La situation explosive des « migrants »

Paris, Calais, Alençon, Belgique, Espagne…

La Chapelle, porte de l’enfer ? A Paris, Porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement, la situation se détériore de jour en jour. Entre habitants du quartier, « migrants » et policiers la tension est de plus en plus palpable. Une cohabitation d’autant plus tendue que les toxicomanes, évacués de la « Colline du crack » de la Chapelle en juin dernier, ont semble-t-il repris leurs quartiers… d’été.

A peine ont-ils été évacués le 7 juillet dernier, que près de 600 « migrants », essentiellement Soudanais, Erythréens ou Afghans, se sont de nouveau installés dans le quartier de la Chapelle. Un quartier parisien qui ressemble de plus en plus à une « décharge » municipale et où les rixes interethniques, violentes, s’enchaînent. L’insécurité s’y fait de plus en plus sentir. « Il y a des tensions tous les jours, parfois des bagarres. Il y a des couteaux qui circulent. La cohabitation forcée entre les migrants et les toxicomanes est devenue un risque permanent », explique une bénévole du collectif Solidarité Migrants Wilson. Face à une situation qui s’enlise dans la violence, l’association a capitulé et stoppé la distribution de repas.

Tensions en flux continu à Calais où, fin juillet, des échauffourées ont éclaté entre forces de l’ordre et « migrants » dans le quartier du Beau-Marais. Dans la nuit du 25 juillet, une vingtaine de « réfugiés », fortement alcoolisés, s’en sont pris aux habitants du quartier, proférant des insultes, cognant aux portes, brisant les vitres de véhicules et jetant des projectiles. Deux femmes qui circulaient à bord de leur voiture, se sont vues encerclées par un groupe d’une dizaine d’individus qui se sont mis à taper sur la carrosserie, brisant les vitres du véhicule. Comme si cela ne suffisait pas, la passagère a été frappée au visage à l’aide d’un morceau de bois. Deux des auteurs de l’agression, Jemal Ebro et Yared Hagos, ont été interpellés et condamnés respectivement à 18 mois de prison ferme et un an de prison ferme.

Mardi, un contrôle à l’entrée du port de Calais a viré à la pagaille à cause du comportement d’un conducteur « belge » qui, faute de passeport, a présenté un Coran en criant « Allah Akbar ». Profitant de l’embouteillage provoqué par l’individu, des « réfugiés » ont tenté de s’introduire sur la rocade pour gagner les points d’embarquement. Contenus par les CRS, ils ont été repoussés à coups de grenades lacrymogènes vers la zone des Dunes devenue la nouvelle « jungle » de Calais. A noter qu’en Méditerranée, l’Aquarius a repris la mer pour se porter au secours des naufragés « volontaires ».

Ce mercredi 1er août, dans le quartier de Perseigne à Alençon, une rixe géante entre une soixantaine d’individus – des « réfugiés » – a éclaté dans la soirée. Deux groupes antagonistes se sont affrontés à coups de battes de baseball et des coups de feu ont été échangés. Bilan : un Afghan tué par balle et huit blessés.

En Belgique, à Bruxelles, au parc Maximilien, lieu de rassemblement pour les « migrants » en quête d’un endroit pour passer la nuit, les tensions sont monnaie courante entre lesdits « migrants » et les SDF qui, eux aussi, tentent de trouver un refuge pour la nuit.

« L’Europe a besoin de sang neuf », a déclaré, lundi, Josep Borrell, ministre espagnol des Affaires étrangères. Message reçu. Depuis que l’Espagne a accueilli les « naufragés » de l’Aquarius, le pays est devenu le nouveau point de chute de l’immigration massive. Le nombre de « migrants » empruntant le détroit de Gibraltar explose. Il y a quelques jours, des dizaines de « migrants », essentiellement des « jeunes hommes », ont débarqué sur les côtes de Cadix, se faufilant entre les serviettes de plage et les transats des touristes éberlués. Et ça n’est là qu’un petit pot-pourri des bienfaits de l’immigration-invasion non contrôlée de « leur » Europe.

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