Après leur vote à l'Assemblée nationale dans la nuit du 3 juillet, les lois anti-fake news ont butté au seuil de la chambre haute du Parlement. Le Sénat a massivement rejeté, par 288 voix contre 31 les textes de loi.
La loi ordinaire, applicable pendant les élections européennes, législatives, sénatoriales et les référendums, et la loi organique, dédiée spécifiquement à l'élection présidentielle, visent à permettre à un candidat ou parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de «fausses informations» durant les trois mois précédant un scrutin national.
Fausses informations : l'#Assemblée adopte deux propositions de #loi très critiquées par l'opposition#France#Politique#FakeNews
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— RT France (@RTenfrancais) 4 juillet 2018
C'est le premier revers majeur pour ces lois de contrôle de l'information annoncées par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse en janvier dernier. Malgré les risques de censure de l'information et d'atteinte aux libertés d'opinion et de la presse maintes fois évoqués, le gouvernement s'est montré déterminé à pousser ce projet législatif dans le circuit législatif. Face au refus du Sénat, les deux textes de lois vont retourner en deuxième lecture à l'Assemblée.
En raison de l'affaire Benalla et de la paralysie du travail de l'Assemblée, le vote de la loi relative à la lutte contre la manipulation de l'information pourrait être renvoyé à la rentrée parlementaire.
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