La moyenne banlieue de Sydney est débordée par les arrivées de réfugiés syriens et irakiens : les services sociaux sont à la peine, les infrastructures ne suivent pas. Dans une interview au Daily Telegraph de Sydney, parue le 24 mai, le travailliste Luke Foley, leader de l’opposition dans l’Etat de Nouvelles-Galles du Sud, a signalé ces problèmes et parlé d’un « exode des Blancs » (white flight), forcés à quitter ces quartiers en déclin. (West can’t cope with migration ‘burden’ : Luke Foley’s concern for Middle Ring suburbs not propared for refugee influx - article réservé aux abonnés.) Le journal a repris l’expression pour son grand titre de couverture (Stop White Flight).
Ces déclarations ont provoqué un tollé au Parlement de l’Etat. Foley s’est longuement et platement excusé, nuançant son propos, soulignant qu’il s’agit d’un phénomène international, de nature sociale et non raciale. « Je n’utiliserai plus ce terme. Certaines personnes le trouvent offensant, alors je m’en excuse. » (The Guardian : 1, 2.)
Le sénateur conservateur australien Cory Bernardi a déclaré à la station de radio Triple M que Luke Foley « n’aurait pas dû s’excuser » d’avoir employé le terme d’« exode des Blancs » à propos de l’évolution démographique de Sydney-Ouest : c’est un phénomène réel et il n’est pas limité à Sydney (Don’t apologise for “white-flight” : Bernardi).
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch
en fait c est la meme chose en Europe , partout ou les muzz s installent les juifs et Européens fuient …
Nous vivons dans un monde où l’on doit s’excuser d’avoir raison !