MàJ. Bob Woodward montre l’état de putréfaction de ses neurones, et c’est effrayant

Ndlr. A Comparer avec l’article du journal Le Temps, dit “de référence”,7.9.2018, reproduit ci-dessous. Scandaleux

PUBLIÉ PAR GUY MILLIÈRE LE 7 SEPTEMBRE 2018

J’avais dit ici que dès la fin des funérailles de John McCain, qui ont tourné au meeting politique hypocrite et répugnant, la campagne pour les élections de mi-mandat prendrait un tour intense et abject.

C’est ce qui se passe. Montrant qu’il est devenu un parti putschiste, fasciste, gauchiste et prêt à piétiner tout ce qui peut l’arrêter, le parti démocrate a mis au point une bacchanale digne d’une république bananière au Sénat lors des journées d’audition du deuxième juge nommé à la Cour Suprême par Donald Trump, Brett Kavanaugh. Le respect pour les procédures a été déchiré. Des interruptions systématiques et des insultes émanant de sénateurs démocrates se sont succédé. Des gauchistes hystériques disposés dans la salle ont jeté leur bile en hurlant, dont l’islamiste voilée Linda Sarsour. Brett Kavanaugh est resté impassible, ce qui suffirait à montrer qu’il a du sang froid. Il sera confirmé (et la Cour Suprême sera sauvée pour trente ans au moins), et les Démocrates n’y pourront rien, mais leur comportement et leurs machinations sont éloquents. Je n’ose imaginer que des électeurs sains d’esprit pourraient confier le pouvoir à ces gens là. J’avais dit dès 2008 que Barack Obama avait l’intention de transformer le parti démocrate en un parti putschiste, fasciste et gauchiste, c’est ce qui s’est passé et c’est inquiétant. Le parti démocrate est pris en main par des admirateurs de Hugo Chavez et des frères Castro. Même Nancy Pelosi et Maxine Waters peuvent ici ou là sembler trop modérées et voir les candidats qu’elles soutiennent battus par plus marxistes qu’elles. Aux funérailles d’Aretha Franklin, qui ont eu lieu au même moment que celles de John McCain, le maître pipier Bill Clinton a accepté de partager la scène avec Louis Farrakhan, dirigeant de The Nation of Islam, antisémite virulent, admirateur d’Adolf Hitler, et avec deux autres personnages anti-juifs, Al Sharpton et Jesse Jackson. Comme tout parti putschiste, fasciste et gauchiste, le parti démocrate en vient à dégager de très mauvais parfums, et que des Juifs puissent encore voter pour lui et ne pas voir le rôle croissant qu’y jouent des gens très frelatés est consternant. Que fait encore Chuck Schumer dans ce puant marécage ?.

J’avais dit ici aussi que les grands médias contribueraient à l’intensification de l’abjection, et c’est ce qui se passe aussi. Il est strictement impossible de trouver encore la moindre information sur les grandes chaines américaines, hors de Fox News. Ce fut “Russie, Russie” à chaque seconde pendant un an. Ce fut pendant quelques semaines les affabulations excrémentielles d’un journaliste habitué à traîner dans les fonds de poubelle, Michael Wolff. Puis ce fut une “star” de la pornographie, salace et vieillissante, venue raconter des histoires graveleuses qu’elle racontait jusque là dans les sex shops des bas-fonds. C’est maintenant le tour de piste de Bob Woodward, militant démocrate depuis longtemps, tombeur de Richard Nixon avec son compère Carl Bernstein, et donc responsable, avec les Démocrates de l’époque, de ce qui a suivi la chute de Richard Nixon : la prise de pouvoir par les khmer rouges et le génocide cambodgien, la chute du Vietnam et la tragédie des boat people, la prise de pouvoir par Khomeini en Iran, etc.

Bob Woodward

Tout cela forge une réputation de “grand journaliste”. Si Carl Bernstein continue à sévir, et délire sur CNN (il s’est fait prendre voici peu en flagrant délit de diffusion de fausse nouvelles, ce qui ne lui a pas nui, car CNN est la chaîne où toutes les nouvelles sont fausses, et où même les fausses nouvelles sont rares parce qu’on y préfère les éructations obsessionnelles), Bob Woodward s’est fait une spécialité des livres désinformateurs, censés reposer sur des sources anonymes, et aussi répugnants que possible dès qu’il s’agit d’un Républicain. Il avait craché son venin habituel contre Reagan, Bush père, Bush fils, puis encensé Obama. Il lui fallait s’en prendre à Trump. Comme Michael Wolff était passé par là et que les Démocrates, écume de rage aux lèvres, avaient déjà utilisé tous les qualificatifs scatologiques figurant dans les dictionnaires d’insultes, il lui fallait faire mieux encore. Cela donne un livre que je me garderai de lire en entier. Les extraits publiés dans le torchon appelé Washington Post m’ont suffi. Bob Woodward n’est jamais tombé aussi bas. Parler d’affabulations excrémentielles et de fonds de poubelle serait très insuffisant. On doit noter aussi une baisse des qualités d’imagination de l’auteur : les mensonges de Bob Woodward ne sont plus ce qu’ils étaient. Aux sources anonymes qui n’existent pas (comme d’habitude) s’ajoutent des noms jetés en pâture, et tous ceux dont le nom est cité (sauf les repris de justice venus de l’entourage d’Obama, bien sûr) ont dit n’avoir jamais tenu les propos que Bob Woodward leur prête, ce qui n’a aucune importance pour Bob Woodward car cela n’a aucune importance pour les chaines où il va être invité pour succéder à la “star” de la pornographie. Des gens vont lire le livre, écouter Bob Woodward comme ils ont écouté la pornographe. Bob Woodward est un pornographe aussi, il n’y aura donc guère de différence : les actrices pornographiques font semblant devant des caméras vidéo, Bob Woodward fait semblant devant des caméras de télévision.

Ecrire ce que Bob Woodward écrit implique de n’avoir aucune éthique, aucun scrupule, aucun vestige de dignité, et un degré de putréfaction intérieure très avancé. Je ne cite ici strictement rien de ce qui est dans le livre, ce sera fait amplement dans la presse française où nombre de journalistes adorent se vautrer dans la fange. Que ce type de livre puisse être écrit, diffusé et commenté est infiniment consternant. Et effrayant pour le futur des sociétés occidentales.

Que des journalistes en reprennent le contenu en sachant que ce contenu est grotesque, immonde et faux montre que le journalisme est mort, à de rares exceptions près.

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Si des journalistes devaient faire leur métier, et parler de la vie de Trump, ils devraient parler de ses accomplissements : ils préfèrent se conduire comme des porcs. Si des journalistes devaient décrire les accomplissements de Trump depuis le début de sa présidence, ils devraient parler de la croissance et du plein emploi aux Etats-Unis, du recul du terrorisme islamique sur la planète, de l’asphyxie de la république islamique d’Iran et des organisations “palestiniennes”, ils préfèrent les mensonges de Michael Wolff, Stormy Daniels, Bob Woodward et se conduire de manière plus vile que des porcs. Et ils préféreraient visiblement des Etats-Unis avec un chômage élevé et une croissance nulle, des attentats islamiques livrant leur lot de cadavres chaque mois, un Iran acquérant la capacité de commettre un génocide. Ce sont de grands humanistes.

Alors que j’achevais cet article, le torchon appelé New York Times a publié un texte anonyme (encore l’anonymat) censé être signe par un “membre important” de l’administration Trump. Le texte (mais c’est un hasard sans doute) reprend des éléments qu’on trouve chez Woodward, revendique la présence de “cellules dormantes” au sein de l’administration Trump censées s’efforcer de saboter ce que fait Trump aux fins de préserver la sécurité du pays, dit que Trump est “inefficace” et “anti-démocratique”, et ajoute que Trump est inapte mentalement et devrait être éjecté de la Maison Blanche au nom du 25e amendement. Pour que le texte paraisse “conservateur”, son auteur précise approuver l’essentiel des décisions de Trump.

D’une part, dire qu’un Président est inefficace tout en dressant la liste de ses accomplissements majeurs est ridicule et incohérent. Un Président inefficace ne peut autant accomplir. D’autre part, l’auteur ne dit pas en quoi Trump est “anti-démocratique” et serait bien en peine pour le faire. Trump a respecté scrupuleusement la Constitution. On ne peut vraiment pas en dire autant de ses ennemis passés et présents.

Enfin, dire qu’on pratique le sabotage pour préserver la sécurité du pays pose des problèmes majeurs et graves : si sabotage il y a, c’est de la haute trahison, et c’est un crime fédéral, et si la sécurité du pays était vraiment en jeu (ce qui n’est pas le cas), la personne devrait parler ouvertement. En ne le faisant pas si c’était vrai, ce serait aussi de la trahison. Ou bien la personne en question existe, et en ce cas-là, le New York Times doit être sommé de donner son nom. Ou bien la personne n’existe pas, et le New York Times atteint un niveau d’imposture qu’il n’avait pas atteint jusque là, bien qu’il soit déjà allé très loin. Dans tous les cas, le New York Times est bel et bien un torchon, et le montre une fois de plus. Ceux qui en France citent le New York Times et le texte anonyme soulignent un peu davantage que, comme une gangrène, la haine leur a rongé l’esprit et qu’à force de se rouler dans la fange, ils sont devenus fange. Quant au 25e amendement, déclarer un Président en exercice dérangé mentalement sans autre forme de procès ressemble aux pratiques du totalitarisme soviétique sous Joseph Staline. Un dernier point : le texte confirme (involontairement) que l’Etat profond existe, trahit et veut un coup d’Etat.

Le parti démocrate américain est putschiste, fasciste, gauchiste et prêt à piétiner tout ce qui peut l’arrêter, oui.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

L'article du Temps, de Frédéric Kohler, du 8.9.2018, journal qui reste fidèle à son anti-trumpisme quoditien. Là le journal fait vraiment très fort! Information ou désinformation? ci-dessous :

 

"L’effondrement moral des conservateurs américains

OPINION. La tribune anonyme d’un haut fonctionnaire américain décrivant le président Trump comme un danger pour les institutions américaines méritait d’être publiée dans le «New York Times». Mais pas forcément pour les raisons habituellement avancées, écrit notre chroniqueur Frédéric Koller.

Comme responsable des pages Débats du Temps, je me pose forcément la question: qu’aurais-je fait à la place de mon collègue du New York Times? James Dao doit se justifier depuis deux jours pour avoir publié une tribune anonyme signée d’un «haut responsable de l’administration» américaine expliquant que son président agit au détriment de «la santé de la République». L’auteur – connu de la rédaction – explique qu’il y aurait en fait deux pouvoirs, celui de la présidence et celui d’une administration entrée en «résistance» face à un Donald Trump qualifié de «mesquin», «impétueux», «inefficace», «erratique» et «amoral».

Ma première réaction aurait sans doute été négative: comment publier l’opinion de quelqu’un qui n’a pas le courage de l’assumer? Si cette personne possède des informations d’intérêt public justifiant l’anonymat – pratique communément acceptée en journalisme au nom de la protection des sources – je l’aurais renvoyée vers un collègue de la rédaction pour effectuer le travail d’enquête et de mise en contexte de ces révélations. James Dao sait évidemment tout cela. Il a pourtant fait – avec sa hiérarchie – le choix de publier. Injustifiable, comme l’affirment Donald Trump et une bonne partie de la presse américaine de droite ou de gauche?

Menace sur les institutions

La réponse tient là encore au contexte. Et à la réflexion, j’aurais peut-être agi comme James Dao. Non pas que les codes anciens ne soient plus valables. Mais il faut bien reconnaître que la présidence Trump est extraordinaire. Tout comme ce que dit ce «haut responsable de l’administration» et la façon de le faire savoir. Son témoignage sur un président décrit comme incompétent par ses propres conseillers s’ajoute à de nombreux autres. La différence est qu’il est livré par un homme en fonction qui en appelle à stopper de l’intérieur – une procédure de destitution aurait même été envisagée – un président qui menace de détruire les institutions américaines. Rien de moins.

Comment publier l’opinion de quelqu’un qui n’a pas le courage de l’assumer?

Car soyons précis, ce n’est pas la politique de Donald Trump qui est au premier chef remise en question, son protectionnisme, son nationalisme ou son racisme, encore moins sa politique pro-business. Ce programme d’une «Amérique d’abord» a été plébiscité par les urnes. Le danger, c’est la façon d’y parvenir, Donald Trump étant prêt à sacrifier les institutions démocratiques pour cela. Ses attaques contre la justice et la presse ou ses menaces contre le Congrès et les alliés démocratiques des Etats-Unis en sont autant de preuves.

Témoignage d’une lâcheté ordinaire

Cette tribune témoigne pourtant davantage de la lâcheté ordinaire de l’entourage du président que d’un quelconque courage d’un agent de l’Etat transformé en lanceur d’alerte. S’il était conséquent, ce haut fonctionnaire devait démissionner et témoigner publiquement. C’était la seule façon de résister et de changer cette présidence. Ce texte – et c’est là la vraie bonne raison de le publier – est en définitive très représentatif de ce qui se passe aujourd’hui dans le camp conservateur américain. Beaucoup conviennent que la personnalité de Donald Trump est incompatible avec la fonction de président (James Mattis, ministre de la Défense, décrit son comportement comme celui d’un enfant de 10 à 11 ans, selon le livre-témoignage de Bob Woodward). Mais personne au Parti républicain n’ose sortir du bois – sauf John McCain, que l’on vient d’enterrer.

L’avilissement du discours politique aux Etats-Unis du fait de la parole présidentielle et de ses mensonges quotidiens s’est ainsi accompagné d’un effondrement moral du Parti républicain. On peut douter que cet «op-ed» y change quoi que ce soit."

3 commentaires

  1. Posté par Kilian Rubner le

    C’est pas Le Temps qui ira dénoncer la manière antidémocratique avec laquelle est passée l’Obamacare ! Alors que celui-ci avait la majorité dans les deux chambres.

  2. Posté par miranda le

    COLERE bien légitime, Monsieur MILLIERE. Les démocrates “détronnés” n’auront de cesse de vouloir reconquérir le pouvoir. La bassesse de leurs moyens est sans limites. Et bien sûr leur utilisation de la presse ne faiblit pas.
    On sait que le journalisme est mort, aussi en Europe. “Grâce aux journaleux européens “vendus” , nous sommes devenus le terrain de jeux des gauchistes putchistes fascistes”. Mais les consciences s’éveillent heureusement grâce aux autres journalistes oeuvrant dans les réinfosphères d’ici et d’ailleurs qui nous permettent de situer ou sont les véritables ennemis, avant d’agir. On les remercie..On vous remercie.

  3. Posté par Tillaume Guell le

    Les journalistes démocrates sont des mauvais perdants et anti-démocratiques puisqu’ils ne respectent pas l’alternance politique et d’autres idées que leur “pensée inique”. Ils souhaitent un parti unique (le leur) et tout contestataire doit être abattu médiatiquement. Cela devient le cas aussi en France dans certaines émissions toujours orientées. La “pensée dominante” n’est pas toujours la meilleure, elle est juste “droit de l’hommiste”, éthique et universaliste, mais au détriment de la nation et de ses habitants, donc elle fait le jeu du mondialisme en refusant de favoriser sa propre famille. Cela s’appelle égalitarisme irresponsable et contre-productif ou nivellement par le bas. Le communisme n’est pas loin. A vouloir supprimer la locomotive, les wagons n’avanceront plus..

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