain.

On sous-estime par ailleurs les sorties, les Français qui partent à l’étranger. On a des entrées d’un côté, des départs de l’autre, évidemment, c’est très visible dans certains territoires, en Seine-Saint-Denis, dans le Val d’Oise. Et c’est encore plus visible dans certains quartiers où cette population étrangère se concentre. On est un peu sorti de la France dans ces quartiers d’une certaine façon. L’école existe encore, mais les modes de vie étrangers au nôtre règnent. »
 

Immigration, banlieues. Michel Aubouin (ancien préfet) : « Dans certains territoires de la République, la population a été remplacée » [Interview] via @Breizh_Info

— Leloup Jc (@Leloup_jc) 22 mars 2019

 

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9 commentaires

  1. Posté par Aurélien le

    Notre vision des médias est subjective. Personnellement je trouve qu’on nous bassine avec cette histoire de remplacement qui ne correspond pas à la réalité (je suis démographe). Pour moi on tente plutôt de nous faire peur et non le contraire. Analyser la question, oui, mais montrer ce qu’il en est dans la réalité macro, en relation avec la population totale, pas des nombres bruts qui ne sont pas “représentables”. Avec un exemple dans une petite population.
    L’immigration illégale (là encore c’est compliqué : les estimations varient énormément) concerne une population de 200’000 à 500’000 personnes en France. Les flux annuels sont donc nettement moins importants (a priori moins de 50’000) et l’installation n’est jamais définitive : il s’agit souvent de personnes seules qui viennent gagner de l’argent pendant quelques temps.
    Les femmes immigrées ont en moyenne 0,5 enfant de plus que les Françaises (un peu plus d’écart qu’en Suisse).
    Ainsi, dans une commune de 1000 habitants, tout cela revient à :
    – 90 personnes sont immigrées
    – 110 personnes ont au moins un parent immigré (55 d’entre eux ont un parent Français)
    – 6 immigrés illégaux
    Et chaque année :
    – 4 arrivées d’immigrés pour 1 départ
    – 3 départs de Français pour 1 retour
    – 1 arrivée d’immigré illégal (j’arrondis pas mal vers le haut)
    La question n’est pas celle du “remplacement” mais celle de la “ghettoïsation” ou de la “concentration”.
    Les Français qui vont “remplacer” ailleurs (2,7% de la population française tout de même) ne sont pas à la charge sociale des pays d’accueil. Mais dans certains cas ils participent à leur pillage, notamment en Afrique. Certaines entreprises (françaises, suisses ou autres) qui y sont implantées remontent leurs bénéfices au pays pour ne pas payer d’impôt sur place, par exemple.

  2. Posté par ROPIN le

    Lettre ouverte

    Par un texte aussi nul qu’il se veut délétère
    Le piètre écrivaillon se faisant avocat
    Vient bafouer Zemmour du pire prédicat
    Préférant, c’est certain, à la plume un clystère

    Pour autant d’irrespect, ce gauchiste impudent,
    Doit se savoir nanti de quelque investiture
    Avec le consensus d’une magistrature
    Dévouée aux félons d’un parti décadent.

    La haine est un prétexte aux thèses victimaires
    Dans l’écrit du faraud, qui tranche potentat,
    S’affirmant l’objecteur du plus formel constat,
    Qu’Il raille en étendard de phobiques chimères.

    Quant aux juges, censeurs faisant autorité
    Eux, garants d’une loi que nul ne peut enfreindre,
    Devenus sourds-muets, sont à ce point à plaindre,
    Qu’en plus, ils sont atteints de grande cécité.

    Nombreux viennent louer le concept anomique
    De l’écrit délateur, en parfaits peigne-culs
    Attisant le débat car ils sont convaincus
    Du devenir prochain d’une France islamique.

  3. Posté par Bussy le

    @ Aurélien
    Svp faites-nous le calcul du nombre de médias et de leurs moyens qui font tout pour rassurer par rapport aux quelques sites de ré-information, qui selon moi n’essaient pas de faire peur mais d’avertir sur une réalité.
    Et dans vos calculs, n’oubliez pas l’immigration illégale, arrivées évaluées à 240’000 également chaque année en France. Combien repartent ?
    N’oubliez pas non plus le taux de reproduction des étrangers qui restent en France.
    Enfin, allez voir en Seine-Saint-Denis si les modes de vie étrangers disparaissent !
    Et vous avouerez peut-être que ces Français qui vont “grand remplacer” ailleurs ne sont certainement pas pour beaucoup à la charge des budgets sociaux et que ces gens n’ont certainement pas de revendications incessantes envers leur pays d’accueil comme c’est le cas de certains en France et Europe.

  4. Posté par Aurélien le

    OK… plus d’arrivées d’étrangers (240’000 / an) que de départs d’étrangers (65’000) en/depuis la France. Ca fait +175’000 par an (soit 0,27% de la population). Plus d’arrivées de Français nés à l’étranger (25’000) que de départs de Français nés à l’étranger (10’000), pour un solde de +15’000. Plus de départs de Français nés en France (200’000) que de retours (80’000), le solde est de -120’000.
    Si on ramème tout à une commune de 10’000 habitants, on a 36 arrivées d’immigrés pour 10 départs, 4 arrivées de Français nés à l’étrangers pour 2 départs, 30 départs de Français nés en France pour 12 retours… au final + 26 immigrés, -16 Français… un “grand remplacement”? Je veux bien qu’on essaie de faire peur, mais “les modes de vie étrangers” disparaissent avec le temps, peu ou totalement. Parmi les immigrés aujourd’hui en France, on compte 40% d’Européens et 30% de Maghrébins.
    Si on veut limiter l’immigration en France, il faut limiter aussi le départ des Français qui vont “grand remplacer” ailleurs. Leur “grand remplacement” est symboliquement fort dans les pays d’Afrique notamment parce qu’ils vont occuper des postes haut placés…

  5. Posté par liopa le

    Faut vraiment avoir une grosse poutre dans l’oeil pour ne pas comprendre qu’en 40 ans d’immigration légale ou non mais forcée, à raison de 200’000 têtes par an, au minimum, que tout ceci allait aboutir aux résultats que certaines personnes avouent en balbutiant.

  6. Posté par Hovidus le

    Il y a longtemps que le processus a commencé id est vers 1963.

  7. Posté par miranda le

    Contents qu’un “élu de la République” apporte son témoignage.

    Mais cela fera sans doute ni chaud, ni froid à nos élites adeptes du grand remplacement et qui ne cessent de le nier alors que les citoyens en deviennent de plus en plus conscients.
    C’est incroyable la prise de conscience qui se fait depuis quelques temps. Qu’est-ce qui a réveillé les français? La révolte des gilets jaunes? On avait l’impression de travailler dans le vide en avertissant les gens. Et tout à coup, le réveil. TANT MIEUX! Et sans aucun doute merci à tous nos journaux du WEB.

    Une question, tout de même. Rachida Dati disait récemment son inquiétude au sujet du non emploi des jeunes des banlieues et surtout des diplômés. (le télégramme du 25.03.06)
    N’allons nous pas vers un “nouvel élan de victimisation concernant ” ce non emploi des jeunesses des banlieues.?
    La réalité que ne voudra jamais prendre en compte Mme DATI, c’est que la forte natalité de sa société a joué fortement contre elle. Il faut toujours être prudents face à l’avenir. Une famille française ou d’origine maghrébine ayant huit à dix enfants ne peut pas espérer une réussite totale pour tous ces membres. Surtout dans une Europe et une France où le chômage s’étend et où les délocalisations “prospèrent”.
    Avant d’avoir un enfant, nos parents se posaient déjà la question de notre avenir. Un parent maghrébin, lui, accueillait l’enfant sans se poser cette question. Sa progéniture était sa fierté, qu’elle soit composée de six, huit ou 14 individus.. Mais ce n’est pas cette attitude qui “crée de l’avenir”. Cela peut créer “un groupe chaleureux, peut-être, mais après????

    Nous sommes nombreux à avoir des jeunes diplômés dans nos familles qui ont dû s’expatrier pour trouver du travail et parfois même pour des emplois de “simple camionneur”.

    Mme DATI, avant de victimiser les jeunes diplômés de sa société, devrait observer les statistiques et surtout constater que l’emploi est de moins en moins là, puisque les délocalisations sont devenues “une habitude française”. Et que les français en sont tout autant victimes. A quand l’imagination de ces doués, de ces diplômés de la diversité au service de la création de sociétés, de start up en tout genre? Quand l’emploi ne vient pas à soi, il faut aussi oser le créer.
    Se plaindre ne suffit pas.

  8. Posté par Antoine le

    ”Michel Aubouin confirme que les banlieues sont une poudrière.”
    Cela on le soupçonnait déjà !
    ”Que l’immigration aggrave l’état de la poudrière”.
    L’immigration de masse illégale voulue par Mme Merkel n’arrange surtout les chose, on s’en serait douté ! Vu le manque total de contrôles aux frontières extérieur, Schengen est une passoire !
    ”Ce qui est vrai, c’est que dans certains territoires de la République, la population a été remplacée ou est en voie de l’être” ! Merci M. Aubouin !
    Maintenant, il suffit de transmettre ces infos à M. Micron ou autres ministres qui apparemment l’ignorent totalement …

  9. Posté par aldo le

    Ce sont ces médias à la botte et obligatoires qu’il est urgent de liquider avec ceux qui les soutiennent. Tout le merdier ambiant part de là. Un véritable complot bolchévique mis en orchestration dans le monde entier par ces crypto-communistes qui mènent le bal à la tête de l’UErss. Sinon comment expliquer l’acharnement mondial contre Trump désormais très largement blanchi, mais aussi contre tout ce qui peut s’opposer à ces bolchévo-nazis, à savoir les “populistes” agressés physiquement par les polices politiques de Macron tout comme les opérations commando des fascistes antifas.

    Rien ne leur plaît plus que de salir le R,N. ou l’UDC et toutes les formations politiques de l’Est qui se dressent contre ceux-là même qui les ont mis en esclavage durant plusieurs générations et dont ils ont crû se débarasser à la chute du Mur de Berlin. Ce qui n’était qu’un épisode de plus monté par leurs ennemis pour s’incruster dans et prendre le pouvoir dans l’Union européenne avec les mêmes recetttes: corruption imposante et noyautage généralisé des médias.

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