L'Europe face à l'escalade nucléaire
Alors que l'Europe subit des bouleversements considérables, les États-Unis continuent d'imposer sa vision du monde.
En frappant la Syrie, Washington a prouvé de nouveau qu'il préfère se concentrer sur des moyens de coercition militaires, au lieu de puiser dans toute la panoplie de moyens diplomatiques, économiques, politiques et sécuritaires. La France et le Royaume-Uni ont soutenu les États-Unis, bien que l'Europe n'ait aucun intérêt politique à prendre part à la rivalité américano-russe. Au contraire, elle a tous les moyens pour permettre le dialogue et jouer un rôle d'artisan de la paix internationale.
La course aux armements nucléaires menaçante pour l'Europe
Dans un contexte international inquiétant, l'Europe risque de se trouver au cœur du conflit entre les deux puissances mondiales.
Au mois de mars, le président russe a annoncé posséder de nouvelles armes. Lors de son discours annuel au parlement russe, il a présenté un missile de croisière à propulsion nucléaire à "portée illimitée", un véhicule submersible plus rapide qu'un sous-marin, deux types de missiles "hypersoniques" indétectables par les systèmes anti-missiles de l'OTAN. Les nouveaux équipements incluent également le "Sarmat", un missile balistique intercontinental de 200 tonnes pouvant être équipé de charges nucléaires et capable de frapper "tout objectif via le pôle Sud ou le pôle Nord" et une flotte de "drones sous-marin" pouvant embarquer de "nouveaux systèmes d'armes nucléaires avec des munitions extrêmement puissantes".
Presque un mois avant les déclarations du chef du Kremlin, son homologue étasunien Donald Trump a dévoilé une “nouvelle posture nucléaire” américaine qui viserait à contrer la modernisation de l’arsenal russe. D'après le New York Times, cela “va ouvrir une nouvelle course aux armements nucléaires”.
La nouvelle hypothèse stratégique américaine ne nie pas le danger apocalyptique de l’escalade, tout en pensant pouvoir le contenir et le repousser. Chose certaine, il s’agit d’une rupture par rapport au tabou universel, largement partagé depuis des décennies, exigeant de ne jamais utiliser l’arme nucléaire en cas de conflit.
Selon le docteur en géopolitique de l’Institut français de géopolitique Pierre-Emmanuel Thomann, cette escalade nucléaire fait encourir le plus grand risque pour les nations européennes dont le territoire redevient un enjeu dans la rivalité entre les États-Unis et la Russie dans l'éventualité d'une guerre nucléaire.
Mais l'histoire nous enseigne que les courses aux armements et les guerres nucléaires ne peuvent jamais être gagnées. C'est pourquoi, l'Union Européenne doit garder le sens commun et "prendre la tête du mouvement de dénucléarisation du monde", avant qu'il ne soit trop tard.
Article publié à la fois sur le WEB, https://gabriella789.wordpress.com/2018/04/23/leurope-face-a-lescalade-nucleaire/
Gabriella Lima, 23.4.2018
2017 :
“En revanche, les dépenses de défense devraient représenter 1,77% du PIB de la France en 2017 (contre 1,78% en 2016). Loin, très loin devant l’effort allemand, qui devrait s’élever à 1,22% du PIB pour l´exercice 2017.”
“L’Allemagne se réarme. Massivement contrairement à la France, dont le budget de la défense est en train de décrocher par rapport à celui de son voisin d’outre-Rhin. Ainsi, le budget allemand de la défense devrait passer de près de 32 milliards en 2011 à plus de 39 milliards d’euros en 2020 (39,1 milliards). Dans le même temps, la France devrait augmenter son budget de façon beaucoup plus modérée, passant de 31,17 milliards en 2011 à 34,02 milliards en 2019 à la fin de l’actuelle loi de programmation militaire (2014-2019). Soit une hausse deux fois moins forte que celle du budget allemand sur la période. Des chiffres que les candidats à la présidentielle française devraient méditer…”
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/budget-de-defense-la-france-le-reve-l-allemagne-le-fait-628012.html
Faux : “Mais l’histoire nous enseigne que les courses aux armements et les guerres nucléaires ne peuvent jamais être gagnées.”
Les USA ont fait disparaître l’Allemagne nazie et l’URSS grâce à la course aux armements.
Les pays européens n’ont plus d’armées, démagogie oblige, et dépendent donc des USA. Celui qui paye commande. (et l’hystérie à propos de l’achat des Hornet par les Verts et les Socialistes).
Et les gauches européennes voir les conservateurs n’apprécient pas Assad.
– Dépenses de défense en 2015 en % du PIB :
États-Unis 3,3 % (un tiers des dépenses militaires mondiales : 50% de plus que la France et la GB en % de PIB)
République populaire de Chine 1,9 % (le chiffre réel est probablement le triple voir beaucoup plus)
Russie 5,4 %
Royaume-Uni 2,0 %
France 2,1 %
Allemagne 1,2 %
https://fr.wikipedia.org/wiki/Budgets_de_la_d%C3%A9fense_dans_le_monde#D%C3%A9penses_de_d%C3%A9fense_en_2015