Donald Tusk a évoqué la ce 6 février «la place spéciale en enfer» réservée à «ceux qui ont fait la promotion du Brexit sans même l'ébauche d'un plan pour le réaliser en toute sécurité», alors que le flou règne sur la forme qu'il va prendre le 29 mars.
I've been wondering what that special place in hell looks like, for those who promoted #Brexit, without even a sketch of a plan how to carry it out safely.
— Donald Tusk (@eucopresident) 6 février 2019
Il n'en fallait pas davantage pour déclencher une violente riposte de l'autre côté de la Manche. «Donald Tusk montre une fois de plus son mépris pour les 17,4 millions de personnes qui ont voté pour échapper à la corruption de l'UE [lors du référendum de juin 2016]», a déclaré Sammy Wilson, un porte-parole du DUP, le parti ultra-conservateur nord-irlandais, qualifiant le président du Conseil d' «euro-maniaque démoniaque». Sur le même ton, le champion du Brexit Nigel Farage a estimé que la sortie de l'UE permettrait de libérer le Royaume-Uni de ces «tyrans arrogants et non élus». «C'est plutôt le paradis pour moi», a ajouté l'ancien patron de l'Ukip, le parti europhobe et anti-immigration, sur Twitter.
After Brexit we will be free of unelected, arrogant bullies like you and run our own country.
Sounds more like heaven to me. https://t.co/pTOEmKWJpn
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 6 février 2019
L'affaire est même remontée jusqu'au Parlement de Westminster où le député conservateur Peter Bone, un eurosceptique, a interpellé le président de la Chambre des Communes John Bercow. «Je ne me souviens pas qu'un président ait insulté les membres de cette Assemblée, les membres du gouvernement et le peuple britannique de cette façon», s'est indigné le parlementaire, avant d'écouter la réponse un brin moqueuse de John Bercow. «J'ignorais jusqu'à présent que [Peter Bone] était quelqu'un de si sensible, une sorte de fleur délicate», a taclé ce dernier.
Les opposants au Brexit n'ont pas manqué non plus de rebondir sur le sujet, et ont repris à leur compte l'accusation d'impréparation formulée par Donald Tusk. «Il n'y que la vérité qui blesse, n'est-ce pas ?», a souligné la députée écossaise Joanna Cherry (SNP, europhile) à propos des réactions courroucées des partisans du Brexit. «Une place spéciale en enfer pour les partisans d’un Brexit sans plan. Merci [Donald] Tusk d'avoir eu le courage de dire la vérité, contrairement à nos politiciens», pouvait-on également lire sur Twitter sur le fil de l'utilisateur Sian Damon.
Le 15 janvier, les députés britanniques avaient massivement rejeté l'accord sur le Brexit négocié par le Premier ministre conservateur Theresa May avec Bruxelles, dans un vote crucial pour l'avenir du Royaume-Uni, à deux mois et demi de la date prévue de sa sortie de l'Union européenne (UE). En difficulté, Theresa May avait néanmoins réussi le 29 janvier, à l'issue d'une séance parlementaire, à convaincre les députés britanniques de lui laisser renégocier l'accord de Brexit avec les Vingt-Sept pays de l'UE.
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Extrait de: Source et auteur
Quand on divorce, on divorce. Donc l’Angleterre renvoie à l’Europe les millions de musulmenteurs (taqyia obligatoire envers les chrétiens) que les juges mahométans des droits de l’homme ont imposé à l’Angleterre, ainsi que la facture pour les avoir nourris logés et soignés.
Mais surtout, on fait un deal avec Trump pour basculer tous les contrats EU vers les USA.
On ne perd surtout jamais de temps à discuter avec ces dictateurs menteurs non élus mais corrompus de l’EU!
Ce n’est rien à côté de l’enfer que doivent vivre les Européens sous la férule de Bruxelles. Ces parlementaires de pacotille, élus par personne, totalement hors-sol, feront de magnifiques pogroms et flamberont tel un feu de joie . Ce sera la seule satisfaction que le peuple tirera de ces parasites professionnels.