Moscou répond à la Suisse qui croit que le pays compte de plus en plus d’«espions» russes

Moscou a vivement protesté contre les médias suisses qui ont fait état d'une activité croissante des services secrets russes dans le pays, indiquant qu'il n'acceptait pas «de telles accusations dénuées de tout fondement» qui étaient «loin de servir les relations russo-suisses».

La Russie a déclaré que les affirmations de certains médias suisses, notamment les déclarations de personnalités officielles sur une activité croissante des services secrets russes dans le pays, étaient dénuées de tout fondement.

«Notre pays s'est vu adresser des appels "à mettre immédiatement fin aux activités illégales sur le sol suisse" et s'est vu menacé d'un durcissement de la procédure d'accréditation des diplomates russes devant travailler en Suisse», a indiqué le département de l'information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères au sujet des «insinuations antirusses dans les médias suisses».

«Nous n'acceptons pas de telles accusations dénuées de tout fondement. L'attisement de l'hystérie "d'espionnage" sans aucune preuve est loin de servir les relations russo-suisses qui ont toujours été bâties sur la base de la confiance et du respect mutuels. Nous espérons que Berne retournera à une approche responsable de l'édification de la collaboration bilatérale», a souligné le ministère russe.

La Suisse «ne tolère pas» l'«escalade» de «telles activités en Suisse», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, évoquant «l'espionnage» russe sur le territoire helvétique.

«Nous avons déjà eu des contacts bilatéraux à différents niveaux, à plusieurs reprises cette année, pour leur dire clairement que nous ne tolérons pas de telles activités en Suisse. Je dois voir la semaine prochaine le ministre des Affaires étrangère russe et je lui dirai de suite», a-t-il déclaré, selon la presse suisse, à la radio alémanique SRF.

Le ministre a également averti que la Suisse n'avait pas accrédité «certains diplomates russes ces dernières semaines», tout en assurant vouloir poursuivre un «dialogue ouvert mais aussi critique avec la Russie».

Le 15 septembre, les journaux suisses du groupe Tamedia ont annoncé que deux espions russes présumés avaient été arrêtés aux Pays-Bas sur des soupçons de piratage du Laboratoire de Spiez puis renvoyés en Russie au printemps. Ils sont aussi soupçonnés d'une tentative de cyberattaque contre l'Agence mondiale antidopage (AMA) à Lausanne.

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6 commentaires

  1. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Notre pays a toujours dénoncé et combattu l’espionnage d’où qu’il vienne, que ce soit de nos voisins, des États-Unis ou de la Chine. Pourquoi devrait-il faire profil bas devant la Russie ?
    Toutes les grandes nations d’adonnent à l’espionnage, y compris la Russie !
    Si la Suisse n’a pas à “devenir une province gouvernée par l’UE” ou à se soumettre à la puissance américaine, faudrait-il pour autant que notre pays devienne une province de la Russie ?
    Les États n’ont pas d’amis, seulement des intérêts.
    Méfions-nous des amis et, surtout, des faux amis, en l’occurrence de l’amitié très intéressée des Russes pour ses petits voisins d’Europe !

  2. Posté par aldo le

    Quand nos écolo-pastèques et autres gauchisants fréquentaient leurs amis soviétiques qui les subventionnaient, comme le font aujourd’hui les islamistes, ils n’étaient pas aussi regardant sur les espions soviétiques. Voyages d’agréments à l’Est, datcha, voitures avec chauffeurs, plages de la mer noire, massage chez la doctoresse Aslan pour cures de rajeunissement en Roumanie, prostituée ou prostitués pour mieux les piéger et les tenir en laisse. Là, pour nos bonnes consciences de la SSR TSR c’était bouche cousue et propagande assurée pour les paradis soviétiques de ceux qui ont pris les commandes de l’U€ rss justement. Le monde change, mais les profiteurs sont toujours là, les mêmes prêts à continuer de déverser de la propagandes staliniennes.

  3. Posté par Diablotin le

    Qu’il y ait des espions russes en Suisse, qui peut s’en étonner? Comment faire la différence entre un diplomate et un espion? Et le plus dérangeant: combien il y a-t-il d’espions américains et israéliens dans notre pays??? Avec la présence de l’ONU, de l’OMC et d’autres organisations internationales à Genève, il est évident que tous les pays ont des agents de renseignement en Suisse, rien de nouveau, cela fait une éternité que ça dure! La question étant, pourquoi s’en prendre à la Russie???

  4. Posté par Fleeps le

    Juste Myrisa Jones

  5. Posté par thomas le

    Quelle comédie ! C’est vrai, quand on est espionné par ses propres partenaires comme les USA et l’Allemagne on se soumet. Mais quand c’est la Russie, on hurle avec les loups avec l’aide des médias. Cassis est juste ridicule.

  6. Posté par Myrisa Jones le

    De sales hypocrites les politiciens qui siègent à Bern!
    Et l’espionnage des américains, des allemands et des anglais, entre autre, espionnages qui ont été reconnus il n’y a pas si longtemps que cela… Les fameuses écoutes ont notamment permis aux USA d’attaquer la place financière suisse et rapatrier une grande partie des fonds financiers dans SES paradis fiscaux.
    Mais évidemment, la Russie est plus responsable que les autres comme d’habitude!
    Ces idiots utiles de l’atlantisme, atteint également d’euroïnomanie et d’otanisme aigüs, nous conduisent droit à la catastrophe. Si ces misérables avaient un peu d’intelligence et de c…… -y compris ces dames- ils ne commettraient cet empilement d’erreurs politiques et stratégiques qui vont nous coûter notre souveraineté, notre neutralité, notre indépendance économique et politique. La Suisse va devenir une province gouvernée par l’UE, et surtout pillée par l’UE, car ils ne voient rien venir… Ils se trompent clairement d’ennemi.
    Qu’ils aillent au diable!

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