Alors que dans les pays scandinaves un ministre peut être amené à démissionner pour s’être fait payer un simple bouquet de fleurs, en France, en 2019, on peut être nommé au Conseil constitutionnel – à 73 ans ! – alors que l’on a été condamné par la justice à une peine de prison ! C’est ce qui nous arrive aujourd’hui avec le cas Alain Juppé, que toute la classe politique au pouvoir salue ! Tout ceci bien évidemment en touchant des salaires mirobolants versés par le Trésor public alimenté par les pauvres contribuables que nous sommes !
Saluée par une large partie de la classe politique, la nomination d’Alain Juppé au Conseil constitutionnel va assurer des revenus exceptionnels à l’ex-Premier ministre, âgé de 73 ans.
Et ce, jusqu’à son 82ème anniversaire.
Alain Juppé rejoint les sages. Désigné par le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, en vue d’intégrer le cénacle des membres du Conseil constitutionnel, Alain Juppé a fait ses adieux à la mairie de Bordeaux, jeudi 14 février. La fin d’une époque pour l’ancien complice de Jacques Chirac, très ému de quitter les Bordelais. Au Conseil constitutionnel, Il pourra mettre à profit sa longue expérience politique afin de veiller au respect du texte fondateur de la Ve République. Alain Juppé siègera notamment en compagnie de l’ancien ministre Jacques Mézard et du sénateur François Pillet, respectivement nommés par Emmanuel Macron et Gérard Larcher, à l’occasion du renouvellement de trois des neuf membres de l’institution.
De la mairie de Bordeaux aux ors du Conseil constitutionnel, l’ancien Premier ministre va voir ses habitudes bouleversées.
Et son train de vie augmenter. Indemnisé à hauteur de 5.600 euros bruts par mois – le barème pour les villes de plus de 100.000 habitants – dans son fief girondin, Alain Juppé va bientôt percevoir une rémunération largement supérieure. En tant que membre du Conseil constitutionnel, ses indemnités s’élèveront ainsi à 13.300 euros nets environ. Une coquette somme qu’il touchera durant l’intégralité de son mandat rue de Montpensier, soit neuf années.
De quoi voir venir… D’autant que « le meilleur d’entre nous » pourra ajouter à cette somme les différentes pensions liées à ses anciens mandats : maire de Bordeaux, député, adjoint au maire de Paris… Grâce à son nouveau statut de « sage », Alain Juppé aura le droit de cumuler son salaire avec l’ensemble de ses pensions, sans plafonnement.
Barthélémy Philippe – Capital
Extrait de: Source et auteur
C’est surtout qu’il a fait son temps et qu’ils l’écartent
Ali Juppé : le C.C. est un promenoir d’islamophiles !