«Chaque semaine, le boxeur Patrice Quarteron livre pour Valeurs actuelles son regard sur l'actualité. Une respiration de franc-parler garantie sans politiquement correct», annonce l'hebdomadaire sur son site le 21 février. Le nom de la rubrique où le sportif polémiste pourra coucher ses idées résume le style qui le caractérise : «Poing final».
Affaire Darmanin, Ramadan ou Hulot : pour son premier éditorial, Patrice Quarteron a choisi de donner son opinion sur les scandales sexuels qui ont fait la une des médias ces derniers temps. «Peut-être sont-ils coupables. Mais peut-être aussi sont-ils innocents. Ce n’est pas à l’opinion publique d’en décider, ni aux médias, ni aux réseaux sociaux. Si on laisse la justice au tribunal populaire, on prend le risque de mettre injustement des gens au banc des accusés, de les traîner dans la boue», écrit Patrice Quarteron.
L'ancien champion du monde de boxe thaï formule une critique virulente contre les accusations médiatiques qui, parfois, se substituent à la justice. Un «tapage médiatique» qui, «à la fin, même si la personne est blanchie, elle restera toujours coupable dans la tête des gens», selon lui.
«La plainte, et même un grand nombre de plaintes, ne peuvent pas déterminer la culpabilité d'un individu. [...] Malheureusement, ce principe essentiel est aujourd'hui constamment bafoué au nom de la sacralisation de la parole de ceux [et souvent de celles] qui portent plainte», argumente-t-il.
Un discours qui ne risque pas forcément de plaire à tout le monde, mais était-ce le but de cet éditorial ?
En effet, Patrice Quarteron est souvent corrosif dans ses propos. Habitué des prises de position teintées de patriotisme, il a souvent fait polémique, engrangeant parfois le soutien de personnalités issues de la droite.
Dernièrement, au sujet de la controverse entourant la jeune chanteuse de l'émission The Voice, Mennel, accusée d'avoir publié des messages complotistes sur Twitter, Patrice Quarteron avait déclaré qu'elle était un «cancer». Parmi ses autres sorties médiatiques, il a également défendu les policiers dans l'affaire Théo, ou expliqué au micro de Sud Radio que «dans la cité», «on» lui avait appris la haine de la France. Il avait alors confié que le sport l'avait sorti du communautarisme.
Des idées qu'il pourra désormais développer à loisir chaque semaine pour le site de Valeurs actuelles.
Lire aussi : La spectaculaire entrée du boxeur Patrice Quarteron au son de Johnny Hallyday (VIDEO)
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?