Médias. RTS, Forum : Débat sur le retour en Suisse des djihadistes ayant la nationalité suisse

Est-il possible de les juger d’une manière équitable sur place ?

Débat entre Frédéric Borloz, conseiller national PLR Vaud, et Manon Schick, directrice d’Amnesty International Suisse.

Cenator : Manon Schick est imposée à la population, une fois de plus, en tant qu’actrice politique obligée, ayant un pouvoir décisionnel équivalant à celui d’un élu.

Alors qu’en Suisse, cette situation est présentée au public comme une évidence allant de soi, en Hongrie les débats sont vifs à ce sujet.

Hier, Zoltan Kovacs a donné une interview à la TV hongroise, « Les ONG et les burocrates de l’UE veulent consacrer encore plus d’argent et de facilités aux migrants ». Kovacs a qualifié les ONG de destructeurs de la démocratie en la contournant, en se positionnant comme des juges moraux suprêmes, comme des ayatollahs, sans que qui que ce soit ait voté pour elles. Elles sont toutes acquises à l’idéologie de la société ouverte et aux réseaux de Soros et de ses semblables. Leurs sources de financement sont hors contrôle, leurs accointances avec la politique engendrent une forme de corruption car ce sont des postes très prestigieux, avec des salaires de ministres. De plus, ces postes disposent d’un statut, d’une aura, qui les mettent au-dessus des lois.

Pour les Hongrois, il est incompréhensible que la population se laisse faire à ce point, ils ne peuvent pas croire que le monde libre s’est laissé embobiner au point de ressembler aux pays communistes au temps où il n’y avait que la Pravda et ses dérivés médiatiques.

En ce qui concerne le financement des ONG par l’UE, en 2017, il était de 34,4 millions de dollars et il est passé, en 2018, à 63,3 millions de dollars. Ces montants sont bien supérieurs aux aides fournies aux pays touchés par des guerres ou des catastrophes naturelles.

Zoltan Kovacs souligne que le Parlement européen, tout comme les ONG, fonctionne en contournant la démocratie. À partir d’intérêts communs, ils se sont associés en vertu de leurs idéologies pro-migrantes et anti-israéliennes.

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Lien vers l’émission RTS - Forum

Journalistes : Esther Coquoz et Renaud Malik

Manon Schick : [...] Ça peut paraitre logique de récolter les preuves sur place. Mais leur système de justice est complètement détruit et en plus, ces pays, recourent à la peine de mort. Donc les djihadistes suisses ne pourront pas être jugés équitablement. Il faut alors au moins aider les Irakiens à les juger équitablement. Et si ce n’est pas garanti, alors il faut les rapatrier et les juger en Suisse

Renaud Malikle journaliste rompu aux questions qui suggèrent les réponses :
Il n’y a pas de garantie qu’ils seront jugés d’une manière équitable par les Kurdes, ou pire encore, par Bachar el-Assad ?

Manon Schick : Un jugement sur place est important pour les victimes. Mais la Suisse a déjà rapatrié des criminels de guerre. Par exemple un génocidaire d’Ouganda a bien été jugé chez nous pour éviter une condamnation à mort. Et il purge sa peine en Suisse.

Et en plus, ces pays ont trop de monde à juger sur place et ces djihadistes ne viennent pas des pays où ils se trouvent.

Ils sont partis avec beaucoup de propagande dans la tête, même si cela ne les excuse pas.

Est-ce qu’ils ont une aide diplomatique de la part de la Suisse ? Et Manon Schick rappelle que tel est le rôle de la Suisse, lorsque ses ressortissants sont dans une situation délicate, pour un jugement équitable et leur éviter la torture.

Frédéric Borloz attire l’attention sur le risque du tourisme de la délinquance, au vu de la clémence de notre justice et du confort de nos prisons.

Esther Coquoz : Mais il y a aussi les femmes et les enfants ! Karin Keller-Sutter(*) parle des femmes et des adolescents extrémistes.

Frédéric Borloz : Il y a mineur et mineur. Karin Keller-Sutter a raison. Un jeune qui a pris les armes et commis des crimes doit être jugé, contrairement aux enfants qui n’ont rien fait.

Manon Schick repart dans son combat contre le dragon, elle est en terrain conquis. Elle refuse toute distinction entre enfants en bas âge et combattants adolescents : tous doivent être considérés comme mineurs, jusqu’à 18 ans. (Ndlr : quand il s’agit du droit de vote, la gauche voudrait au contraire abaisser l’âge de la majorité.) Pour elle, c’est une question de principe. La convention des droits de l’enfant s’applique à tout mineur.

Les enfants djihadistes ont été entraînés, ont appris comment pratiquer les décapitations et les amputations. Par conséquent, pour Manon Schick, ces enfants-soldats ont droit à la protection. Il est impératif de les juger d’une autre façon que des adultes, c’est une obligation pour sauvegarder l’État de droit. Par ailleurs, Manon Schick affirme qu’il est relativement simple d’aller les chercher et les rapatrier en Suisse.

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(*) Ce débat faisait suite à la déclaration de la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter : « Je préférerais que les djihadistes suisses soient jugés sur place »
https://www.rts.ch/info/suisse/10230473--je-prefererais-que-les-djihadistes-suisses-soient-juges-sur-place-.html.

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Le lendemain, l’émission Forum est revenue sur le sujet en invitant un expert en droit international  qui plaide pour que les djihadistes suisses soient rapatriés et jugés en Suisse :
https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/combattants-retenus-a-letranger-quel-role-pour-la-cour-penale-internationale-interview-de-philippe-currat?id=10214761

12 commentaires

  1. Posté par KÜPFER le

    Ces djihadistes ont choisis leurs destins de tuer hommes femmes enfants sans armes pour se défendrent sans aucun état d’âme. ils ont regniés notre pays la Suisse n’est pas responsable de leurs crimes. C’est leur choix! Qu’ils assument leurs actes. La Suisse doit être plus sévère et annuler la nationalité à ces assassins musulmans des innocents!

  2. Posté par Blaise le

    Manon Schick voudrait que les djihadistes aient droit à un procès “équitable”:
    Elle sait pourtant qu’en Suisse, réunir des preuves et des témoins est pratiquement impossible.
    Elle sait aussi que ces gens ne se sont pas préoccupés un instant d’accorder des procès “équitables” à leurs victimes. Elle sait aussi que des “enfants” éduqués par des fanatiques et entrainés à tuer peuvent tuer.
    Mais c’est l’idéologie d’abord, et tant pis pour la réalité.
    Alors c’est OK si Manon Schick prend ses responsabilités : chaque victime de ces éventuels revenants de l’état islamique devra lui intenter un procès en complicité d’assassinat. La peine ? 15 ans par victime. Chiche Madame Schick, vous êtes partante ? Qu’elle s’engage à assumer les conséquences de son idéologie pour une fois.

  3. Posté par Modéré le

    Peine de mort pour tous ces traitres, assassins ou complices, hommes et femmes. Et 10 ans de prison ferme pour tous ceux qui les ont naturalisé.

  4. Posté par Antoine le

    Je cite Mme M. Schick ” … les juger équitablement. Et si ce n’est pas garanti, alors il faut les rapatrier et les juger en Suisse”,
    PAS de rapatriement en Suisse !
    La justice s’applique où les délits ont été commis ! C’est à dire en Syrie !
    Liste non exhaustives des délits :
    – Avoir brûlé ses papiers d’identité
    – Avoir servit militairement une puissance étrangère (Etat islamique – EI)
    – Être devenu un terroriste
    – Avoir torturé des êtres humains (dont le pilote d’avion brûlé vif dans une cage !!)
    – Avoir violé TOUS les droits de l’Homme
    – Avoir tué des personnes sans défense (civil hommes-femmes-enfants) les nombreux charniers retrouvés en Syrie pour preuve
    – etc … etc …
    Il fallait se renseigner AVANR de partir faire le djihad que la PEINE DE MORT est encore et toujours appliquée en Syrie, en Irak, en Iran, etc …
    PAS de retour en Europe !
    Camp de rétention à vie en Syrie ou en Libye.
    Tribunal du genre Nuremberg pour touts ces assassins
    Ce sont des bombes ambulantes !

  5. Posté par leone le

    @Simon Cussonet
    Où est le problème? Tout le monde à droit à un véhicule de luxe à condition qu’il soit payé par les autres. Socialisme pur porc!

  6. Posté par Yolande C.H. le

    Ils sont parti soutenir l’état islamique créé en 2012 et les atrocités commises par ce mouvement étaient largement diffusées, donc accessibles avant leur départ de Suisse. Ils ne peuvent pas affirmer qu’ils ne savaient pas.
    Qu’ils soient jugés par les gouvernements qui ont lutté pour stopper les meurtres immondes (décapitations, immolations, crucifiements, égorgements) et les viols organisés, mineurs y compris, commis contre leurs ressortissants !

  7. Posté par combattant le

    Jamais de retour pour ces CRIMINELS,à juger sur place avec PEINE DE MORT indispensable pour de tels individus.Ce sont des BOMBES à retardement,personne ne veut les voir revenir dans les pays,qu’ils ont MAUDITS avec les armes et leurs crimes.Chose facile à nouveau dans cette Suisse de faire payer les contribuables vaux,vaches à lait en état de soumission à cette GAUCHIASSE MORTIFAIRE financée par le soros en pleine crise de délirium.NON A CETTE EXISTENCE DECADENTE ET INSENSEE.Pauvres humains sont-ils devenus FOUS,je pense que ci!

  8. Posté par Simon Cussonet le

    Dommage que je n’ai pas eu le reflex de faire des photos : hier à Neuchâtel, ils déchargeaient un stand depuis un……Porsche Cayenne !!!…..continuez à donner du pognon à cette bande !

  9. Posté par Maurice le

    Ces djihadistes prétendument suisses sont probablement en majorité des doubles-nationaux. Ne pourrait-on pas n’en prendre que la moitié ? la moitié de chacun bien sûr…

  10. Posté par Socrate@LasVegas le

    “Est-il possible de les juger d’une manière équitable sur place?”
    Fausse question…c’était aux criminels partis “sur place” de se la poser! Ce n’est pas au contribuable suisse de payer pour débattre à l’infini de ces barbares musulmans, qui, seront après une mascarade de justice en Suisse condamnés à des peines RIDICULES comme c’est à CHAQUE FOIS LE CAS pour cause de:
    – manque de preuves (évidemment!)
    – difficultés à rassembler des éléments, témoignages
    – droits de l’homme ne se reconnaissant aucun devoir…A noter que les droits de l’hommes ne s’appliquent pas dans le pays où ces barbares musulmans sont partis torturer au nom de leur secte pédophile…C’est bien pour ça que ces LACHES veulent se faire juger chez nous!

    Ces gens doivent être privé de leur nationalité suisse (ou permis de séjour) et expulsé
    De plus, si leur famille résident en Suisse n’accepte pas la décision du souverain suisse, ils doivent eux aussi être expulsés.

  11. Posté par bonardo le

    Pauvre Madame Manon ,vous avez fumé la moquette ou quoi ,je ne veux pas de ces personnes dans mon pays ,il faut les juger sur place ,ce n`est pas à notre pays de s`occuper de ces personnes ,voulez vous que la population en Suisse se promène avec une arme ? Afin de se protéger ?
    Madame ,avez vous une légitimité pour déclarer de telles absurdités ? Non je ne le pense pas ,par pitié taisez vous ,un grand merci.

  12. Posté par Dominique Schwander le

    1. Un enfant de djihadiste hard qui a commis un crime d’adulte doit être jugé comme un adulte.
    2. Un Suisse ou une Suissesse parti/partie combattre pour une puissance étrangère, par exemple DAECH, doit être jugé/jugée comme un traître à notre patrie. Ils ont choisi leur camp en connaissance de cause après avoir abandonné la Suisse; il n’y a aucune raison de demander leur extradition, qu’ils soient jugés sur place par ceux qui les ont fait prisonniers.
    Tant que notre AVS est en déficit, il n’y a aucune raison de dépenser sans logique l’argent des contribuables suisses!

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