De notre correspondant permanent aux Etats-Unis. – L’une est Noire, l’autre Asiatique : Candace Owens, 30 ans, et Michelle Malkin, 48 ans. Toutes deux pourfendent la gauche, étrillent le conformisme, traquent le politiquement correct, défient les gros médias et pourchassent les démocrates. Deux dames de bonne roche qui ont fait des Etats-Unis leur patrie au sens strict du terme, c’est-à-dire que ce pays-continent s’est imposé à elles comme leur terre de vie. Et de luttes. Car ce sont deux dames farouches, passionnées et batailleuses. Owens dirige la communication de Turning Point USA, un mouvement antilibéral qui remet les pendules nationales à l’heure de la contre-offensive. Malkin évolue dans la presse, gère des blogues, commente l’actualité et écrit des livres qui sont autant de brûlots jetés dans les rangs de la subversion. Toutes deux viennent de se retrouver dans le Maryland sur le podium de la CPAC (Conservative Political Action Conference), l’une des pépinières de la réaction américaine.
Un fonds de commerce
« Les démocrates n’ont jamais voulu s’attaquer aux problèmes des Noirs pour les résoudre. Et savez-vous pourquoi ? questionne Owens. Parce que les Noirs et leurs problèmes fournissent aux démocrates l’essentiel de leur programme politique. Sans eux, ils n’auraient plus rien à dire. Les injustices, le racisme, la violence représentent leur fonds de commerce électoral. Ils l’exploitent à fond. Et passent à côté des vrais problèmes. »
Owens poursuit : « L’endroit le plus dangereux pour un enfant Noir n’est pas la rue avec ses voyous, mais le ventre de sa mère. L’avortement est un crime. Le drame des adolescents Noirs n’est pas le flic Blanc et forcément raciste, mais l’absence d’un père à la maison. 74 % des foyers noirs sont monoparentaux. Les quatre millions d’enfants Noirs qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté constituent un drame. Pas pour les démocrates qui préfèrent veiller à l’installation dans le pays d’étrangers illégaux. »
Et cette flèche à l’adresse des ténors démocrates : « Arrêtez de corrompre notre dignité, l’estime que nous avons de nous-mêmes, en répétant que nous n’arriverons à rien à cause de l’esclavage, à cause du racisme. Nous ne voulons plus être des victimes, mais des gagnants. » Battante, accrocheuse, incisive la Owens, comme l’est Malkin. Son terrain de combat à elle, c’est l’immigration sauvage, les frontières poreuses, la lâcheté de l’establishment toutes tendances confondues.
Démocrates et républicains, gauche caviar et droite molle, tous dans le même sac. Incapables de voter des lois afin de sécuriser le périmètre national, incapables de supprimer l’Etat-providence qui sert d’aimant au tiers-monde. Malkin s’élève contre la naturalisation automatique des enfants nés aux Etats-Unis et contre la prolifération des villes-sanctuaires où pullulent illégaux, trafiquants et tueurs. « Deux cancers, tempête Malkin, au centre d’une guerre. La nôtre. Une guerre pour sauver la souveraineté américaine. »
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Deux exemples à suivre. Qu’en dis-tu, Peggy-Marlène ?