La citoyenneté européenne
L’UE s’efforce très vraisemblablement d’obtenir avec le contrat-cadre la reprise par la Suisse des règles liées à la « citoyenneté européenne ».
La citoyenneté européenne a déjà permis à l’UE de placer largement ses propres droits au-dessus des droits nationaux des citoyens dans leur pays d’origine. Ainsi, il ne devrait plus y avoir au sein de l’UE des citoyens allemands, français, italiens, polonais, tchèques, etc., mais une seule et unique nationalité européenne coiffant celle dont jouissaient les citoyens dans leur propre pays. Ainsi, la mutation des citoyennes et citoyens suisses en citoyens européens est, à n’en pas douter, l’un des objectifs visés par l’UE avec l’accord-cadre.
Cela impliquerait pour les citoyennes et citoyens suisses une sévère limitation de leur droit de vote et d’élection. La citoyenneté européenne ne tolère en aucune façon une quelconque différence entre les droits des citoyens du propre pays et ceux des citoyens européens habitant en Suisse. Les processus de nationalisation seraient sans objet. Chaque citoyen européen habitant dans un canton suisse, respectivement dans une commune suisse bénéficierait immédiatement du même droit de vote et d’élection que ceux réservés jusqu’alors aux citoyens suisses.
L‘obligation d’indemniser les frontaliers au chômage
La question du droit de vote est pour Bruxelles secondaire – les votations sur des sujets précis n’existent tout simplement pas dans les pays européens. Les citoyens n’y disposent que du droit d’élire leurs représentants.
Un autre aspect de la « citoyenneté européenne » est plus important pour Bruxelles: on travaille actuellement au sein de l’UE à une révision des directives en matière de chômage. L’un des éléments touche les frontaliers devenus sans travail. La révision prévoit que ce ne serait plus au pays de domicile d’assurer les indemnités de chômage mais au pays où ils ont travaillé en dernier. L’introduction de la citoyenneté européenne permet à l’UE de laisser tomber la responsabilité de chaque nation en matière d’obligation d’indemnisation.
La Suisse doit, ainsi le veut Bruxelles, introduire le principe de la citoyenneté européenne afin d’imposer à Berne le paiement des indemnités de chômage pour tout frontalier ayant précédemment travaillé en Suisse.
Ponctionnés et bénéficiaires
Il y a principalement deux pays qui emploient à l’intérieur des frontières nationales bien davantage de frontaliers qu’ils ne comptent de propres ressortissants travaillant comme frontaliers dans les pays voisins. Ce sont le Luxembourg et la Suisse. Celle-ci employant toujours davantage de frontaliers. En d’autres termes: l’introduction de la citoyenneté européenne permet à l’UE de ponctionner la Suisse au profit de voisins souffrant d’un taux élevé de chômage – L’Italie et la France en particulier.
La Suisse doit jouer le rôle de vache à lait au profit de pays dont l’économie n’est pas en meilleures santé, ceci du fait de l’introduction par des bureaucrates ignorants du fonctionnement des marchés d’une monnaie unique, l’Euro.
Le cadeau de la « citoyenneté européenne » n’est rien d’autre que le véhicule permettant de soustraire annuellement à la Suisse des centaines de millions de soutien aux voisins par le biais d’indemnités versées à d’anciens frontaliers au chômage.
Cette façon de procéder en dépossédant un voisin à l’économie florissante est inscrite par l’UE dans la rubrique « solidarité ».
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