C’était il y a pile trois ans. Le 9 février 2014, les Suisses acceptaient à 50,3% l’initiative UDC «Contre l’immigration de masse». René Schwok, directeur du Global Studies Institute, à l’Université de Genève, et spécialiste des questions européennes, a suivi ces péripéties.
Pourquoi s’est-on à ce point trompé?
Principalement parce que nous sommes partis d’une hypothèse de départ logique, à savoir qu’une loi d’application d’un article constitutionnel, cela doit servir à l’appliquer… Eh bien non, ce n’est pas à cela que sert la loi adoptée par le parlement en décembre 2016. Le Brexit est également venu compliquer les choses en empêchant une négociation avec l’UE. Par conséquent, tous nos raisonnements se sont révélés erronés.
La volonté populaire a été bafouée?
Clairement, le parlement a décidé de ne pas appliquer l’article constitutionnel voté par le peuple. Les solutions qu’il a adoptées sont un écran de fumée. Il est juste prévu qu’en cas de chômage supérieur à la moyenne dans une profession ou une région les employeurs devront annoncer leurs postes vacants aux offices régionaux de placement et convoquer à un entretien les candidats qui y sont inscrits.
(...)
http://www.24heures.ch/suisse/suisse-eldorado-travailleurs-europeens/story/22545966
Inutile de nous le répéter sur tous les tons… qu’on nous dise que l’on peut trainer ces politiciens devant les tribunaux avec une action de groupe et je suis la première à payer un avocat, sinon que ces gens se taisent, ras le bol qu’on nous dise que la démocratie a été bafouée et que nous ne pouvons rien y faire….
Alexandre@
700 ans, et la lutte pour une Suisse libre ne fait que commencer.
La Démocratie s’use si on en use! Il faut oser en user de nos jours sinon c’est la Dictature.
Et cette dictature c’est ferme ta gueule, cause toujours et vote toujours, on s’en fout.
Et ça c’est le Gouvernement Suisse dans son entier.
Donc, plus dignes d’être là puisqu’ils bafouent la Constitution dont ils sont sensés être garants.
Hum de hum, quand vous entendez Simonetta nommer le droit « Oui, c’est le droit » quand ça l’arrange, vous avez une envie irrésistible de l’envoyer droit dans les décombres.
Raison de plus que le peuple vote pour l’excecutif comme le législatif.
Remettre de l’ardeur au travail. Relancer l’initiative Pour la votation de CF.
Et si, ça leur prend, le Peuple peut demander légitiment leur démission.
D’ailleurs, ils devraient déjà être dehors..
@alexandre: c’est malheureusement la stricte vérité…..d’accord à 100% avec vous!
@Loulou le 22 février 2018 à 07h44 Et alors Loulou ? Nier le passé formaté par les comploteurs des médias, c’est pour une gauchiote du révisionnisme et par des gens pluralistes c’est à dire tout sauf gauchiotes, de l’histoire revisitée. Et bien avec cette définition toute l’histoire doit être revisitée puisqu’elle repose essentiellement sur de la propagande.
Ce n’est pas parce que le gouvernement a clairement bafoué la volonté populaire du 9 février 2014 qu’il ne faut pas continuer de voter!
Le combat continue, plus que jamais!
Même un hyper mondialiste le dit ! Il est évident que la démocratie suisse est morte ce jour-là, c’est-à-dire la Suisse tout court : le slogan “700 ans, ça suffit” a été mis en oeuvre. Le parlement a réalisé un coup d’état. Dès lors, plus aucune raison d’appliquer NoBillag si le oui l’emporte, ni d’ailleurs d’accepter un non à NoBillag. Il est dès lors légitime que les mécontents d’un éventuel non à NoBillag aillent détruire les locaux de la SSR et de mettre le feu aux bâtiments. A une violence (non application du 9 février) répond une autre violence. J’étais un fervent défenseur de la démocratie suisse. Je ne le suis plus. Il est temps de s’armer.
Cet article a une année. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.