Le verdict est tombé: acquittement. Fadhil*, Conseiller communal socialiste, n'est pas reconnu coupable par la justice vaudoise de s'être livré à de la "captation de vote" lors des dernières élections à Renens.
L'histoire remonte aux élections communales de 2016. Au-delà des résultats généraux, dont il fut rendu compte dans ce billet, le dépouillement donna lieu à une étrangeté: des dizaines de bulletins de vote socialistes biffés de la même façon avec quatre ou cinq "cibles désignées", éventuellement assortis du cumul de Fadhil. Le soupçon de manipulation est courageusement révélé au grand jour par une dénonciation anonyme... Comme l'explique alors 24Heures,
[Fadhil, candidat PS sortant], aurait manipulé des bulletins de vote pour favoriser sa réélection au détriment de rivaux de son propre parti, qui ont d’ailleurs perdu leur siège. Un recomptage est ordonné, de même qu’une enquête administrative du Canton. Conclusion: le résultat du scrutin est revu, deux élus sont réintégrés, mais l’élection de [Fadhil] est confirmée et l’enquête ne parvient pas à établir l’existence d’irrégularités.
Bien que les faits ne soient susceptibles que d'une amende, la fraude potentielle est ici suffisamment importante - on parle de 120 votes - pour attirer l'attention de tous les acteurs du Canton, médias, Conseil d'État, justice. Le procureur Christian Buffat s'empare de l'affaire et monte un dossier.
Avec l’aide d’autres personnes, que le Ministère public n’a pas pu identifier à ce jour, [l'élu socialiste] aurait cumulé son propre nom et biffé de manière systématique les noms de cinq autres candidats du PS renanais.
L’acte d’accusation précise que [Fadhil] aurait remis ces bulletins notamment à des électeurs de la communauté kurde, qu’il aurait personnellement approchés pour les amener à voter.
Le procès a lieu cette semaine, et voit passer le témoignage à charge de l'ancienne syndique communiste de Renens Mme Huguenin. La Municipale socialiste Patricia Zurcher Maquignaz fait quant à elle état de pratiques locales courantes dans la falsification d'élections:
Selon elle, [l'accusé aurait accédé] à la présidence de l’association des jardins familiaux de Renens à l’issue d’un vote où le nombre de bulletins était supérieur au nombre de membres inscrits. «Elle n’était pas présente, a répliqué [Fadhil]. Chaque fois que je réussis quelque chose, on m’accuse.»
Malgré les nombreux témoignages à charge, les preuves matérielles sont insuffisantes et le tribunal prononce l'acquittement. Il ne s'agit guère d'une surprise ; dès avril 2016, à la suite d’une enquête administrative, le Conseil d'État avait nié toute irrégularité, estimant que «le fait que quelques candidats aient été systématiquement biffés et d’autres régulièrement ajoutés ne permet pas de conclure à une fraude». La vraie fraude, c'est à partir de combien de bulletins Mesdames et Messieurs du Conseil d'État?
Maintenant que Fadhil est blanchi par la justice, il retrouve de plein droit sa place au sein du PS renanais. Entre une Municipale témoignant contre lui et des élus socialistes victimes de ces bulletins biffés mais élus tout de même, l'ambiance des prochaines séances de groupe du Parti Socialiste risque d'être encore plus lourde que pendant ces deux dernières années.
Mais toute cette histoire n'est pas là que pour rendre compte des turpitudes de la vie politique renanaise. Quelle que soit la véracité qu'on accorde à la version des uns et des autres, elles ont en commun que des dizaines d'électeurs de la communauté kurde de Renens ont accepté de suivre les instructions de l'un d'eux, et l'ont fait avec une remarquable discipline. Leur nombre a fini par peser sur le résultat de l'élection elle-même. Cette approche risque de renforcer les nombreuses tensions communautaires à Renens, celles entre les Turcs et les Kurdes n'étant pas des moindres.
La "personnalisation" du communautarisme n'était sans doute pas ce qu'avaient en tête les socialistes suisses lorsqu'ils choisirent de courtiser le vote des étrangers. Au lieu de réunir les électeurs sur des valeurs helvétiques communes comme le fait l'UDC, le parti socialiste se trouve dans une impasse. En jouant la carte des minorités, il se condamne: impossible d'être l'agrégat de toutes les minorités. Le résultat des rapports de force ethnique aura tôt fait de transformer les listes électorales socialistes en champ de bataille où chaque communauté luttera pour la suprématie en doublant les siens et en biffant le reste. Cette trajectoire ne peut que nuire aux candidats d'origine suisses, qui seront les premières victimes du feu croisé des uns et des autres.
Nul doute que les stratèges socialistes vont désormais surveiller de près les statistiques des bulletins modifiés lors des prochaines élections - et pas qu'à Renens.
*prénom d'emprunt, pour la forme.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 23 août 2018
Mais bien sur qu’il ne pouvait qu’être acquitté!
tout le monde sais que ce ne sont que les méchants nazis blancs de drouaate qui sont corrompus!!
Heureusement que bientôt il n’y en aura plus de ces sales blancs aux élections et que tout se passera chez nous à l’instar du bon déroulement qu’on connait dans les pays d’origines de ces nouveaux politiciens…
Première phase: les partis de gauche utilisent les allogènes à leur profit.
Deuxième phase: les allogènes utilisent les partis de gauche à leur profit.
Troisième phase: les partis de gauche sont remplacés par des partis communautaires.
Viendra le jour où les candidats socialistes d’origine suisse seront biffés par toutes les communautés de l’oumma, la nation musulmane plaçant les siens.
C’est là que les idiots utiles découvriront les bienfaits de la diversité !!!!
Le PS est ses associés est directement en connexion avec les milieux criminels et sectaires. Visiter les bibliothèques municipales pour voir le carnage et constater la désaffection du public comme pour les médias et la RTS, mais la croissance du personnel devenant de plus en plus inutile. Le bobetas sont légions. Propagande pour pédés-gougnottes, sectes, islam etc. Contrairement aux bouquins qui achetés régulièrement comportent une numérotation anarchique, ceux d’une secte pas trop connue se suivent en grappe. Ils ont donc été achetés d’un seul coup ce qui en dit long sur l’entrisme sectaire cultivé par le personnel. Ce doit être un système totalitaire de cooptation qui prévaut, avec des annonces d’emploi totalement bidonnées, dans lequel la Ville n’y est pas pour rien. Avec la Salerno et les autres pétroleuses comme la responsable de ces merdes, l’Alder, la pompe à fric alimente les pervers et les malades mentaux l’islamiques.
Il n’y a guère qu’un protagoniste de gauche pour croire et faire croire qu’un Irakien, un Kurde, un Turc, un Algérien… défendra notre bien-être avant leur communauté.
D’ailleurs cela soulève un autre aspect: la trahison systématique de la gauche contre son propre peuple, partout en Europe pendant que les migrants “enrichissants” protège les leurs et utilisent justement les partis de gauche pour asseoir l’influence de leurs communautés. Mais gageons que cette contradiction ne saurai les faire douter de leur trahison
Et cerise sur le gâteau, Fadhil a très bien compris la technique de la gauche puisqu’il se victimise. Le PS peut être fier d’exporter ainsi ses théories et de les voir en pratique. Enfin, je l’espère.
C’est d’ailleurs une excellente définition du respect des migrants dû à notre pays qui les a accueillis : aucune reconnaissance, aucun sentiment de culpabilité, nous n’existons pas, comme si la Suisse leur appartenait déjà, aidés en cela par… la propagande multiculturelle des socialistes qui cherchent à simplifier la naturalisation le plus possible.
Heureusement, il existe des “semaines contre le racisme” pour nous dire que les salauds, ce sont les Suisses. J’ai eu peur.