Arrestation d’un militant pro-vie

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De notre correspondant au Canada. Le 1er février dernier, la loi liberticide (loi 163) prévoyant des « bulles » de protection autour des cliniques d’avortement est entrée en vigueur en Ontario (voir Présent du 8 novembre 2017). Selon cette nouvelle législation, aucune manifestation pro-vie n’est permise dans un périmètre donné autour des cliniques pratiquant l’avortement.

Il fallut une semaine avant que la première arrestation en vertu de cette loi soit effectuée. Le 7 février, l’activiste pro-vie Cyril Winter, âgé de 70 ans, s’est fait arrêter par huit policiers près de la clinique Morgentaler d’Ottawa.

Son crime n’est pas d’avoir manifesté expressément contre l’avortement, mais de s’être promené dans la « bulle » avec une affiche indiquant « Liberté d’expression et de religion. Pas de censure. » Bref, il ne remettait pas en question l’avortement, mais la loi même en vertu de laquelle il fut intercepté par les policiers. Des accusations furent déposées contre lui, et ce malgré le fait qu’il était allé faire approuver son message par la police d’Ottawa avant même de se rendre dans la « bulle ».

Deux jours plus tard, il récidiva cette fois-ci en arborant une pancarte où l’on pouvait lire « Que Dieu sauve notre Charte des droits ». Bien qu’il n’ait pas fait face à la clinique et qu’il était silencieux, il fut une fois de plus intercepté, arrêté et accusé. Désormais, son cas se retrouvera devant le juge qui devra trancher : dans une démocratie, peut-on oui ou non contester une loi légalement ?

Photo : Cyril Winter a été arrêté pour avoir contesté la loi interdisant de manifester devant les cliniques pratiquant des avortements.

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