par Yves Mamou, - 28 août 2018
- Le premier cavalier législatif a sorti les associations religieuses de la liste des lobbies - une mesure qui permet à des entités comme les Frères musulmans d'exercer une pression sur les élus du Parlement sans laisser de traces.
- Est-ce l'affaire de l'Etat laïc de France d'organiser des musulmans et de former des imams « républicains » ?
- Depuis la loi de 1905 sur la laïcité - acceptée par toutes les religions sauf l'islam – il est admis que les groupes ou partis religieux ne peuvent imposer leurs règles à l'Etat laïque. Aujourd'hui, l'Etat a entrepris de s'adapter à l'islam.
- La grande question est la suivante : qui va diriger et gérer ce nouveau dispositif ? Les Frères musulmans, l'organisation la plus puissante, qui contrôle plus de 2 000 mosquées en France ? Ou une jeune garde de technocrates musulmans proches du président mais sans lien avec les mosquées, les imams et la communauté musulmane en général ?
Dans un livre de confessions, « Un président ne devrait pas dire ça », publié en 2016, quelques mois avant l'élection présidentielle française de 2017, François Hollande avait reconnu que la France avait « un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute ». Il ajoutait : « Il y a des choses qui taraudent (les Français), ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées... ». Sur l'immigration, il disait « Je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là ». Puis François Hollande concluait : « Comment éviter la partition ? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition ».
La « partition » dont parlait Hollande était la partition du territoire national - une France pour les musulmans et une autre pour les non-musulmans.
Le président Emmanuel Macron, élu en 2017, a choisi de penser la partition non plus comme un risque majeur mais comme une solution. En tenant compte de ce qu'il a dit et fait depuis son élection, il apparait possible d'avancer que la division du pays est en cours. Officiellement, Macron continue d'être le gardien de la Constitution et d'incarner l'unité nationale. Mais la stratégie qu'il met en place aujourd'hui, progressivement, apparait comme une stratégie de partition.
La première étape de ce processus de partition a consisté à créer un nouvel ennemi. Pour Macron, l'ennemi n'est pas l'islam radical qui a morcelé des territoires et assassiné des centaines de personnes en France ces dernières années. Non, non, non l'ennemi c'est la laïcité radicale, une laïcité qui elle n'a jamais tué personne. Déjà, avant l'élection de 2017, Macron avait dénoncé le « laïcisme » comme « une conception étriquée et dévoyée de la laïcité qui dénote à la fois une insécurité culturelle profonde et une incompréhension historique de la France ». Dans Challenges, en octobre 2016, il avait dénoncé les défenseurs « d'une vision revancharde de la laïcité », d'« une laïcité qui, avant tout, pose des interdits, lesquels, au passage, se manifestent surtout à l'encontre d'une religion en particulier ».
En décembre 2017, après son élection, Macron a organisé une rencontre avec les représentants de six religions (catholique, protestante, orthodoxe orientale, musulmane, juive et bouddhiste) au palais de l'Elysée. Rien n'a fuité de cette réunion hormis une petite déclaration qui se situe dans le prolongement des précédentes : Macron se serait déclaré préoccupé d'une éventuelle « radicalisation de la laïcité ». Une, citation qui en dit long : l'islam politique n'est pas le problème ; la résistance à l'islam en revanche bloque l'unité de la nation.
Pour isoler la laïcité et la pointer comme le nouvel ennemi, Macron avait besoin d'alliés. Il ne pouvait en trouver de meilleur qu'au sein de l'Église catholique, première victime en France de la loi de 1905 qui a brisé tous les liens unissant l'Église et l'État. En avril 2018, Macron s'est donc rendu à l'invitation de la Conférence des évêques de France. Dans le somptueux décor du Collège des Bernardins, devant plus de 400 personnalités catholiques, Emmanuel Macron, a prononcé un discours érudit et lyrique, mais vide de toute proposition. Toutefois, adroitement glissée dans le discours, une invitation à « réparer le lien endommagé » entre l'Eglise et l'Etat a fait mouche. Les 400 responsables catholiques se sont levés et ont ovationné le président de la République comme un sauveur.
En juin 2018, Macron a réitéré son amour des catholiques en visitant le pape François au Vatican et en acceptant le titre de chanoine honoraire de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Le président a également réaffirmé sa volonté « d'approfondir nos relations d'amitié et de confiance avec le Saint-Siège ».
Avec ce puissant allié catholique en poche, Macron pouvait lancer la deuxième étape de sa stratégie de partition: autonomiser les musulmans de France en leur confiant les clés de la « politique de la ville ». Les termes « politique de la ville » sont le synonyme d'intégration et d'assimilation à la française. Au cours des 30 dernières années, l'État français a consacré 48 milliards d'euros à des projets de rénovation des banlieues pauvres qui accueillaient des millions d'immigrés, principalement musulmans de première, deuxième et troisième génération. Les nouveaux bâtiments, les nouvelles routes et les nouveaux véhicules de transport en commun semblent toutefois avoir produit le contraire de l'effet souhaité : émeutes récurrentes, attaques contre les écoles et les commissariats de police., trafic de drogue dans les cités, prolifération de mosquées salafistes et plus de 1 700 djihadistes partis pour rejoindre l'Etat islamique.
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on ignore que dans l’algerie francaise,paris entretenait 250 ecoles coranique,et avait construit 3 medersas. c’est elle qui payait tous les imams. Nous savons ou cela a conduit….a une epuration ethnique des juifs et des chretiens
@ LEO C. Merci pour la vidéo.
Mais d’où lui vient donc ce mépris des français ou du GAULOIS au point de les dénigrer devant les autres peuples, notamment chez les Danois, récemment.
Jusqu’à présent, nous n’avons jamais connu de chefs d’états osant dénigrer leur pays ou leur culture? En connaissez vous? Je pense que c’est un cas unique à l’heure actuelle
.
Normalement l’attachement à un pays se transmet par le parent. Que s’est-il donc passé pour Mr Macron? Que lui a transmis sa famille? Et que lui transmettent les divers milieux qu’il fréquente? Qui a contribué à instiller en lui, ce “mépris” de l’être français? Puisqu’il peut aller jusqu’à dire qu’il n’y a pas de culture française? Alors de quelle culture peut-il se revendiquer?
Avons nous voté pour “un non français” qui s’ignore?
C’est sans doute ce “non attachement” à la France, qui lui permet de se donner le droit de la mettre en danger par l’éventualité d’UNE PARTITION.
Ce serait atroce pour la FRANCE, mais aussi atroce pour les laïcs arabes, musulmans malgré eux). Qui n’auront plus qu’à faire leur valise, pour aller Où ?
D’autre part, quand on lit un peu plus loin l’article où s’exprime François HOLLANDE, dans lequel il dit : “Je pense qu’il y a trop d’arrivées, il y a trop d’immigration qui ne devrait pas être là”. POURQUOI? Ca voudrait dire que la France s’est laissée confisquer un maximum de pouvoirs. QUI ORDONNE alors l’immigration?
La lèpre populiste comme il nous nomme, s’est vraiment fait confisquer LA DEMOCRATIE.
Regardez ce qu’il a osé dire, lors de sa visite au Danemark.
https://www.sudouest.fr/2018/08/29/macron-parle-des-gaulois-refractaires-au-changement-et-d-identite-5345485-10407.php
Il n’en est effectivement plus à une c……ie près; il y eut des précédents notables.
Il nous reste encore 4 ans à nous infuser ce pantin.
”Le président Emmanuel Macron, élu en 2017, a choisi de penser la partition non plus comme un risque majeur mais comme une solution”.
Et dire que les électeurs français ont élu cette marionnette !
Si cela se révèle exacte, je plains tous les Français de souche. C’est le début d’une très longue lutte qui va faire de terribles dégâts ….
Armons-nous pour nous défendre, le gouvernement félon qui est en place nous veut du MAL !
“radicalisation de la laïcité” . ça m’a bien fair rigoler. Merci Mr Macaron
Par hasard, je suis tombé sur une vieille video datant de 1981 traitant des banlieues difficiles françaises. En fait, tout y est. Rien n’a changé. Sauf une chose: l’Islam. Dans cette video, le problème n’existe tout simplement pas:
https://www.youtube.com/watch?v=kOXaEjwtSkM
La capitale ne sera plus Paris mais Vichy ?
-La basilique Saint-Jean de Latran est à la fois la cathédrale de Rome mais également la mère de toutes les églises de Rome et dans le monde.
-Comme les autres religieux, les jésuites professent les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, mais prononcent également un quatrième vœu qui leur est propre, celui de l’obéissance spéciale au Pape en ce qui concerne les missions.