Michel Garroté -- Le chef de file des négociateurs de l'opposition islamique syrienne a exigé mardi 16 janvier 2018 que les Etats-Unis et l'Union européenne intensifient leurs pressions sur le président Bachar al Assad pour son départ, mais aussi sur la Russie et l'Iran afin que tous reviennent à la table des négociations.
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"L'heure est venue pour le président Trump, la chancelière Merkel et la Première ministre May de dire stop", a décrété Nasr Hariri. Faute de telles interventions, le sang des Syriens continuera de couler, a-t-il menacé, ajoutant que les prochaines négociations sur le sort de la Syrie se tiendront fin janvier à Vienne, en Autriche.
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Et des membres de la rébellion islamique syrienne soutiendront l'offensive que la Turquie entend mener en Syrie contre les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) présentes dans la poche syrienne d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré mardi 16 janvier 2018 le dictateur turc, Recep Tayyip Erdogan.
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Annoncée en novembre dernier, cette invasion turque du nord-ouest de la Syrie a été une nouvelle fois évoquée par le pouvoir turc après l'annonce, dimanche 14 janvier 2018, du projet de la coalition sous commandement américain de constituer une nouvelle force de gardes-frontières dans la région du nord de la Syrie contrôlée par des Kurdes et leurs des Arabes.
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Ce projet est combattu tant par Ankara que par Damas et ses alliés russes et iraniens. Interrogé sur une éventuelle participation des rebelles islamistes syriens à l'opération turque visant la poche syrienne d'Afrin, Recep Tayyip Erdogan a répondu : "Bien sûr qu'ils le feront". En clair, Erdogan et la rébellion islamique syrienne veulent, encore et toujours, le retrait des occidentaux, le contrôle du nord-ouest de la Syrie et le renversement de Bachar Al-Assad.
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La décision de Washington de maintenir les bases américaines dans le Nord de la Syrie, sécurisées par une nouvelle force locale formée de 30.000 hommes, s’est donc attiré une menace de la part de la Russie. Ainsi, le Colonel-Général Vladimir Shamanov, président de la Commission de Défense de la Douma (parlement russe), a déclaré : "Les pratiques des Etats-unis, qui dirigent une coalition internationale supposée combattre Daesh, contredisent les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin d’établir la stabilité en Syrie".
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 17.1.2018
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Voilà un autre dictateur fou qui va déstabiliser le monde, regardez bien il y a une ressemblance avec Hitler
Lui le sultan c’est le pétrole qu’il vise ……le pétrole du kurdistan est sa motivation et a n’importe quel prix !!! mais je crois que là aussi il lui faudra attendre longtemps voir tres longtemps
Voilà d’où vient le problème, l’expansion de la Turquie.
Cela me rappelle l’expansion de l’Allemagne nazie et l’annexion (anschluss) de l’Autriche en 1938 !