Madame, Monsieur,
Vous trouverez ci-dessous copie du message que j’ai récemment fait parvenir à l’ensemble des parlementaires fédéraux. Je vous en recommande la lecture, tout comme je vous recommande de visionner le document qui dénonce le comportement outrancier et choquant d’un ancien journaliste de la RTS actuellement employé et porte-parole du Contrôle fédéral des finances. Le 24 mai dernier, sur la base de ce document, le Conseil suisse de la presse, l’autorité qui veille au respect de l’éthique des médias, s’est autosaisi du cas - un signe qui ne trompe pas. Sa prise de position interviendra dans les prochains mois.
1. Lien vers le document audiovisuel : http://www.dominique-giroud.com/20-avril-2018-yves-steiner-rts-devant-conseil-suisse-de-presse/
2. Lien de l’article du Temps du 12 mai passé : https://www.letemps.ch/suisse/laffaire-giroud-ricoche-controle-finances
Pour rappel, la RTS a déjà été condamnée par le Tribunal fédéral pour le reportage tendancieux que m’a consacré Temps Présent (voir ce lien: http://www.dominique-giroud.com/15-fevrier-2018-tribunal-federal-remet-sechement-a-lordre-journalistes-de-temps-present/). Vous pourrez constater que les fautes déontologiques perpétrées par l’ancien journaliste de la RTS sont encore plus scandaleuses que celles commises par les journalistes du Temps Présent en question. À ce jour, ni M. Pascal Crittin, l’actuel directeur de la RTS, ni M. Gilles Marchand, l’ancien directeur de la RTS et actuel directeur de la SSR, ni M. Jean-Michel Cina, l’actuel président de la SSR, ne s’en sont distancés. Autrement dit, à l’heure actuelle, il faut considérer que ces pratiques choquantes sont parfaitement tolérées au sein de la télévision de service public.
Pour le cas où, après avoir visionné le document évoqué ci-dessus, vous souhaitez intervenir auprès des dirigeants de la RTS/SSR, je vous transmets leur adresse Email:
Pascal Crittin, directeur RTS: [email protected]
Gilles Marchand, directeur SSR: [email protected]
Jean-Michel Cina, président SSR: [email protected]
La question que vous pourriez leur poser et la suivante:
Quelle est votre position concernant l’ex-journaliste de la RTS Yves Steiner (voir ici: http://www.dominique-giroud.com/20-avril-2018-yves-steiner-rts-devant-conseil-suisse-de-presse)? La RTS/SSR cautionne-t-elle son comportement ou s’en distance-t-elle?
En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à ce mail, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.
Dominique Giroud |
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Deutsch unten
La RTS et le Contrôle fédéral des finances invités à prendre position
«Ah putain, il y a un procureur de la Confédération qui m’a gonflé les couilles aujourd’hui, mais à un point, tu ne peux pas te rendre compte. Je pourrais le tuer. J’ai envie de le tuer, le mec, une espèce de connard.»
Yves Steiner
Madame la Parlementaire fédérale,
Monsieur le Parlementaire fédéral,
Entre la fin de l’année 2013 et le printemps 2015, la RTS a mené contre moi à titre privé et en ma qualité d’entrepreneur une véritable campagne de dénigrement. On m’a notamment accusé d’avoir trafiqué mes vins, reproche dévastateur pour un négociant en vin, alors que je n’ai jamais fait l’objet d’aucune condamnation en lien avec mes pratiques œnologiques. Depuis le début de cette année, le manque d’impartialité de la RTS à mon égard a été définitivement établi puisque le Tribunal fédéral a, dans un arrêt rendu le 15 février dernier, confirmé la condamnation précédemment infligée par l’Autorité indépendante d’examen des plaintes (AIEP) au reportage calomniateur et tendancieux que l’émission «Temps Présent» m’a consacré en janvier 2015.
Un journaliste en particulier a joué un rôle central dans cette campagne contre moi. Une plainte civile en dommages et intérêts a été déposée contre lui et la SSR. Il travaille actuellement en tant qu’«expert en audit et responsable de communication externe» au sein du Contrôle fédéral des finances (CDF). Ces dernières années, en lien avec plusieurs procédures judiciaires dont certaines sont encore pendantes, des documents sont apparus qui témoignent des pratiques outrancières de ce journaliste, menées avec la bénédiction de la télévision de service public. Ces pratiques violent des principes essentiels ancrés aussi bien dans la Charte déontologique de la RTS que dans la Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste, le code éthique des médias. De mon point de vue, ces pratiques, dont la SSR ne s’est toujours pas distanciée, doivent être connues du grand public. Comme aucune autre voie ne le permet, je me suis décidé à produire et à mettre à votre disposition le document ci-dessous.
Cette semaine, je me suis adressé au Conseil suisse de la presse pour qu’il examine en toute impartialité les méthodes de ce journaliste et de la RTS. Au total, cinq principes déontologiques ancrés dans la Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste sont concernés: 1) le devoir de défendre la dignité de la profession, 2) l’utilisation de méthodes déloyales, 3) le devoir de défendre l’indépendance de la profession, 4) la violation du secret des sources, enfin 5) l’interdiction de rémunérer sa source. Il me paraît indispensable que l’autorité qui veille au respect de l’éthique des médias en Suisse se prononce et marque clairement la frontière entre journalisme et désinformation.
Parallèlement, je m’adresse aujourd’hui à vous, Mesdames et Messieurs les parlementaires fédéraux, pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion et répondre ainsi à deux questions fondamentales: est-il acceptable que la SSR/RTS continue à défendre les pratiques de ce journaliste et refuse d’admettre la moindre faute ? Considérez-vous que sa conception de l’éthique qualifie ce journaliste pour œuvrer au sein du Contrôle fédéral des finances, l’organe suprême de surveillance de la Confédération suisse?
En espérant que vous trouverez le temps de traiter ce message, je vous transmets mes salutations cordiales.
Dominique Giroud |
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SRG und Eidgenössiche Finanzkontrolle gebeten Stellung zu nehmen
Sehr geehrte Bundesparlamentarierinnen und Bundesparlamentarier,
Als Privatperson und Walliser Unternehmer wurde ich vom Westschweizer Fernsehen RTS zwischen Spätherbst 2013 und Frühling 2015 in einer veritablen Kampagne angegriffen und insbesondere mit dem für einen Weinhändler ruinösen Vorwurf der Panscherei und fragwürdigen Geschäftspraktiken diffamiert, obwohl ich noch nie wegen meiner Aktivitäten als Winzer angeklagt wurde. Seit Anfang Jahr ist die Voreingenommenheit des RTS gegenüber mir endgültig dokumentiert. 2016 hatte die Unabhängige Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI eine tendenziöse und diffamierende Reportage von «Temps Présent» gegen mich scharf gerügt. Am 15. Februar 2018 wurde dieses Urteil vom Bundesgericht bestätigt.
Die Regie bei diesen konstruierten Anschuldigungen führte der RTS-Journalist Yves Steiner, der heute als Auditor und Mediensprecher bei der Eidgenössischen Finanzkontrolle arbeitet. Eine Zivilklage gegen Steiner und die RTS ist zurzeit hängig. In den letzten Jahren, im Zuge von verschiedenen teils geschlossene teils noch hängige Verfahren, kamen eine ganze Reihe von Dokumenten und Aufzeichnungen ans Tagelicht, die von erschreckenden Sitten und Methoden bei diesem Journalisten zeugen (nota bene mit der Absegnung des öffentlich-rechtlichen Rundfunk). Die sowohl in den Richtlinien der SRG wie auch in der „Erklärung der Pflichten und Rechte der Journalisten“ (Journalistenkodex) definierten ethischen Normen wurden in diesem Fall geradezu verhöhnt. Da ich der Meinung bin, dass solche unjournalistischen Praktiken der Öffentlichkeit bekannt sein sollten und da ich keinen anderen Weg sehe, habe ich mir erlaubt, die Verstösse gegen die journalistische Ethik, die von der SRG bislang gedeckt wurden, im beiliegenden File zu dokumentieren und Ihnen auf diesem Weg zugänglich zu machen.
Deshalb appellierte ich in dieser Woche an den Schweizerischen Presserat, die Methoden des Journalisten Yves Steiner und der Institution RTS mit der angebrachten Sorgfalt und Unparteilichkeit zu untersuchen. Insgesamt sind fünf ethische Prinzipien, die in der „Erklärung der Pflichten und Rechte des Journalisten“ verwurzelt sind, verletzt worden: 1. Die Pflicht, die Würde des Berufs zu verteidigen; 2. die Absage an unfairer Methoden; 3. die Pflicht zur Bewahrung der Unabhängigkeit des Berufs; 4. der Quellenschutz; 5. das Verbot, eine Informationsquelle zu vergüten (sog. Checkbuchjournalismus). Es erscheint mir dringend nötig, dass die Selbstregulierungsorganisation der Presse klare Grenzen aufzeigt: Wo hört der Journalismus auf, wo beginnt die mutwillige und manipulative Desinformation.
Gleichzeitig wende ich mich an Sie, sehr geehrte Bundesparlamentarierinnen und Bundesparlamentarier, damit Sie sich selber ein Bild machen und zwei grundlegenden Frage beantworten können. Erstens: Ist es haltbar, dass die SRG die illegitimen Praktiken schützt und jede Fehlleistung prinzipiell bestreitet? Zweitens: Ist es wirklich haltbar, dass Yves Steiner in Anbetracht seiner Vorgeschichte die Vertrauensstellung eines Auditors und Mediensprechers der Eidgenössischen Finanzkontrolle innehat? Immerhin ist er damit das Aushängeschild des obersten Aufsichtsorganes im Lande. Ist er für diese auch moralisch anspruchsvolle Aufgabe wirklich qualifiziert?
Machen Sie sich selber ein Bild. Ich hoffe, dass Sie die Zeit dazu finden.
Mit respektvollen Grüßen
Dominique Giroud |
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M. Giroud…j’ai lu dans 2 journaux…vous avez importé un million de litres de vin d’Amérique du Sud à environ 40 cts le litre et vous l’avez melangé a quelques millions de litres de fendant…la loi suisse le permet….vous avez ainsi gagné plus de 5 millions de francs net
Vous ne vous êtes jamais exprimé sur ce fait….j’apprécie le fendant….mais là..j’aimerai que vous m’expliquiez…par avance merci…
Pour arriver à un tel résultat, il n’y pas que Steiner à mettre en cause, mais très certainement une floraison d’individus qui trônent dans les médias, qui considèrent que nous sommes déjà en Suisse dans l’acceptation d’une dictature d’inspiration totalitaire européenne. C’est également la conviction qui se dégage de l’affaire française et les révélations exceptionnelles de Marc Granié sur le passé et le présent douteux et criminels des politicards français. https://www.youtube.com/watch?v=o_x6SvlHH1g Et la psychiatrisation qui a suivi sa neutralisation, exactement comme pour le général Piquemal, https://francais.rt.com/france/15265-ex-patron-legion-etrangere-arrete-calais-pegida démontre, si besoin était, que nous somme retourné sous l’ère soviétique avec sa psychiatrisation des dissidents https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychiatrie_punitive_en_URSS Même la RTS en fait état dans ses oeuvres https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychiatrie_punitive_en_URSS Il est donc totalement inconvenant que des cadres de la RTS ignorent superbement l’histoire qui les a précédé, alors qu’ils ont tout sous la main pour terminer leurs études.
Toutes les manœuvres et l’acharnement utilisée contre Dominique Giroud sont de même inspiration et prennent leurs sources dans le noyautage bolchévique de la RTS que l’on peut imputer à des agitateurs du style de Torracinta et à la clique qui a bétonné ces méthodes totalitaires. C’est exactement les même chienneries et traîtrises qui ont prévalu dans l’étouffoir de l’affaire des pédophiles de la RTS avec le lanceur d’alertes Jorge Resende. http://egalitedescitoyens.blog.tdg.ch/archive/2013/10/15/pouvez-vous-aider-m-jorge-resende-urgent-merci-248538.html
On comprend mieux cette RTS qui subitement s’arroge le bénéfice de la bonne conscience en poursuivant assidument toutes les affaires de pédophilie, histoire de minimiser les siennes. Parce qu’avec ce qui s’est passé, il est difficile de croire que tout est devenu subitement nickel. Et l’affaire Giroud ne fait que confirmer que les écuries de la RTS n’ont pas été totalement aseptisées des poisons bolchéviques qui font courir des menaces permanentes contre les libertés, amplifiées encore plus, parce que ces monopoles médiatiques sont gavés des rackets Billag-Serafe. Et là aussi le totalitarisme qui baigne la RTS, nous a fait la démonstration de ses méthodes déloyales en piochant dans nos poches pour raconter n’importe quoi et toujours sauver les apparences, les privilèges et nous cacher les histoires douteuses.
Licenciement immédiat de Steiner. Sans indemnités.