La justice belge a ordonné à l’État de faire le nécessaire pour rapatrier des enfants de djihadistes qui se trouvent actuellement dans un camp en Syrie.
Un juge des référés du tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles a pris le contre-pied d'un arrêt rendu cet été par la cour d'appel, qui avait rejeté la requête de deux mères de trois enfants chacune.
Ce juge a estimé qu'au nom des intérêts des enfants, l’État belge devait prendre «toutes les mesures nécessaires et possibles» pour les faire revenir, selon une copie de la décision transmise à la presse.
Il a donné à l’État 40 jours pour s'exécuter, sous peine d'une astreinte de 5000 par jour et par enfant, et proposé une série de mesures concrètes pour aboutir.
Ainsi, l’État belge est invité, pour prendre contact avec les autorités du camp, à recourir, si besoin est, «au personnel diplomatique et/ou consulaire d'un autre État de l'UE». Il doit délivrer les papiers d'identité nécessaires, y compris aux deux mères, qui doivent pouvoir envisager le voyage avec les enfants dans un cadre «sécurisé», sans être forcées de fuir, est-il souligné.
Des jeunes enfants
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Il y a deux mois, à Bruxelles, un représentant des autorités semi-autonomes kurdes de Syrie avait dénoncé le refus des pays européens de reprendre leurs ressortissants membres du groupe État islamique détenus par leurs forces.
«Ils nous laissent supporter ce fardeau», avait déploré ce dernier, soulignant que 584 femmes et 1250 enfants avaient été placés dans deux camps.
Dans le cas jugé à Bruxelles, les six enfants âgés de 0 à six ans et leurs deux mamans âgées de 25 et 26 ans sont hébergés dans le camp de réfugiés à Al-Hol, dans le nord-est de la Syrie, à quelques kilomètres de la frontière irakienne.
«Ils n'ont aucune liberté de mouvement», a expliqué à l'AFP Anouk Devenyns, la porte-parole du tribunal néerlandophone de Bruxelles.
Et même si leurs mères sont incarcérées à leur retour en Belgique, «un contact restera possible» avec les enfants dans de meilleures conditions qu'actuellement en Syrie, a fait valoir la magistrate.
En proportion de sa population, la Belgique a été un des tout premiers pourvoyeurs de combattants étrangers pour le djihad en Syrie, avec plus de 400 départs d'adultes recensés depuis 2013. (nxp/afp)
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Quand va-t-on mettre fin au gouvernement de ces juges que personne n’a élus ?
Les articles des droits de l’homme sont écrit de façon très succinctes et vagues, et laissent un grande marge à l’appréciation des juges. A l’époque on pensait qu’ainsi chaque pays pourrait les interpréter à sa manière, c’était une façon de ne pas interférer avec la souveraineté des Etats, en posant un standard minimum. Mais voilà, le pouvoir a été pris par des juges qui s’assoient sur l’esprit de ceux qui ont écrit ces lois, et qui se permettent de les interpréter de manière militante. Le risque c’est que à force d’interprétation abusive, nous en venions à remettre en cause les droits de l’homme, alors qu’ils ont pourtant représenté une avancée dans la protection de la dignité humaine. Il faut destituer ces juges, ils n’ont pas à n’ont pas à interpréter les articles vagues de la convention des droits de l’homme à contrario du bien commun. Imaginez-vous si les nazis avaient pu utiliser ces juges et arguer de leurs “droits” à une vie de famille, à la liberté ? Il faut aussi que ces femmes soient jugées de façon exemplaire, pour “intelligence avec l’ennemi” avec des peines très lourdes, ce qui leur passera l’envie de revenir en Europe.