« Un pays qui ne fait pas d’enfants est destiné à mourir », a déclaré le ministre de l’Intérieur italien et chef de la Ligue Matteo Salvini dans une interview publiée le 28 juillet par le journal britannique The Sunday Times. Cela rejoint ce que martèlent depuis des années le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et les dirigeants polonais quand ils dénoncent l’immigration de masse utilisée à l’Ouest comme solution pour compenser la trop faible natalité. Salvini aussi, parle aujourd’hui de la faible natalité comme d’une « excuse » utilisée pour « importer des immigrants ». L’Italie, comme la Hongrie et la Pologne, comptent parmi les pays d’Europe, et même du monde, avec la plus faible natalité. Les deux pays du groupe de Visegrád sont parvenus, en mettant en place des politiques natalistes, à faire remonter un peu la natalité, même si les taux de fécondité des femmes y restent encore très faibles, à environ 1,4-1,5 enfant par femme (contre moins de 1,3 il y a quelques années). L’Italie veut s’engager dans la même voie, la Ligue considérant la démographie comme le problème n°1 du pays.
Dans le Sunday Times, Salvini a déclaré : « Nous avons créé un ministère de la Famille pour travailler sur la fécondité, les crèches, sur un système fiscal qui prenne en compte les familles nombreuses. A la fin de ce mandat, le gouvernement sera jugé sur le nombre de nouveau-nés plus que sur sa dette publique. » Le ministre de la Famille, Lorenzo Fontana, est comme Matteo Salvini, un catholique pratiquant. Outre les mesures fiscales et sociales prévues en faveur des familles et des entreprises qui facilitent le retour des mères à une activité professionnelle après la naissance de leur enfant, Fontana a expliqué dans un entretien publié le 30 juillet dans La Verità vouloir faire en sorte, par des aides, que les femmes en Italie n’avortent plus pour des motifs économiques. Parallèlement, il s’opposera à la reconnaissance d’une filiation à deux parents du même sexe pour les enfants conçus par des pratiques interdites en Italie, comme le recours aux mères porteuses (GPA). Dans cet entretien, le ministre a une nouvelle fois souligné qu’il était ministre de LA Famille et non pas DES Familles et que son rôle était de promouvoir la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Fontana a en outre annoncé des mesures en faveur des personnes handicapées.
L’Eglise italienne, de son côté, semble avoir un problème avec les politiciens de la Ligue. Catholiques déclarés, ils mettent en place avec le Mouvement 5 étoiles des politiques en faveur des Italiens défavorisés et des familles tout en combattant résolument l’immigration illégale. Cela déplaît à certains prêtres et évêques qui semblent attacher plus d’importance à l’ouverture des frontières que, par exemple, à la réduction du nombre d’avortements. L’hebdomadaire catholique Famiglia Cristiana dépeignait récemment Salvini sous la forme du diable, mais un sondage Ipsos de juillet montre qu’il est soutenu par 60% des catholiques pratiquants. Des voix commencent donc à s’élever au sein de l’Eglise italienne pour modérer les critiques contre Salvini et la Ligue. Mgr Adriano Tessarollo, évêque de Chioggia, a même dénoncé la couverture de Famiglia Cristiana et affirmé que « ce n’est pas la voix de l’Eglise ».
Photo : Le ministre italien Lorenzo Fontana.
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enfin sa bouge dans le bon sens
En réalité, il faudrait avoir plus d’enfants en Europe et diminuer drastiquement les naissances dans les pays des demandeurs d’asile. Sophie a parfaitement raison lorsqu’elle mentionne tous les obstacles existant en Europe et qui ne motivent pas les populations à procréer. Tout ceci sans penser à la surpopulation terrestre qui va bientôt provoquer d’énormes problèmes. En effet, ce sont les plus démunis qui forniquent le plus, car ils n’ont que peu d’autres loisirs.
Moi, ce que je trouve effarant c’est que jamais un politicien ni un journaliste ne dit la raison pour laquelle nous ne faisons que très peu d’enfants. Comment diable voulez-vous faire des enfants lorsque nous sommes écrasés de charges fiscales et que les salaires au mieux stagnes et pour la plupart sont à la baisse alors que le coût de la vie augmente. Comment diable faire plus d’enfants si nous voulons leur donner un avenir en leur payant des études et en les entretenant jusqu’à plus de 22 ans. Voilà le problème. Si l’argent destiné à ces migrants illégaux sur le sol européen était utilisé pour aider les familles, avec des allocations plus importantes, des bourses digne de ce nom pour les études, les frais des hautes écoles pris en charge par les états, alors oui, le peuple européen ferait à nouveau des enfants. On a l’impression que Bruxelles veut nous faire envahir par ces clandestins afin de gommer au plus vite l’identité des différents états avant que ceux-ci ne décident de reprendre leur souveraineté en mains en sortant de cette UE. Aucun argument de l’UE n’est plausible… payer nos retraites alors qu’on a des millions de chômeurs qui ne demandent qu’à trouver un travail…. migrants sous qualifiés voire illettrés qui seront une charge à vie de la communauté… manque d’enfants alors que l’on trouve de l’argent pour les illégaux et non pour favoriser les familles…. qu’on arrête une fois pour toute de nous prendre pour des idiots!