Environ 24,5 millions d'Irakiens sont appelés à voter ce 12 mai pour les premières élections législatives depuis la proclamation de la victoire du pays contre l'Etat islamique (EI), le 9 décembre 2017. Ryad al-Badran, directeur administratif de la commission électorale, a fait savoir que 8 959 bureaux de vote avaient ouvert dans tout le pays. Les résultats sont attendus au plus tôt le 15 mai.
7 000 candidats répartis en 87 listes dans les 18 gouvernorats du pays se disputent les 329 places du Conseil des représentants - le Parlement irakien - mises en jeu lors de ce scrutin. 25% des membres doivent être des femmes et neuf sièges du Conseil des représentants sont d'emblée réservés aux minorités ethniques ou religieuses. Le reste de la répartition est déterminé proportionnellement au nombre de voix obtenus par chacune des listes.
Des menaces de l'Etat islamique
900 000 policiers et militaires sont mobilisés pour surveiller un scrutin sous haute tension, notamment après l'assassinat d'un candidat aux législatives le 7 mai, revendiqué par l'EI. L'espace aérien et les frontières devraient également être fermées le temps des élections. A Bagdad, l'AFP rapporte que la police bloquait les rues conduisant aux bureaux de vote, et que la ville plus généralement était déserte, la circulation étant également bloquée.
Déjà en avril, Aboulhassan Al-Mouhajer, le porte-parole de l'EI, avait menacé d'attaquer les électeurs et les bureaux de vote lors des législatives du 12 mai. Un message qui s'adressait principalement aux musulmans sunnites irakiens afin de tenter de les décourager d'aller voter.
Le 9 décembre 2017, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, officialisait la défaite totale de l'EI dans son pays. «Nos forces contrôlent désormais totalement la frontière syro-irakienne, et je proclame donc la fin de la guerre contre Daesh», avait-il annoncé lors d'une conférence de presse tenue à Bagdad. Depuis, le pays tente de se reconstruire, après une guerre meurtrière – entre 30 000 et 66 000 morts, selon les sources – et des villes en partie détruites, telles que Mossoul, ancienne capitale autoproclamée de l'EI entre 2014 et 2017.
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Preuve que les Yankees ont échoué dans leur lutte contre l’islamisme. Ce n’est pas en essayant de convertir ds peuples tribaux à la “démocratie” à l’américaine, ni en soutenant des factions terroristes pour combattre d’autres terroristes qu’on peut réussir à ramener la paix parmi des peuplades en baroud permanent les unes contre les autres.