Une migrante est décédée mardi, après que la marine marocaine eut ouvert le feu sur un «go fast» piloté par des passeurs en Méditerranée.
La Marine royale marocaine a ouvert le feu mardi sur une embarcation de migrants en Méditerranée qui refusait de répondre à ses sommations, faisant un mort, une Marocaine de 22 ans, et trois blessés, dont un dans un état critique.
Migrants «pas visibles»
La Marine a été «contrainte» d'ouvrir le feu sur un «go fast» (puissante embarcation à moteur), piloté par un Espagnol qui «refusait d'obtempérer» dans les eaux marocaines au large M'diq-Fnideq (nord), ont annoncé les autorités locales dans un communiqué.
Quatre migrants, qui se trouvaient à bord, ont été blessés, dont une Marocaine qui a succombé à ses blessures à l'hôpital, a précisé un représentant des autorités locales joint par l'AFP.
Ils «voyageaient couchés et n'étaient pas visibles», selon la même source.
La personne décédée avait 22 ans et était originaire de Tétouan (nord), a déclaré à l'AFP le président de l'Observatoire du nord pour les droits de l'Homme Mohamed Benaïssa, basé à Fnideq.
Les deux autres blessés sont originaires de la même ville, a-t-il précisé. Le troisième blessé vient d'Al-Hoceïma, la capitale régionale du Rif (nord) et se trouve dans un «état critique, le bras amputé» et a été transféré à Rabat, a indiqué M. Benaïssa.
Au total, quelque «25 personnes naviguaient à bord du bateau, dont les passeurs qui sont espagnols», a-t-il souligné.
Le pilote espagnol n'a pas été touché par les tirs et a été arrêté, a déclaré le représentant des autorités locales. Une enquête a été ouverte.
7'100 Marocains depuis le début de l'année
Depuis début 2018, l'Espagne a enregistré plus de 38'000 arrivées par voie maritime et terrestre, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les autorités marocaines ont pour leur part indiqué avoir fait avorter 54.000 tentatives de passage vers l'Union européenne, depuis janvier.
Ces tentatives ont concerné 7'100 Marocains à fin août 2018, selon des chiffres présentés jeudi dernier par le porte-parole du gouvernement marocain.
Depuis début septembre, les réseaux sociaux marocains sont inondés de vidéos montrant des jeunes Marocains en route vers l'Espagne à bord de bateaux pneumatiques.
[...] (nxp/afp)
La marine royale marocaine fait son devoir en tirant sur un bateau dont elle ne voit qu’un pilote refusant de décliner son identité ; elle évite donc d’atteindre ce seul être humain visible, et peut penser à bon droit que ce bateau qui essaye de lui échapper est plein de marchandises de contrebande. Il est donc normal que cette marine tire dans la direction de la coque sans savoir qu’y sont couchés-cachés des immigrants. Un pilote devrait savoir que s’il n’obtempère pas aux ordres donnés par la marine du pays dont il traverse les eaux peut voir son bateau légitimement coulé. La marine royale du Maroc s’est ainsi comportée de façon plus que correcte, mais on voit déjà venir tous les crieurs immigrationnistes la traitant d’assassine.
Refus d’obtempérer à des sommations dans les eaux territoriales d’un pays, faites par la Marine de ce pays ? C’est de la piraterie. Donc canonnade très légitime. Il n’y a rien à dire, sinon que c’est bien fait. Le socialisme Espagnol et les pro-invasion de Bruxelles ont encore tué. Le plus souvent ils tuent par djihadistes importés, cette fois c’est par arraisonnement refusé. Bravo, l’Urope de la Bande des Trois (Junker, Merkel, Macron).
A Enfin,faites-moi COULER CES RAFIOTS ! C’est pas la force hélas qu’il faudra dorènavant montrer NOTRE RAZ-LE -BOL de cette INVASION de BARBARES champions du couteau et de la machette,en plus du VIOL et du pillage de NOS CAISSES SOCIALES. C’est une GUERRE qui est menée dans CETTE EUROPE LAXISME GAUCHISTE-BOLCHEVIQUE !