Celui qui a raison 24 heures avant les autres passe pour un fou pendant 24 heures.
Cet adage semble avoir été écrit tout exprès pour le colonel Alain Bergonzoli, commandant de l'Académie de police de Savatan. L'homme fait la une des médias depuis quelques jours, accusé d'avoir fait de l'institution qu'il dirige une usine à Rambos. Tout y passe, caporalisme, militarisme, autoritarisme, machisme, sexisme et autres ismes flétrissants. Ces attaques me rappellent l'exercice proposé par le Commandant de Corps André Blattmann en 2010 lorsqu'il imaginait qu'une crise pouvait survenir par suite d'un afflux massif de réfugiés passés par la Grèce. Que n'avait-il pas dit !
Les camarades, qu'ils soient du GSsA ou non, s'en sont donnés à cœur joie. Le Chef de l'Armée était irresponsable, alarmiste, insultant, inventait des crises pour justifier sa propre existence, enfin bref, il avait tout faux. En fait, il avait vu juste trop tôt et comme le veut le titre du présent billet, il a essuyé la bave de ceux qui ont la chance de vivre dans le monde de Oui-Oui. Aujourd'hui, force est de constater que sa vision n'avait rien de fantaisiste, se basant sur la fine analyse d'une situation appelée à évoluer dans un sens qu'une certaine subtilité dépourvue d'œillères permettait d'anticiper.
Aujourd'hui, c'est donc le colonel Bergonzoli qui est dans la tourmente. Il est vrai que l'homme ne fait rien pour être aimé. Sportif, le regard droit, la parole ferme, la boule à zéro, toujours en uniforme, il fait figure d'épouvantail à gauchistes. Il ne peut dès lors qu'avoir tort. En fait, la réalité est un peu plus nuancée même s'il est vrai que notre commandant se trompe sur un point en optimiste incorrigible qu'il est. Il croit au courage politique et forme donc les policiers de demain aux techniques de maintien de l'ordre, estimant qu'il s'agit d'une tâche prioritaire. Quelle naïveté ! Ce n'est pas l'ordre que le monde politique réclame, juste un semblant d'action censée rassurer le quidam. On ne le voit que trop lorsque les black-blocks ravagent les rues sous l'œil attentif mais passif de la police. Alain Bergonzoli ne peut se résoudre à admettre comme normal ce que la France nous propose à Notre Dame-des-Landes, là où 2'500 représentants des forces de l'ordre n'arrivent pas à faire façon d'une centaine de crasseux. Il vit mal le spectacle d'un motard de la police lausannoise fuyant face à une poignée de sauvageons dont il a pénétré le biotope. Il croit que force doit rester à la loi, c'est dire s'il est à côté de la plaque !
Mes respects, Mon Colonel.
Yvan Perrin, 23.4.2018
Oui Yvan, cela ne sent pas bon pour notre démocratie, notre Patrie que la gauche veut diluer dan le nouvel ordre mondial de la dictature marxiste avec son cortège de millions de morts, URSS, Chine, Cuba, Cambodge, etc., etc.
Comme tu as écrit au sujet de l’hymne national ultra gauchiste, ceci pour enténébrer les cerveaux des jeunes en particulier.
Je crois qu’il faut le pendant suisse de “turning point USA, pour rendre attentifs les étudiants, je pense dès le cycle de la peste rouge et aussi verte.
Petite vidéo sur le sujet: https://www.youtube.com/watch?v=c8ib9ydXVpM , en anglais désolé.
Si la pourriture commence toujours par la tête,
la RACAILLISATION COMMENCE PAR LA GÔCHE !
Les forces “de l’ordre” n’ont pas fini de subir le chaud-froid que leur infligent les politichiens.
“Ce n’est pas l’ordre que le monde politique réclame, juste un semblant d’action censée rassurer le quidam”
C’est bien dit car ça résume en une phrase ce que l’on observe tous les jours, et c’est ce qui donne la nausée à tous ceux qui on bénéficié d’une éducation civique digne de ce nom. Les autres, innombrables lobotomisés par la propagande, continuent de voter contre leurs intérêts et d’élire les cloportes qui les mènent à l’abattoir.
Votre description, Monsieur Perrin, est celle d’une société qui a capitulé en raison de la dérive à gauche mise en place par les enseignants depuis des décennies avec l’approbation des politiciens de la soi-disant droite pour qui il était plus facile d’accepter la politique socialiste plutôt que de s’y opposer. Je me rappelle de Yann Richter, alors président du parti radical suisse, qui fanfaronnait: On sait maintenant qui gouverne en Suisse! Il ne se rendait pas compte que la droite tirait ses dernières cartouches.
Excellent !
Merci M. Perrin
“Ce n’est pas l’ordre que le monde politique réclame, juste un semblant d’action censée rassurer le quidam.”
Tout est dit.
Il suffit d’attendre que les beaux quartiers plein de bobos commencent à être envahis par la diversité pour que la cote de popularité du colonel remonte parmi ceux qui le dédaignent aujourd’hui, ça n’est qu’une question de temps !
Former des polices cantonales c’est bien, leur faire faire le ”sale” boulot que les politicards ont laissé dans leur sillage, cela dérange et surtout les juges et préfets sont aux aguets pour défendre tous ces ”opprimés”, ”victimes” des agressions policières !!