Conférence de presse de l'UDC, 22 février 2018
Le rapport présenté aujourd'hui par le Conseil fédéral sur les effets économiques de la suppression de l'association suisse à l'espace Schengen jusqu'en 2030 semble être tiré d'une boule de cristal. De plus, il passe sous silence des faits essentiels. Le gouvernement tait soigneusement les coûts réels de cet accord et des quelque 200 extensions de l'acquis Schengen/Dublin intervenues entre-temps. Avec cet accord, la Suisse a cédé à Bruxelles sa souveraineté législative dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la politique des visas et les contrôles frontaliers. L'accord de Schengen a dégradé la Suisse au niveau d'une exécutante des ordres des Etats Schengen/Dublin de l'UE (reprise automatique du droit). Cette étude a été réalisée par le prétendu "institut de recherches" Ecoplan qui s'est déjà distingué en 2015 par une étude de qualité douteuse sur les accords bilatéraux I.
Cette nouvelle étude applique la même méthode que celle de 2015 sur les premiers accords bilatéraux: l'utilité de l'accord de Schengen est complètement exagérée alors que les coûts qui en résultent sont résumés en deux pages. Qui plus est, les auteurs ne considèrent que les coûts directs découlant des cotisations. Les effets indirects, par exemple, la forte hausse du tourisme criminel en raison de la suppression des contrôles aux frontières ou encore les frais administratifs et la bureaucratie au niveau fédéral ainsi que les coûts et les effets supportés par les cantons sont totalement ignorés. Les auteurs de cette étude vont jusqu'à suggérer que la Suisse serait au bord de la faillite faute de cet accord en annonçant, "en cas d'application défavorable à la Suisse", un "potentiel nuisible élevé" allant jusqu'à une baisse de la consommation par habitant de -3,2%, une perte de revenu (annuelle) de 1600 francs en moyenne par habitant ou encore une baisse du produit intérieur brut de 3,7%. Les économies réalisées grâce au renvoi de requérants d'asile sur la base de l'accord de Dublin sont estimées à 353 millions, voire à 1332 millions de francs par an. Or, le renvoi des requérants d'asile grâce à l'accord de Dublin n'a réellement fonctionné en 2016 que dans moins de 14% des cas. Selon les calculs d'Ecoplan, cela signifierait que les cas restants du domaine de l'asile provoquent des coûts de plus de 9 milliards de francs. Difficile de mieux prouver l'absurdité des estimations de ces "chercheurs".
Le nombre de deuxièmes demandes supplémentaires (demandes d'asile qui seraient déposées en Suisse parallèlement à celles déposées dans l'espace Dublin) est présenté dans le rapport comme la "grande inconnue" en cas de suppression de l'accord de Schengen. Les auteurs de ces élucubrations ignorent sciemment que, faute de l'accord Schengen/Dublin, la Suisse pourrait à nouveau introduire des contrôles frontaliers systématiques et n'aurait plus à se fier aux contrôles des frontières extérieures de l'espace Schengen qui se sont avérées totalement insuffisantes durant la grande crise de migration. En outre, la Suisse pourrait décider de manière autonome si elle accepte certains visas Schengen. Elle ne serait plus contrainte de reprendre automatiquement et obligatoirement les dispositions de l'UE. Si la Suisse reprend en main le contrôle autonome de ses frontières, il lui appartiendrait à nouveau de décider seule qui elle veut accepter chez elle et qui elle ne veut pas accepter.
Pour combler les lacunes que les "chercheurs" d'Ecoplan et les autorités fédérales participantes ont sciemment laissées dans ce rapport, le groupe UDC demandera durant cette session parlementaire au Conseil fédéral un nouveau décompte complet des coûts des accords Schengen/Dublin. Il est évident qu'on est très loin aujourd'hui des 8 millions de francs annoncés par le gouvernement avant la votation sur l'accord de Schengen. En 2010 déjà, l'UDC avait tiré un bilan et constaté que ces coûts se montaient à 185 millions de francs. A cette époque, l'acquis de Schengen n'avait été développé que 112 fois alors qu'aujourd'hui on compte plus de 200 extensions. Compte tenu de ce développement et de la large inefficacité de l'accord de Dublin, les coûts ont sans doute une fois de plus augmenté massivement.
3 Questions simples:
– Coût réel annuel de Schengen depuis son introduction comparé au 7.4 mio annoncé pour obtenir le vote des Suisses?
– Nombre de résidents étrangers permanents installés en Suisse annuel comparé au 8’000 annoncés pour obtenir le vote des Suisses?
– Nombre de renvois effectifs de criminels étrangers annuel depuis l’entrée en vigueur de cette loi (Sommaruga avait PROMIS 4000/an et l’UDC avait PROMIS de tenir une comptabilité effective)
Poser ces simples questions prouvent l’inique manipulation des TRAITRES IN CORPORE du cf qui ne cherchent rien d’autre que la fin de nos démocratie et Constitution qu’ils ont pourtant juré de défendre! C’est de la haute trahison, le fait qu’ils soient collégiaux n’y changent rien! C’est gravissime ce qui se passe car non seulement ils trahissent leurs engagements mais en plus ils essaient de de nous le cacher!
Ces gens sont à trainer en justice si elle existe encore, sinon ils doivent s’attendre à en subir une autre!
NO SCHENGEN
NO CEDH
NO ue et JAMAIS d’accord cadre!
Pourquoi la Suisse qui n’est pas dans l’uerss accepte t-elle de se coltiner ces envahisseurs? c’est un piège mortel pour votre peuple comme pour tous les peuples européens qui ont été forcés par des traitres du N.O.M comprenant le Pape franc maçon et Merkel Junker and cie qui seront jugés!!
Ce rapport continue la vaste désinformation de la population entreprise par les autorités politiques depuis des années. Du blabla de scribouillards au service d’un agenda politique très précis: la dissolution de la Suisse dans l’UE. Donc de son territoire, de sa démocratie et de son droit, de son économie et de ses finances. Car avec le Brexit, l’UE a besoin de trouver de l’argent et elle fera tout son possible pour obliger la Suisse à payer toujours plus en la menaçant continuellement. C’est si facile d’impressionner les Zélites actuelles qui siègent à Bern, pourquoi se gêner?
Que tous ceux qui nous prédisent la misère si on avait l’audace de casser tous ces accords ouvrent une fois pour toute les yeux. Nous sommes passé à 2 ans de chômage à un an, ensuite vous partez aux sociaux. Les sociaux ont coupé drastiquement leurs aides, peu importe que vous soyez un migrants illégal en Suisse ou que vous ayez cotisé pendant 35 ans dans le pays, l’AI a coupé drastiquement l’aide aux autochtones, si vous en avez vraiment besoin et que vous présentez une atteinte grave dans votre santé et bien la nouvelle politique de l’AI est qu’elle ne se prononce pas avant que votre situation médicalement parlant soit stabilisée…. plus de sous, trop de migrants avec des enfants présentant des déficiences graves par suite de consanguinité, trop de gens pour qui payer sans qu’ils aient jamais cotisés, aucune priorité à ceux qui ont payé une partie de leur vie, bien au contraire ceux là n’ont aucune association qui dénonce ces faits, aucun financement d”aide d’urgence… plus de boulot pour nos jeunes, on prône les apprentissages, mais maintenant nos jeunes, avant de faire un apprentissage doivent faire un stage d’une année payé à la fronde sans aucune garantie d’une place d’apprentissage par la suite, un scandale d’une main d’oeuvre bon marché ces stages d’une année. Ensuite plus de boulot car plus de quotas d’autochtone, une masse de frontaliers d’année en année toujours plus importante, prêt à travailler pour un peu plus que le smic français… et on nous prône que ce sera la misère???? mais c’est la misère!!!
Schengen est MORT ! On l’a vu en pratique lors de l’invasion massive de 2015 voulue par Mme Merkel la bolchévik, et de l’ INEFFICACITÉ aux frontières passoires, à part la Hongrie !
Les coûts mensongers articulés AVANT la votation ne sont pas compatibles avec les couts réels !
Concernant les coûts, se tromper de 20x env. ce n’est pas acceptable et cela s’approche de l’amateurisme … et de l’enfumage de la part du CF.