Les Américains derrière Trump pour sécuriser la frontière

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Correspondant permanent aux Etats-Unis – L’establishment libéral et les démocrates élus se sont montrés incapables de convaincre les Américains que la massive immigration illégale et la violence des trafiquants de drogue le long de la frontière méridionale des Etats-Unis étaient une crise fabriquée de toutes pièces par le président Donald Trump. Le très récent sondage de l’université Quinnipiac le prouve. 54 % des personnes interrogées le rejoignent lorsqu’il affirme que la porosité chronique de cette frontière crée des troubles et des drames dont le nombre et la gravité sont sans équivalent, à cet endroit, dans l’histoire du pays. Les projections montrent que si rien ne change, plus de 600 000 illégaux pourraient en 2019 pénétrer aux Etats-Unis – un record depuis près de vingt ans. Et les 73 000 résidents dans ce pays morts d’une overdose l’an dernier – trois fois le nombre des victimes du terrorisme mondial – attestent également d’une terrible réalité.

Déni des faits

Une réalité que nient Nancy Pelosi et Chuck Schumer, les deux dirigeants démocrates au Congrès. Pour eux, le nombre ahurissant des victimes, le témoignage des responsables de terrain, la hausse menaçante des bilans constituent la savante manipulation d’un président en manque d’arguments politiciens. Ce déni des faits corrode même les démocrates dans leur propre bastion. Le sondage de Quinnipiac souligne en effet que, parmi les sondés pourvus de diplômes universitaires – une fraction de la société que la gauche s’est fièrement appropriée –, 51 % reconnaissent la présence d’une crise. Autre révélation : un quart de ceux qui ont voté en 2016 pour Hillary Clinton – ce qui n’est pas rien – acceptent le raisonnement de Trump sur ce sujet. Mieux : en 2017, 29 % des indépendants l’approuvaient. Ils sont aujourd’hui 40 %. L’affaire est entendue : les ténors de l’opposition et 95 % des médias penchent du côté du mensonge car épouser la vérité reviendrait à admettre la nécessité d’un mur frontalier. Or, le globalisme n’en veut pas.

Longue impasse

Cependant, le bras de fer Trump-démocrates qui dure depuis 27 jours en paralysant une partie du gouvernement fédéral laisse percer quelques signes d’essoufflement dans les rangs de la gauche. Tous ses élus ne suivent pas aveuglément l’entêtement sectaire de Pelosi et Schumer. Une dizaine d’entre eux ont pris contact avec la Maison-Blanche après avoir exprimé leur souhait de sortir enfin d’une aussi longue impasse. Amorce d’un timide dialogue ? Quelques milliards pour le mur en échange d’une amnistie pour les jeunes illégaux ? On le murmure. Des deux côtés, les positions officielles n’ont pas bougé d’un pouce tandis que Trump menace toujours de déclarer la frontière sud une « urgence nationale », ce qui lui permettrait de construire 1 600 kilomètres de mur sans l’approbation du Congrès. Une solution extrême qui pourrait passer pour du bluff – un moyen de pression chez ce joueur dans l’âme. Mais comme toujours, un doute existe. Et c’est justement sur ce doute que s’appuie Trump.

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3 commentaires

  1. Posté par viracocha le

    C’est tellement simple et bon marché de sécuriser la frontière : deux rangées de barbelés espacées de 10m et quelques mines entre elles. Peux-t-on réver plus efficace ?

  2. Posté par G. Guichard le

    Le problème de Trump, c’est qu’il a donné un coup de pied dans la fourmillière et qu’ensuite, après deux ans, il a fait voter la fourmillière

  3. Posté par miranda le

    Les américains, on subi avant nous le plan mondialiste et son lot d’ expériences possibles et inimaginables visant à les mener à un niveau de vie très bas et à la soumission. Ils ont eu une longueur d’avance sur nous et savent maintenant se préserver de la menace.
    Car les mondialistes adorateurs du profit sont vraiment la plus grande menace qui puisse peser sur l’Amérique et sur le monde.

    Il n’y a qu’une personnalité comme Trump pour avoir su “remettre les choses à l’endroit”.

    Aujourd’hui, c’est en Europe que “le programme” semble vouloir se dérouler. Toutes leurs stratégies comme les délocalisations à outrance et les plus dangereuses , l’immigration-invasion, l’islamisation d’une société d’origine chrétienne pour affaiblir en “tout”, les citoyens européens, nous obligent à rester vigilants et REACTIFS.

    Car nous n’avons pas l’équivalent d’un TRUMP pour le moment. Disons que faute de ne pas ‘avoir eu un TRUMP, nous avons un groupe humain d’un tempérament aussi lutteur, “les gilets jaunes”.

    Mais partout où les adorateurs du profit SEVIRONS, il y aura la naissance de grands politiciens OPPOSANTS ou des mouvements de masses en colère. Simplement parce que nous sommes en face d’êtres qui ont perdu leur humanité. Donc qui ne savent PLUS où se situent les limites et ne peuvent pas imaginer un projet simplement humain pour nos sociétés..

    ET les adorateurs du profit nommerons cela : “le fascisme”. Toujours fidèles à leur pratique : l’inversion accusatoire. C’est d’ailleurs ce que ne cessent de pratiquer les “ruminants de l’insatifaction dans la défaite ” que sont les démocrates.

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