Cenator : Stéphanie Pahud, 41 ans, linguiste, est maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne. À la lumière de la linguistique, elle est en mesure de clarifier pour nous les débats de société actuels. Extraits.
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Muer les «-isme» en isthmes
«Mon envie première a été de rallumer un récent clash, plus égo- qu’éco-centré, entre quelques activistes et une journaliste autour des valeurs et pratiques antispécistes, puis de démêler, dans la foulée, les intersections entre féminisme et véganisme. Mais je me suis ravisée pour empoigner l’irritation que nourrissent en moi les appropriations gueulardes de ces «-isme». Sous leurs formes «putes à reconnaissance», ces «-isme» reposent souvent sur un fatras de stéréotypes plus que sur des argumentations incorporées et réflexives.» […]
«On circule dans des lieux – virtuels pour une part, mais tous bien réels – qui multiplient les mises en discours de l’incertain, de l’hybride, du fluide. Dans ce contexte, les incorporations acharnées du féminisme et du véganisme, pour en rester ici à ces deux «-isme», ressemblent à des tentatives d’extinction des dissonances cognitives – les tensions internes à nos systèmes de croyance et d’action – que génère l’addition de ces impermanences.» […]
«Les incarnations enragées des «-isme» sonnent comme des tentatives de résolution magico-dogmatiques de nos disharmonies» […].
«La brutalité des «-isme» tient à cette prétention de vérité, qui nous prive de l’appréhension sensible du monde. Les «-isme» gagneraient par conséquent à se transformer en isthmes: des ponts faisant dialoguer les espaces, et les vulnérabilités. Plutôt que de se scléroser, féministhme et véganisthme cultiveraient leur vertu cruciale qui est l’attention qu’ils forcent, et participeraient ainsi à la recréation urgente de l’étonnement. » […]
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Et le lendemain dans Migros Magazine :
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Sur les bras de Stéphanie Pahud, le chat d’Alice au pays des merveilles côtoie un marin tatoué et une pin-up assise sur un crâne, tandis qu’un toucan est entouré de cartes, de dés, de passiflores et de fruits. […]
«Notre corps est notre premier média de mise en conversation avec les autres, cela faisait longtemps que je comptais investir cet espace.» […]
«Tant mieux si on a de la peine à m’imaginer prof. Ça ne fait jamais de mal de bousculer des préjugés.» […]
«À mon âge, je ne suis plus perturbée par la crainte de ne pas être ‹à ma place›, donc j’ai appris à dialoguer avec la stigmatisation liée aux apparences. » […]
«Ils [mes tatouages] ne véhiculent aucun message idéologique. Ils symbolisent à leur manière le néologisme tatoué en dessus de ma pin-up: ‹chairisons-nous›. Un verbe transitif, dont le sens est calqué sur ‹chérir›, mais écrit avec ‹ai› comme dans ‹chair›: ‹chairir›, c’est chérir en présupposant une action du corps dans le monde et en intégrant dans ses expériences l’action du corps des autres dans ce même monde. Ce message me paraît acceptable quel que soit son milieu de diffusion.» […]
Extraits de : Migros Magazine, 30 juillet 2018, p. 1 et 8-9 « Quand le tatouage s’ancre au travail », par Nadia Barth et Tania Araman. Photo Dom Smaz.
rappel: Zemmour remet en place la linguiste Stéphanie Pahud à la RTS/infrarouge
https://www.youtube.com/watch?v=XtvGEIXu_kA
ou
Cette bonne femme est tout bonnement ravagée.
Travailler pour de vrai la rammènerai sur terre et la rendrait audible.
Dans sa tour d ivoire universitaire.
Pauvre femme en plein délires.
@pepiou: “Attention whores” = des bonnes femmes qui sont prêtes à absolument tout et surtout n’importe quoi pour avoir leur 15 secondes de gloire médiatique, frotter leur minable égo jusqu’à l’extase narcissique et ensuite retourner dans la médiocrité éternelle. Je ne touche pas ce genre de texte des yeux, mais il semblerait que Mme Pahud se sente vaguement concernée ou attaquée et projette de ouf pour se défendre. Il est bien connu qu’à la longue le refoulé remonte inévitablement à la surface, et généralement c’est moche.
Je ne sais pas si Mme Pahud a pour ambition d’éclairer le monde, mais manifestement elle n’a pas la lumière à tous les étages! M’enfin, vu son patronyme, on lui réserve volontiers une place au fameux home de La Rosablanche, cher à François Silvant. En espérant pour elle que cet établissement ait été adapté depuis pour recevoir les cas psychiatriques sévères.
Il n’empêche que je relève un cas flagrant de triche au niveau universitaire, puisque Mme Pahud a négligé de citer ses sources. Je le fais donc pour elle: http://www.lepipotron.com/
Jeferson, août 2018
Elle éclaire personne. Peut-être ses tatouages ou ses formes longilignes. Sa préférence pour les langues me paraît évidente cependant. Faites gaffe à l’hypnose collective des isthmes que nous subissons. Et madame est une des prêtresse de l’Aquarius. Méfiez-vous d’être pauvres poissons menées dans le bateau.
Désolé pour mon deuxième commentaire envoyé suite au fait que je l’ai cru passé à la trappe de la censure après vingt quatre heures de non diffusion. Autant pour moi.
Je ne sais pas ce que signifie “putes à reconnaissance” mais par contre je sais reconnaître le “look putes” mais là n’est pas l’important. Si d’après Sénèque, “le langage de la vérité est simple” et si d’après un auteur inconnu, “le langage est la peinture de nos idées” ; alors nous avons matière à penser que cette personne a quelques problèmes d’ordre intellectuel voire psychique. Tout cela me rappelle une phrase culte de l’ineffable film “l’aventure c’est l’aventure” : “la clarté dans la confusion” sauf que dans ce cas cela serrait plutôt l’inverse. De plus interrompre sans cesse son contradicteur qui lui, l’a patiemment écouté, démontre à l’envi le caractère intolérant de la donzelle.
Planquée dans sa tour d’ivoire, cette fonctionnaire se cache visiblement (“se cacher visiblement”, Champignac d’or ? 😉 ) derrière un jargon intellectuel volontairement compliqué, soit pour rendre le sens de ses propos incompréhensibles pour le commun des mortel, évitant ainsi toute contestation ou débat public, soit parce qu’elle n’a tout simplement rien d’intéressant à dire. Dans les deux cas, elle a de la chance que l’UDC Jacques Nicolet n’ait pas été élu au Conseil d’Etat vaudois en 2017, car il aurait certainement hérité du département de Mme Lyon et aurait fait le ménage à l’Unil.
Sinon, Eric Zemmour est encore une fois impeccable.
S’agit-il d’un trans LGBT ? François Sylvan nous avait pourtant déjà décrit le personnage de long en large. https://www.youtube.com/watch?v=mAuiAiJa6ZM dommage qu’il ne puisse pas se prononcer sur cette résurgence publicitaire du décédé Matin de la semaine travesti en Matin du Dimanche, qui suivra immanquablement la même voie.
Une image valant mieux que [ses] mille mots, son attrait pour les subtilités de la langue n’aura échappé à personne…
Elle est exactement le genre de type qui sa sauver la race humaine! Qu‘en pense son psy, il y a du bouleau et de quoi s‘inquiéter.
Bien sûr uniquement symbolique, puisque c’est paraît-il interdisthme.
Elle mérite une bonne fessée.
on aurait également pu rappeler notre article concernant cet affrontement entre Zemmour et la gauche romande. Enfin ‘affrontement’ est un grand mot : la gauche a été pulvérisée:
Humilié par Zemmour, l’Hebdo pleurniche
https://lesobservateurs.ch/2014/11/28/humilie-zemmour-lhebdo-pleurniche/
Quelle Vulgarité !
Un tout grand moment quand Eric Zemmour avait démasqué son jargon de cuistre et l’avait remise à sa place lors d’un Infrarouge inoubliable (lire aussi les commentaires 🙂 ) :
https://www.youtube.com/watch?v=IcalFAOIMs4
Apparemment, les dealers chassés de la place Chauderon et du Flon se sont installés du côté de l’unil… et au vu du résultat c’est de la “bonne” qu’ils vendent.
Et dire qu’on entretient cette illuminée inutile avec nos impôts : il y a de quoi déprimer.