Le leader du Mouvement 5 étoiles (M5S) a annoncé le 27 mai vouloir la destitution du président italien Sergio Mattarella. En effet, Luigi Di Maio a déclaré, au cours d'un entretien téléphonique pour une émission de la télévision publique Rai, qu'il comptait invoquer l'article 90 de la Constitution italienne, permettant de mettre en accusation le chef de l'Etat pour «haute trahison» ou «atteinte à la Constitution».
Ainsi, Luigi Di Maio cherche à obtenir du Parlement la destitution du président Sergio Mattarella, après le refus de ce dernier de nommer un ministre proposé par le président du Conseil désigné Giuseppe Conte. «Nous étions à deux doigts de former un gouvernement mais nous avons été stoppés parce que, dans notre équipe, il y avait un ministre qui critiquait l'Union européenne», a déclaré Luigi Di Maio dans cette interview, en faisant référence à Paolo Savona, ouvertement eurocritique, que la coalition populiste M5S-Lega souhaitait pour le ministère des Finances. Or, le président italien Sergio Mattarella a refusé de valider le nom de Paolo Savona, ne souhaitant pas menacer l'Italie d'une sortie de la zone euro.
Le chef du gouvernement italien désigné, Giuseppe Conte, a quant à lui jeté l'éponge le 27 mai face à l'intransigeance de Sergio Mattarella. Cette action du président ouvre la voie à de possibles nouvelles élections et plonge encore l'Italie dans une crise politique.
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C’est la victoire provisoire de Bruxelles, Berlin et des marchés financiers. Je dis bien provisoire car lors des éléctions à venir (il n’y a pas le choix, ce sera une nécessité) les Italiens vont voter à la grande majorité contre ces forces non élues et leurs dictats. L’idéal selon Bruxelles est avoir un gouvernement fédéral européen et chaque pays devenant une province avec une autonomie limitée.