5 commentaires

1. Puisqu-on parle du respect de la loi, avez-vous jamais pensé à la non-existence en Suisse d’une véritable réglementation en ce qui concerne la protection des travailleurs qui assurent le nettoyage des lieux publics et pas seulement. Un patronat impitoyable, le non-respect des travailleurs, des salaires misères( dumping salariél), des horaires très difficiles. En tout une vie dehors toute dignité humaine. Entre parenthèses notons le même statut pour les travailleurs de la restauration, les aides-soignants, les travailleurs agricoles, etc.( You name it). L’installation des gens du voyage dans certains périmètres est une gifle pour une bobocratie qui s’en fiche avec arrogance de leurs esclaves. Le peuple suisse s’est trop habitué avec cette situation c’est-à-dire locataires à perpétuité dans les immeubles de leurs “seigneurs” qui sont très cyniques et traitent leurs semblables humains avec dédain considérant les membres du “troupeau” comme des objets jetables. Le même patronat se permet de professer des menaces genre: si ça vous ne convient pas on va amener de gens qui acceptent à travailler pour 2-3 balls /heure. Merci, non. Saviez-vous que des membres de l’élite payent l’hypothèque pour des maisons luxueuses en dessous d’un loyer pour des apparts – limite où y s’entassent les ouvriers. Et n’exagérons pas, la Suisse n’est pas du tout sale par rapport même aux pays tout aussi “civilisés”. L’existence des gens du voyage est une réalité indéniable et dans l’actuelle crise de l’immobilier, ces individus montrent réellement une possible alternative de se loger.
   Quant au non-respect des normes d’hygiène, vous pouvez vous rendre dans certaines boîtes de nuit où le”succès” de l’établissement fait qu’on puisse marcher dans la pisse. Malgré cela, la “noble” institution continue d’y fonctionner et son public ce ne sont pas les gens du voyage mais des jeunes, poches bien garnies- les futurs bobocrats, qui se défoulent avec nonchalance. Et comme le suisse d’en bas est soit trop fatigué pour faire ces boulots, soit trop vieux, on fait venir dans le mirage suisse des nouveaux serfs prêts aux sacrifices. Passées quelques années on s’en débarrasse d’une partie d’entre eux également pour le profit et le bonheur de plus riches. Sinon la Suisse peut choisir de fermer boutique pour le reste du monde mais de la faire d’une manière correcte. Grâce à la liberté quasi ilimitée du commerce la Suisse profite en bonne partie des meilleures ressources naturelles et materieles du monde entier. Toutefois les ressources humaines sont infinitement plus précieuses( n’est ce pas? ) donc il faut les considérer ainsi. Dans l’option du “fermer boutique” la Suisse va être capable de fournir le nécessaire vivre pour toute sa population par des ressources propres? Impensable.
   La plupart de ces ressources naturelles proviennent des pays ou des autres “seigniors” ou les mêmes privent la population locale, alors ces locaux vont essayer de ” fuir” vers des horizons apparemment plus doux. Pervers jeu de manipulation, mais subtilement mené. Avoir accepté la mondialisation et ses avantages la Suisse se voit confrontée d’accepter les inconvénients. Les gens du voyage y font partie. Sarko a essayé de s’en débarrasser en France mais les malins se sont revenus. Trump veut bâtir un mur. On va revenir aux murs? Vont-ils couter plus cher que quelques “places aménagées”? Ou c’est de la pure propagande réellement populiste puisque même un gouvernement exclusivement à la UDC pour résoudre les diverses priorités va faire appel au patronat, qui va amener des Portugais, des ex yougoslaves, etc. Et comme ceux-ci naturellement vont prendre des racines… . Une Suisse 100% de souche n’est-elle pas une Suisse d’autrefois, prépondérante paysanne? Apparemment oui. Laissons les reveries, notre temps actuel est celui du travailleur agricole, donc un outil, pas un être identitaire. Les nombreux suicides montrent clairement le refus de la classe paysanne( ou ce qui reste) de devenir un outil globalisant. Malheureusement, en Suisse, et pas seulement, cette classe devient une minorité. à qui la faute ? Surement pas à cause des gens du voyage. Essayons d’y voir clair et de ne pas se souler avec de l’eau tiède.

2. Avec le temps, les libertés de la majorité se restreignent. Chaque année, les classes laborieuses ont à faire face à de nouveaux interdits et à de nouvelles obligations. Les trois quarts des écrits, des bandes dessinées et des caricatures des années 1970 à 1990 seraient interdits aujourd’hui. Le politiquement correct, le sexisme, le racisme et le féminisme outrancier vont nous étouffer.

3. Lorsqu’une certaine population (minoritaire) ne respecte pas les lois communales, cantonales et fédérales concernant :
   – L’usage de WC
   – Le recyclage des déchets (genre pollution de l’environnement)
   – L’utilisation de parcelles privées (genre violation de domicile)
   – etc …
   Les jeunes UDC l’ont fait savoir à leur manière, ce qui a déplu à l’association Sinti et Roms de Suisse.
   Comment faire pour que le message passe au niveau de ces ”gens du voyages” ?
   Apparemment l’éducation et le respect des lois, ils ne connaissent pas ou peu …
   La mise en pratique est une chose basique et primordiale.
   On voit la polémique et la levée de boucliers au Mont-sur-Lausanne pour la création d’une place aménagée pour les ”gens du voyages” à 600’000.– Frs (payé par le con-tribuable).

4. Ils auraient mieux fait de publier une photo, tellement plus simple et réaliste.
   Et pendant ce temps Burki peut dessiner ce qu’il veut.

5. Pourtant un grand nombre d’articles de presse nous décrivent exactement cette situation.