Cenator : « Durant le mandat […] de Micheline Calmy-Rey, la Suisse s’est efforcée de conserver sa neutralité », écrit Le Matin. Au contraire : l’exercice de Micheline Calmy-Rey au Conseil fédéral, de 2003 à 2011, a été dans sa totalité une violation de la neutralité suisse. Micheline Calmy-Rey était également membre du Conseil d’administration de l’Open Society Foundation du multimilliardaire Georges Soros. Elle a œuvré pour l’indépendance du Kosovo (un désastre), elle a milité pour l’initiative RASA, et ses positions anti-israéliennes dépassaient largement celles qu’un conseiller fédéral devrait prendre.
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La ligne de front qui divise Berne
Par Eric Felley
Les propos d’Ignazio Cassis sur l’aide aux réfugiés palestiniens ravivent le débat au Parlement. Le difficile équilibre de la neutralité suisse est mis à l’épreuve par les deux camps. […]
En mettant en cause l’Office de secours des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Ignazio Cassis a ouvert une énième polémique à Berne autour du conflit au Proche-Orient. Hier, le PS et Les Verts ont posé une douzaine d’interventions. Pour Carlo Sommaruga (PS/GE), le message du Tessinois s’inscrit en rupture: «Nous avons besoin d’une clarification de la ligne du Conseil fédéral.» Durant le mandat de Didier Burkhalter, et avant celui de Micheline Calmy-Rey, la Suisse s’est efforcée de conserver sa neutralité, tout en militant pour une solution de paix négociée à deux États. Elle ne reconnaît pas les territoires annexés depuis 1967 et s’interdit d’en acheter les produits. Elle suit les résolutions de l’ONU et soutient l’UNRWA (23 millions par an), qui est dirigé par un Suisse depuis 2013, Pierre Krähenbühl, au poste de commissaire général.
Neutralité variable…
Mais à chaque crise, le conflit s’exporte aux Chambres fédérales.
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Editorial: Qui n'est pas avec nous est contre nous
Par Eric Felley
Un peu partout sur la planète, dans presque tous les parlements démocratiques, le conflit israélo-palestinien est un héritage qui divise la salle en deux. La Suisse vit ce conflit par procuration depuis des décennies. Elle défend une position de neutralité, mais dans la réalité des belligérants, cette neutralité est impossible, inconcevable. Qui n’est pas avec nous est contre nous.
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Articles complets : Le Matin
‘Durant le mandat de Didier Burkhalter, et avant celui de Micheline Calmy-Rey, la Suisse s’est efforcée de conserver sa neutralité, tout en militant pour une solution de paix négociée à deux États”.
“Le Monde” a qualifié Mme Calamyty-Re, en 2006, de “Suisse mais pas neutre”.
Référence :
https://www.rts.ch/info/suisse/3382156-la-carriere-de-micheline-calmy-rey-au-sein-du-cf.html
Elle est pro-palestinienne et anglo-israélien donc tendance ”très légèrement” à gôche et favorisant les Palestiniens !
M. I. Cassis : ”Sous l’ère de Micheline Calmy-Rey et de Didier Burkhalter, la politique étrangère était plutôt pro-palestinienne”
Référence:
https://www.letemps.ch/suisse/ignazio-cassis-ne-regrette-rien
“Elle défend une position de neutralité, mais dans la réalité des belligérants, cette neutralité est impossible, inconcevable”. Faux. La neutralité est étymologiquement indépendante de la réalité des belligérants. Jamais ouvert un dictionnaire, Eric?