Merci à J.-P. H.
Points de vue
Point de vue de Patrick Vincent: «Au pays de Guillaume Tell»
FORUM «Le mythe suisse est bien vivant au milieu de ces paysages sublimes», écrit Patrick Vincent, professeur à l’Université de Neuchâtel, à propos du canton de Schwytz. Découvrez son point de vue: comme d’autres personnalités locales, nous l’invitons à s’exprimer régulièrement sur des sujets d’actualité.
J’ai récemment suivi une étape de la via Jacobi de Rapperswil à Schwytz. C’est un itinéraire magnifique qui traverse un pont en bois dont le tracé remonte au néolithique, passe par l’abbaye d’Einsiedeln, avant d’arriver au cœur de la Suisse primitive.
Spiritualité et patriotisme se confondent tout au long du chemin. Comment ne pas être ému par les lutteurs en herbe sur la place du village, par cette dévotion silencieuse à la Vierge noire, ou par la première vue plongeante sur le lac des Quatre-Cantons? Le mythe suisse est bien vivant au milieu de ces paysages sublimes.
Or j’ai aussi compris que pour survivre, ce mythe ne pouvait rester figé dans le passé et devait constamment être renouvelé. L’expérience la plus forte a été la messe célébrée par des centaines de pèlerins africains venus des quatre coins de la Suisse. Musiques, danses, et prières se sont enchaînées, illustrant ce que c’est que la véritable foi.
Au sommet du Grand Mythen, j’ai discuté avec un groupe de jeunes Croates enthousiastes de pouvoir travailler dans un si beau pays. A Schwytz, enfin, la maison patricienne des Redings, ancienne famille composée de magistrats et d’officiers, m’a rappelé que les Suisses étaient eux aussi contraints, il n’y a pas si longtemps, à partir travailler à l’étranger, et parfois même à y laisser leur peau.
Autrement dit, l’ouverture sur l’Europe et le monde a toujours assuré la survie de notre petit pays, et continue à le faire aujourd’hui, donnant un nouvel élan à notre économie, à notre histoire, et à nos traditions. Pourtant, à quelques kilomètres de là, dans le village d’Unterägeri, les représentants du plus grand parti de Suisse plébiscitaient une initiative pour une soi-disant «autodétermination». Selon le Conseil fédéral, cette loi remettrait en question nos engagements internationaux, déjà ratifiés démocratiquement, et nuirait à notre stabilité.
Or, que ce soit par zèle patriotique mal placé, par méconnaissance de leur histoire, ou par pure ambition, les personnes présentes ont suivi sans discussion le mot d’ordre de leurs tribuns, ressassant des batailles imaginaires afin de transformer le pays de Guillaume Tell en village de gnomes.
Source : site de Arcinfo 31.8.2018
@ JeanDa le 1 septembre 2018 à 17h58
Ah comme j’aurais voulu être là.
Magnifique.
@Dominique Schwander le 1 septembre 2018 à 09h57 “la diversité n’est bénéfique qu’à dose homéopathique”
OUIIIII !!!! Récemment un ami désirant me convaincre que l’immigration est indispensable à notre pays, m’a dit “Imagines-tu le goût de ce que tu manges s’il n’y avait pas la pincée de sel ? L’immigration c’est comme le sel pour la Suisse !”.
J’ai alors pris le cornet de sel dans l’armoire de la cuisine et l’ai entièrement vidé sur son assiette en disant “et ainsi j’imagine que c’est encore meilleur ?”.
Ce monsieur oublie aussi que non contents de ne pas avoir une aide sociale qui les attendait, nombre de suisses expatriés ont dû risquer leur peau dans des batailles non imaginaires pour vivre, du moins s’ils avaient de la chance : il me semble que les fameux mercenaires suisses faisaient un métier fort dangereux.
Je me souviens aussi d’un très beau film qui racontait l’histoire, au XIXème siècle, des enfants suisses qui partaient travailler en Allemagne, exploités quasiment comme des esclaves. Et ils revenaient, d’ailleurs, dans leur pays, une fois la saison des travaux agricoles terminée. J’ai oublié le titre du film, mais je pense que les personnes ici qui connaissent l’histoire de leur pays verront de quoi je parle.
“mythe resté figé dans le passé” Le passé, déjà faudrait-il le connaître !
Belle analyse Monsieur Hofer.
C’est très inquiétant qu’on laisse notre jeunesse se faire endoctriner par de tels individus. Imaginez le pouvoir qu’un “professeur” qui a vécu en Angleterre et aux USA peut avoir sur des jeunes à l’âge où voyager constitue le rêve absolu.
Nous avions Jean Ziegler qui se targuait, et se targue encore, d’avoir été le confident de Che Guevarra alors qu’il n’a été que son chauffeur pendant quelques jours. Patrick Vincent est du même tonneau: jouer de son aura de professeur pour donner des leçons à ceux qui les paient grassement.
@ Christian Hofer
Je suis tout à fait d’accord avec vous, ce professeur n’est qu’un idiot utile manipulateur. J’ai bien entendu utilisé le terme angélisme dans son sens dépréciatif. Ce arriviste “universitaire” a une attitude qui ignore les réalités humaines matérielles, morales, sociologiques. Il manque totalement de réalisme, d’esprit pratique et d’esprit critique. Il veut nous présenter et nous faire voir les choses, les immigrants et nos ennemis pour nous tromper, nous désinformer et nous manipuler.
Un grand merci pour vos excellents commentaires et observations de 11h23. Tous les Suisses devraient se rappeler de leur histoire: actuellement, près d’un tiers de la population de la Suisse est d’origine étrangère, alors que que plus de 700.000 citoyens suisses, soit quelque 10 pour cent de la population suisse, sont expatriés à l’étranger. Les Suisses se sont expatriés le plus au XVIII ème siècle, lorsque quelques 350.000 mercenaires suisses servaient à l’étranger et que la Suisse était bien pauvre. Vu qu’à cette époque la population résidente de la Suisse n’était que de 1,7 millions, ces mercenaires émigrés représentaient un peu plus de un Suisse émigré sur cinq, ce qui est énorme; chiffre de 1 sur 5 à comparer avec 1 étranger pour 3 Suisses dans la Suisse actuelle.
Comment ne pas être béat devant tant de naïveté ou de mauvaise foi,est ce voulu? universitaire et connaissant rien de l’histoire suisse.Monsieur crache sur les patriotes en sous entendant que leur foi est fausse.Effectivement l’ouverture incontrôlé va amener une bonne chose ,la disparition de personnes progressiste dans la décadence.
Quel joli texte pétri de sophismes et autres tangentes : utiliser nos traditions, nos références pour faire l’éloge… de certaines immigrations qui n’ont rien à voir avec notre pays, notre histoire et qui n’ont offert aucune plus-value notable à la Suisse. Un véritable scénario de science-fiction.
Ce professeur nourri par nos impôts prétend nous donner des leçons alors qu’il abuse d’un système typiquement mis en place par des générations de Suisses : aucune honte, aucun respect. Rien ! Il fut un temps où l’on inculquait la fierté de la Suisse dans nos écoles. Et maintenant c’est ce genre individus aux mantras bolcheviks qui nous servent de “profs”. Quelle dégénérescence.
On notera les mystifications chères à la gauche et qui révèlent le pédigrée de ce professeur : lorsque les Suisses s’expatriaient, il n’y avait :
1. nulle aide sociale qui les attendait
2. aucun gauchiste nourri au “welcome refugees” pour les victimiser
3. pas de nourriture ni de soins gratuits
4. pas de logement, ni eau chaude, ni chauffage
5. s’ils ne réussissaient pas, c’est la misère et la mort qui les attendaient
6. les crimes étaient radicalement sanctionnés
7. les Suisses ne profitaient pas des autochtones. Ils ne commettaient pas de viols massifs, ni d’attentats
8. nombre de ces migrants sont ici pour jouir économiquement d’un pays qu’ils n’ont ni conçu ni bâti.
9. Il y a un siècle, la Suisse était pauvre. Ce sont des générations de Suisses, aidés par des Portugais, des Espagnols, des Italiens : c’est-à-dire une immigration de proximité qui n’a rien à voir avec l’Afrique ou l’islam.
etc. etc.
Comparer tout et n’importe quoi est la constante des manipulateurs. Une Suisse africanisée ne sera tout simplement plus la Suisse. Notre pays est tel qu’il est car c’est notre peuple qui l’a conçu. Tout comme la Somalie est à l’image des Somaliens!
L’individu se gardera évidemment de proférer les mêmes discours à l’égard des Turcs si fiers de ce qu’ils sont, à l’égard des Algériens, des Tchétchènes et de tous les autres peuples. Il n’y a guère que les Européens qui doivent baisser la tête et subir.
Spécifiquement sa propagande implique aujourd’hui l’acceptation de migrants musulmans, élément qu’il évite évidemment de mentionner. Ainsi cet excité peut dérouler sa propagande tout en traitant ceux qui s’y opposent de primitifs. Quelle jolie manipulation que voilà !
Si la Suisse a su garder son autonomie, si elle s’est fait respecter sur le plan international, c’est parce qu’elle a su s’opposer au dictat des puissances qui l’entouraient à maintes reprises. Son autonomie était à ce prix. La vérité historique est l’exact contraire de la bouillie informe qu’il nous présente, osant même mêler traditions suisses et… immigration africaine. On en rigole encore.
Et dans le cas contraire, si notre pays se porte mal, ces chers migrants pourront retourner chez eux, sans préjudice. Ce qui ne sera pas notre cas.
Le terme multiculturalisme implique d’autres variables qu’il tait sciemment. Il s’agirait de lui rappeler ce que ses propos supposent :
https://lesobservateurs.ch/2018/08/24/hanovre-un-mineur-syrien-avait-poignarde-une-jeune-allemande-dans-notre-culture-on-peut-poignarder-je-ne-comprends-pas-pourquoi-je-suis-en-prison/
Et que voit-on sur le CV de l’individu ? Que c’est un déraciné typiquement cosmopolite. La Suisse n’est qu’un hôtel qui sert de gagne-pain. Il nie tous les problèmes pour mieux imposer son idéologie faisandée. On se trouve face à l’archétype même de l’universitaire dont le point de vue est synonyme de mépris vis-à-vis du simple peuple. Un peuple à qui il faut « apprendre à penser ».
Lausanne est pourtant l’exemple même de ce que deviendrait la Suisse avec le multiculturalisme qu’il défend: de la violence, des assistés sociaux, des dealers, des agressions sexuelles…
Par contre le fric du simple peuple ne pue pas lui. Ce professeur nous fait l’honneur de l’accepter. Soyons-en reconnaissants.
Ainsi, il peut prétendre fallacieusement que tous les peuples se valent, qu’ils sont remplaçables à souhait alors que les chaos allemand et italien prouvent l’inanité de cette vision. Mais la réalité n’a aucune prise sur des individus de cet acabit. Ils remplacent la vérité par des contorsions grotesques émanant de leur idole Marx, ou même par des considérations économiques au besoin, jouant sur les deux tableaux lorsque cela leur sied.
De plus, le texte de ce professeur est un révélateur de l’idéologie qui fait loi dans nos universités. Et c’est cela le plus ignoble : que notre propre peuple finance désormais des gens fielleux à l’encontre de notre histoire, qui font l’apologie d’une immigration de masse que nous ne voulons pas par le biais d’une administration totalement à la botte de la gauche.
Sa manipulation est d’ailleurs l’exacte réplique de ce que l’Entraide Protestante Suisse avait conçu il y a quelques temps dans un spot télé : Utiliser nos références pour mieux nous manipuler et mieux détruire ce que nous sommes, avec un joli sophisme à la clé (tous les Africains sont de futurs défenseurs de nos traditions suisses, vous ne le saviez pas ?).
https://lesobservateurs.ch/2018/06/04/lentraide-protestante-suisse-fait-de-la-propagande-en-faveur-de-limmigration-en-instrumentalisant-nos-traditions-video/
Enfin, on notera sa conclusion qui démontre sa haine inextricable à l’encontre de la Suisse et de ses mythes. Une malveillance qui s’oppose radicalement au début de son texte visant à nous endormir, à nous faire croire qu’il apprécie la Suisse et qu’il va la défendre : en somme, un joli emballage-cadeau pour mieux tromper le simple quidam :
Partageriez-vous l’avis d’un personnage qui se laisse aller à de pareilles obscénités envers votre propre pays?
Imaginez donc Vincent écrire frénétiquement ces quelques mots, l’écume aux lèvres, déversant ainsi sa répulsion qu’il peinait à réprimer au début de son « texte », évacuant ainsi toute sa frustration.
L’aversion se devait de surgir d’un coup, balayant ainsi son joli message d’émerveillement de notre Suisse (« Le mythe suisse est bien vivant au milieu de ces paysages sublimes. »). Il ne pouvait pas cacher son envie de vomir aussi longtemps vous comprenez?
Manque de chance pour lui, sa conclusion est l’aveu même de sa manipulation. Mais gageons que l’individu n’est guère assez intelligent pour le comprendre.
Il faudra être davantage sournois la prochaine fois Vincent.
Monsieur Schwander, MAGNIFIQUE,si dame pipi savait,lire NON SEULEMENT ses partitions de piano,quoique j’en doute,ELLE FERAIT MIEUX d’ouvrir les Observateurs,afin de pouvoir enfin VOUS LIRE. Félicitations Monsieur Schwander,vous avez mon ADMIRATION !
@ Dominique Schwander
Ce n’est pas de l’angélisme : c’est voulu et planifié. Pensez-vous sincèrement qu’un professeur d’université avec un tel bagage ne sache pas ce qui se passe en Europe?
https://www.unine.ch/anglais/home/staff/patrick-vincent.html
Quel angélisme! En réalité, parce que la diversité n’est bénéfique qu’à dose homéopathique, plus l’islam et l’Afrique arrogants sont présents au sein d’une société, non sans raisons plus la méfiance et l’antipathie envers eux croissent. En faisant venir des gens d’autres pays, on fait aussi venir des problèmes d’autres pays, et de nouveaux problèmes. Le pays européen comptant le plus fort taux de musulmans, la France, n’a-t-elle pas souffert du plus grand nombre d’attentats par des fervents musulmans radicalisés/fanatisés alors que la Slovaquie n’en a pas souffert? Le sujet d’inquiétude sur le long terme n’est pas les actes terroristes de musulmans fanatisées et radicalisés, actes devenus même quotidiens, mais la relation étroite entre le petit nombre de terroristes musulmans et la grande population de même origine accueillie en Europe et pratiquant la même idéologie arrogante, autoritaire et antidémocratique. Depuis 1979, les textes, les idées et même l’image de l’islam ont été édulcorés alors que depuis les années 70 nos ennemis musulmans réislamisés à la Khomeini sont de plus en plus féroces et non seulement haïssent notre culture et notre démocratie, mais notre façon d’être et de vivre. Hommes et femmes politiques et une petite partie de la population emploient tous les moyens pour nous convaincre que nous devrions tous admirer l’islamidéologie soit-disante de paix, de tolérance, d’amour et de bonheur. Les élus politiques de gauche et du centre sont devenus tellement soucieux de leur image d’antiracistes qu’ils préfèrent, en violant le principe de réciprocité, défendre et flatter le pire des mouvements racistes, l’islam. Lorsqu’on observe ce que les dirigeants européens disent et font et ce que leur peuple souverain pense, le décalage est incontestable et de plus en plus dramatique. Ainsi, contrairement à leur première ministre May, la majorité des électeurs britanniques considèrent que les effets de l’immigration sont négatifs sur les services publics, le logement, la circulation, le budget de l’Etat-nation, etc, qu’elle provoque une surpopulation dans le continent avec la plus forte densité du monde et érode leur identité nationale. Le citoyen-contribuable ne se reconnait plus dans la société telle qu’elle est devenue. Ce qu’il dit et pense, même diabolisé, méprisé, traité de fasciste et de raciste, est pourtant le plus proche de la vérité. Un cinquième des musulmans britanniques respectait Oussama Ben Laden et 6 % déclaraient même le « respecter grandement »; voilà une vérité que les petits blancs chrétiens anglais comprennent. L’expérience quotidienne des Européens prévaut sur tant de sondages; ce que les citoyens ont sous les yeux quotidiennement dans leur quartier et les transports publics a plus de valeur que toutes les statistiques officielles et mots d’ordre des gouvernements. Rien d’étonnant à ce des études d’opinion montrent que l’échec de la gestion de l’immigration est une des principales causes de la rupture de confiance entre les électeurs et leurs élus. Les dirigeants et les antifascistes diabolisateurs, eux, luttent contre les conséquences au lieu de s’attaquer aux causes; ce faisant ils créent de graves problèmes à venir en Occident; c’est eux qui ont créé une bombe à retardement sur le point d’exploser. De plus, la priorité des élus de gauche et du centre et de leurs mass médias gauchistes n’est plus de combattre ce qui pousse les gens à protester, mais de combattre leurs protestations! Au lieu d’accomplir leur travail avec assiduité, courage et impartialité, la police, les journalistes et même les procureurs, les juges et des enseignants sont surtout préoccupés à faire écran entre le peuple souverain qui est en train de perdre son pays et les faits réels quotidiens. Ils ne cherchent pas à faire face aux transformations inacceptables de la société; ils cherchent à altérer le jugement des citoyens et l’autorité et la Loi ne sont plus respectées. L’Europe est en train de se suicider. Ses dirigeants bruxellisés ont décidé ce processus d’autodestruction. Quand notre génération s’éteindra, l’Europe ne sera plus l’Europe et le peuple suisse aura perdu sa patrie et son mythe (si bien décrit, vers 1470 par Hans Schriber, un natif d’Engelberg chancelier à Sarnen, dans son « Livre blanc de Sarnen »), sera remplacé.