La théorie du genre mal vue en Hongrie

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Le gouvernement hongrois de Viktor Orbán continue de marquer des points contre la folie ambiante. Il mérite tout notre soutien dans ses efforts pour faire que la réalité redevienne saine tout en participant de l’ordre naturel, et non un monde façonné par des malades et des gloutons profiteurs.

Dernière en date, l’interdiction de l’enseignement de la théorie du genre, ce qui déclenche des cris d’orfraie, comme si un bulldozer avait écrasé leurs délicats orteils, chez les militants et les activistes de la cause aussi bien en Hongrie (une poignée d’énergumènes) qu’à l’extérieur, car, selon eux, avec cette interdiction, c’est toute la science qui est remise en cause.

Pire encore, l’effroyable Orbán a choisi le 9 août, en pleines vacances universitaires, pour lancer sa directive, une directive qui permet quand même aux étudiants qui ont entamé ce type d’études de terminer leurs cursus. Comme à l’accoutumée, tous les mensonges sont bons pour faire penser que cette mesure de bon sens aura des retombées négatives aux proportions colossales, alors que seules deux institutions – l’université d’Europe centrale, et l’université Eötvös Loránd, qui toutes deux préparent à une maîtrise dans le domaine – sont touchées, et que seuls treize étudiants sont concernés. L’université d’Europe centrale, c’est cette université fondée en 1991 par George Soros pour empoisonner les esprits d’Europe centrale ; elle est dirigée par le sinistre droit-de-l’hommiste international, Michael Ignatieff. L’université Eötvös Loránd, fondée en 1635, est l’une des plus anciennes de Hongrie, et cette vieille dame aurait dû mieux savoir que de s’embarquer dans l’enseignement de la science-fiction, mais on en revient toujours à la même histoire qu’il faut montrer patte blanche si l’on veut obtenir de la coopération ou des financements internationaux.

Le gouvernement Orbán (le « régime Orbán », comme ils l’appellent) a pris sa décision en considérant deux arguments. D’une part, que le programme d’enseignement en question est un pur gâchis d’argent, et qu’il délivre des diplômes qui sur le marché du travail ne servent à rien. D’autre part, parce que, comme l’a déclaré Lörinc Nacsa, le dirigeant des Jeunes Chrétiens-démocrates : « Nous devons faire prendre conscience que ces programmes ne font rien pour élever notre nation. En vérité, ils cherchent à détruire notre mode de pensée et les valeurs sur lesquelles il est fondé. »

En avril dernier, L’Obs avait publié un article alarmiste dans lequel on apprenait que : « Dans leur manuel scolaire de sciences naturelles, les collégiens hongrois apprennent désormais que “les garçons et les filles […] n’ont pas les mêmes capacités physiques et aptitudes intellectuelles”. Et dans le livre destiné aux nouveaux cours de morale obligatoire, ils se voient avertis qu’ “avoir des relations sexuelles hors mariage est un péché” ». Tout cela était déjà vraiment très vilain mais, aujourd’hui, avec cette interdiction de l’enseignement de la théorie du genre, Viktor Orbán dépasse vraiment les bornes, ce dont nous lui sommes infiniment reconnaissants.

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Un commentaire

  1. Posté par Christian le

    Excellent ! Encore un petit effort pour rayer la biologie des manuels scolaires et donner ainsi une vraie chance au créationisme, seule approche cohérente avec notre mode de pensée et les valeurs sur lesquelles il est fondé.
    Bravo Victor !

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