Vendredi 15 mars, cinq orphelins, dont les parents djihadistes avaient quitté la France pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique, ont fait leur retour en France. En 48 heures, ils sont passés d’un camp basé au Kurdistan au sol français, à la demande de notre gouvernement. Serait-ce le prélude d’autres rapatriements ?
C’est ce qu’espèrent maîtres Marie Dosé et Henri Leclerc, qui ont annoncé sur France Inter, lundi 18 mars, avoir déposé plainte contre l’Etat français, au nom de cinq familles, auprès du Comité contre la torture de l’Organisation des Nations unies (ONU) afin de demander le rapatriement d’une dizaine d’autres enfants. Une action qui fera bouger les lignes, espèrent-ils, dénonçant, dans cette affaire, le manque de « courage politique » de notre pays. Si l’Etat l’a fait pour ces cinq enfants, pourquoi ne le fait-il pas pour les autres ?
Le sujet est extrêmement glissant pour le gouvernement qui a annoncé que le retour de ces enfants ne se ferait qu’au « cas par cas ». Il s’agit de ménager l’« opinion publique » dont un récent sondage publié fin février a montré que 67 % des Français étaient opposés à ce qu’ils reviennent. Mais la raison l’emportera-t-elle sur les sentiments ? Leur sort émouvra plus facilement que celui d’adultes partis en connaissance de cause. L’affaire de cette jeune britannique, Shamima Begum, déchue de sa nationalité l’illustre parfaitement. L’opinion était favorable à cette déchéance qui, de fait, empêchait son retour sur le territoire national. Mais la mort de son nourrisson dans le camp où elle est retenue a beaucoup ému. L’enfant devait-il payer l’engagement de sa mère ? Pour rappel, la jeune femme de 19 ans affirmait vouloir rentrer en Grande-Bretagne pour son bébé, mais ne voulait pas qu’il soit rapatrié sans elle, tout en disant ne regretter aucunement d’avoir rejoint l’Etat islamique…
Ce qui est certain, c’est qu’un retour indifférencié de tous les enfants de djihadistes serait une inconscience totale. D’abord parce que, en fonction de leur âge, les enfants n’ont pas été marqués de la même manière par les horreurs du terrorisme. Certains ont été utilisés comme bourreaux ou ont assisté à des mises à mort. Qu’en restera-t-il ? Faut-il rapatrier également ceux que l’on appelle les « lionceaux du califat », ces enfants soldats utilisés par l’Etat islamique ? La réalité n’est pas aussi simple que veulent bien la présenter ces deux avocats. Certains enfants oublieront ce qu’ils ont vécu là-bas, d’autres non. Comme ce petit garçon, dont The Guardian a recueilli le témoignage, qui ne semblait nullement effrayé par ce qu’il avait vécu et n’avait qu’une idée en tête : devenir un sniper de l’Etat islamique.
En outre, quel suivi va-t-on leur accorder ? Va-t-on les remettre dans leur milieu familial – qui a vu la radicalisation de leurs parents ? Il est plus que probable que la « déradicalisation » va consister en un bourrage de crâne des « valeurs » de la République, que l’on pratique déjà dans les écoles de la République avec le résultat que l’on sait.
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Extrait de: Source et auteur
Surtout qu’on sait que depuis le tsunami migratoire sont considérés désormais comme “mineurs” n’importe quel migrant âgé de 7 à 77 ans…
Donc on peut tout à fait rapatrier également les parents djihadistes, ces pauvres victimes de notre société, pour autant qu’on leur attribue un age de mineur- pourquoi pas 7 ans, ou 11 ans… ces “pauvres enfants prodiges et égares de la france qui sont d’abord des francais komvouzémoua” seront de retour “chez eux” et tout le monde sera content (sauf les francais, bien-sur, mais bon, eux, ces sont des sans dents bons à rien, et tant pis s’ils vont se faire tuer ou blesser lors des attentats, ces racistes).