L'homme fort du gouvernement italien, Matteo Salvini, a annoncé le 10 janvier avoir proposé un «programme commun» pour l'Europe au chef du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski, dans l'optique des élections au Parlement européen en mai.
Si ce programme «n'existe pas» encore, le chef de la Ligue et ministre italien de l'Intérieur a précisé, lors d'une conférence de presse le même jour à Varsovie, être d'accord «à 90%» avec Jaroslaw Kaczynski. Un seul sujet n'a pas été abordé, a fait savoir Matteo Salvini : les sanctions contre la Russie, dont il doute de l'efficacité.
Les pactes, il vaut mieux les présenter avant les élections, et non après
«J'ai proposé, afin de dépasser les différences entre partis, différences dues à des raisons de géographie et de tradition culturelle, un contrat pour l'Europe, un pacte pour l'Europe, qui n'existe pas encore, je ne suis pas venu avec un produit déjà fini», a détaillé le ministre italien de l'Intérieur. Quelle forme prendrait-il ? Selon Matteo Salvini, il pourrait s'agir d'un «pacte pour l'Europe» en dix points. Les populations des différents pays européens décideraient ensuite «s'ils sont d'accord ou pas d'accord» avec ces propositions. «Nous y travaillerons dans les prochains jours. Avant les élections. Les pactes, il vaut mieux les présenter avant les élections, et non après», a-t-il encore fait savoir.
L'Italie et la Pologne, «protagonistes du nouveau printemps européen» selon Salvini
Déclarant espérer qu'une alliance de «tous ceux qui veulent sauver l'Europe», occupera la deuxième ou même la première place au sein du Parlement européen, il a répété qu'il était temps «de remplacer l'axe franco-allemand par un axe italo-polonais», et qualifié de «vrais eurosceptiques» ceux qui ont gouverné l'Europe ces dernières années.
Selon la porte-parole du PiS polonais, Beata Mazurek, la rencontre Salvini-Kaczynski «a ouvert le chemin à des contacts ultérieurs» et permis d'aborder «des questions faisant l'objet de divergences» entre les deux partis.
Dès le début de sa visite de quelques heures à Varsovie, il Capitano avait affirmé que l'Italie et la Pologne seraient les «protagonistes du nouveau printemps européen» qu'il appelle de ses vœux pour réformer l'Union européenne. Il s'adressait aux médias à l'issue d'une rencontre avec le ministre polonais de l'Intérieur, Joachim Brudzinski.
Son homologue polonais a souligné de son côté que l'Italie et la Pologne étaient d'accord sur presque tous les sujets abordés. Les deux pays, a-t-il insisté, «ne comptent pas quitter l'Union européenne» car ils sont «partie intégrante de l'Union». Ils souhaiteraient au contraire la «renforcer», en «améliorer la sécurité» et la «réformer» afin qu'elle soit «plus proche des citoyens que des élites».
Matteo Salvini, qui a le rang de vice-Premier ministre, a également rencontré lors de sa visite en Pologne le chef du gouvernement conservateur, Mateusz Morawiecki. Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, celui qui dirige l’exécutif polonais avait auparavant souligné la proximité des positions entre Rome et Varsovie.
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Extrait de: Source et auteur
Si c’est une EUROPE qui n’éparpille pas nos nations “en puzzles éclatés”, comme prévu, on en sera bien heureux. Une Europe des nations fédérées, autonomes et solidaires en quelque sorte.
Bon maintenant, soyons prudents. Nous avons vu la réponse de ceux qui gouvernent “en coulisses” derrière Mr MACRON. Ils ont opté pour une réponse violente aux manifestations des gilets jaunes. ET aucune générosité en réponse à leurs demandes.
Alors les priver de leur “petit micron” à la tête de l’Europe, alors que leur goût de la toute puissance n’a ni limite, ni raison, ça va engendrer UNE REPLIQUE. Nous ne sommes pas face à des gens “réagissant comme le commun des mortels”.
Je souhaite à Mr SALVINI de trouver les moyens de résister. (L’absence de Mr ORBAN dans cette initiative nous étonne)
Seront-ils appuyés par Trump? Saisir cette opportunité est important avant que ne reviennent d’ici quelques années, les démocrates au pouvoir, car leur programme n’est et ne sera que celui des banquiers mondialistes.