Plus d'une centaine de migrants, pour la plupart somaliens, se sont enfuis d'un camp où ils étaient détenus par des passeurs, près de la ville oasis de Tazirbu en Libye, et ont réussi à atteindre la ville de Kufra, à 1100 kilomètres au sud de Benghazi.
Les migrants, dont des femmes, sont maintenant hébergés au centre de détention de Kufra. Abdelkader Abraham est venu d'Érythrée. Selon lui, les migrants étaient battus par les passeurs et ne recevaient qu’un repas par jour. Il a demandé l'aide du gouvernement libyen et des organisations humanitaires internationales.
Le personnel médical du centre de détention effectue des contrôles médicaux sur les migrants et soigne les malades. Mais ils manquent de moyens. Les capacités médicales de la ville sont surchargées. La ville a plus de 60 000 habitants, et avait déjà un grand nombre de migrants clandestins, et elle n’a qu’un seul hôpital. De nombreux migrants sont atteints de maladies graves et souffrent de malnutrition et d'anémie.
La Libye est devenue une plaque tournante pour les habitants de l'Afrique subsaharienne qui veulent tenter le dangereux voyage à travers la Méditerranée vers l'Europe.
La question de l'immigration clandestine est exacerbée depuis 2011, car les passeurs profitent du chaos qui règne en Libye pour tenter de transporter chaque année des dizaines de milliers de migrants vers l'Europe.
De nombreux migrants risquent d'être maintenus dans le centre de détention pendant des semaines, voire des mois, avant qu'une décision soit prise quant à leur renvoi [ou non…] vers leur pays d'origine.
Traduction libre Cenator pour LesObservateurs.ch
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