Cenator : Mamoudou Gassama en 2018, le petit Aylan en 2015, deux messages visant à prendre les gens par les tripes, pour susciter une émotion dans un but manipulatoire. Un enfant en péril, ça fédère toujours, c’est une valeur sûre pour vendre le produit « migrants ».

Les médias n’ont jamais proclamé la vérité au sujet du petit Aylan à savoir que son père n’a pas mis de gilet de sauvetage à sa femme, ni à ses enfants, aucun ne savait  nager, alors que lui, qui savait nager, en avait un ; en plus, le canot pneumatique était surchargé.

Par ailleurs, il ne s’agissait pas de réfugiés, car toute la famille était en sécurité en Turquie.

Le photographe du « petit Aylan » avait déplacé le corps de l’enfant pour faire une meilleure image.

Mamoudou Gassama a probablement appris à grimper comme beaucoup d’Africains, qui ont l’habitude de grimper aux arbres pour récolter les fruits.

Le problème vient de la mise en scène. D’une part, aucun petit enfant n’est capable de s’attraper à un rebord de balcon après une chute d'un étages, là, nous sommes à Hollywood. Par moments, le gosse se tient d’une seule main !

Voir aussi la fin de la deuxième vidéo : le premier balcon n’est pas accessible depuis la rue.

Résumons : une chute miraculeuse d’un jeune enfant de trois ans et demi, un grimpeur exceptionnel en situation irrégulière en France, des gens qui filment sans perdre le sang froid se retrouvent, par hasard, ensembles au bon moment.

Sans parler du fait que ce voisin blanc, qui s’appelle Florian, avait été rebaptisé Mehdi (voir ici), pour que l’histoire totale serve à la gloire de l’immigration et suggère quel est le bon amalgame à faire.