Le Grand Conseil tessinois a débattu ce 21 février 2018 de la loi cantonale de mise en œuvre de la disposition constitutionnelle primi i nostri. Formulé par une commission ad hoc, le projet de loi cantonale avait été envoyé dans un premier temps à la commission législative du Grand Conseil, il en est ressorti saucissonné en deux : un volet concerne les entreprises publiques, il a débouché sur une motion, acceptée le 21 février, qui demande au Conseil d’Etat d’imposer la préférence indigène aux Transports publics, à l’Hôpital cantonal et aux structures hospitalières subventionnées, à l’Office du tourisme et à la promotion cantonale, à l’Université, à la Haute école, à la Banque cantonale, seule l’Administration elle-même échappant à l’injonction, motif : elle appliquerait la préférence indigène d’office. Et un second volet qui concerne les entreprises privées et qui a débouché sur une proposition suivie par le Grand Conseil de déclarer la préférence indigène contraire au droit supérieur ! Outre son caractère schizophrène, cette seconde décision du Gand Conseil tessinois sera très probablement attaquée sur recours au Tribunal fédéral pour violation du droit supérieur, précisément, dès lors qu’un législatif cantonal ne saurait s’instituer lui-même en Cour constitutionnelle fédérale et que les Chambres fédérales, seules compétentes en cette matière, ont donné la garantie fédérale à l’article constitutionnel tessinois primi i nostri après avoir garanti la conformité de l’art 121 a Cst fédérale dont il découle au droit international impératif lors de l’examen de conformité de l’initiative fédérale et l’avoir par conséquent soumis au peuple.
Pendant ce temps, la récolte de signatures pour l’initiative « Genève d’abord » continue.
Yves NIDEGGER, 076 382 48 00
C’est avec stupéfaction que je lis que on discute de quelque chose de tellement évident comme la préférence nationale. Cela va de soi, il n’y a pas a en discuter !
Il est étonnant que toutes ces ”vagues” qui se succèdent concernant la préférence nationale proviennent du déni de notre gouvernement suite à la votation populaire du 9 février 2014 (immigration de masse).
Au Tessin, ce ne serait plus le peuple souverain qui décide et fait les lois mais des juges étrangers droit-de-l’hommistes?
Les nôtres d’abord, les autres ensuite. Primi i nostri…
@sophie edouard
Ah, parce qu’il y a encore une école d’ingénieurs au Locle???
Le Tessin ose… le canton de Neuchâtel, Vaud, et Genève, dont la population s’évertue à voter à gauche sont dans un gouffre financier, un taux de chômage et de sociaux qui n’a rien à envier à nos voisins de l’UE, des recettes ridicules étant donné le nombre de frontaliers engagés et les supers accords faits…. Mais on n’a plus vraiment d’espoir, quand on voit que des places limitées pour faire ingénieur à l’école supérieure du Locle car pas de sous, quand on voit que l’école de commerce à plein temps de La Chaux-de-Fonds se stoppe alors que 2 classe pour apprendre le français pour les étrangers se sont ouvertes, mais qu’il est voté à La Chaux-de-Fonds de débloquer par nos politiques 650’000 frs pour une piscine chauffée pour les loutres du bois du petit château qui est en entrée gratuite…. quel espoir voulez-vous encore avoir tant que les gens s’évertuent à voter à gauche….
Veuillez m’excuser Monsieur Nidegger, vous avez fait une faute de frappe. “Outre son caractère schizophrène, cette seconde décision du Gand Conseil tessinois…” Vous avez oublié le l c’est bien du Gland Conseil tessinois qu’il s’agit, non ?