Tirs de mortiers, course-poursuite sur l’autoroute, chien d’attaque neutralisé… Le document, que le Figaro a pu consulter répertorie minutieusement les nombreux incidents qui ont émaillé la nuit du 31 décembre au 1er janvier et se suffit à lui-même. On y découvre ce que veut dire un « soir de fête » pour la seule région Île-de-France, qui a connu de nombreux incidents.
L’affaire de Champigny ? Elle y figure, mais seulement en quelques lignes, dans un rapport de 17 pages qui fourmille d’indications, de tableaux et de chiffres sur les faits signalés. Ce soir-là, sur Paris et les trois départements limitrophes (92, 93, 94), « à retenir : (…) 213 interpellations réalisées (202 en 2016), 168 mesures de garde à vue (168 en 2016), 163 véhicules incendiés (134 en 2016) dont 53 endommagés par propagation (51 en 2016), 25 jets de projectiles dont 6 mortiers tirés contre les forces de l’ordre (8 en 2016 dont 2 mortiers), 3 policiers blessés (2 en 2016), pas d’affrontement direct entre groupes (comme en 2016) ».
À Paris même, il est mentionné qu’à « 20 h 50, à l’angle de l’avenue des Champs-Élysées et de la rue Balzac, les gendarmes mobiles ont arrêté sept individus qui jetaient des canettes dans la foule. Les victimes n’ont pas pu être identifiées. Les mis en cause, de nationalité afghane, en situation irrégulière, ont été placés en retenue administrative ».
(…) Le rapport évoque également un employé du Fouquet’s blessé à l’arme blanche, alors qu’il voulait s’interposer dans une bagarre. Une agression sexuelle est aussi à déplorer contre une serveuse de bar, rue de Lappe (XIe).
En banlieue, destructions et dégradations sont légion. À Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), la police a pris en chasse une Audi A3, avec quatre hommes à bord et un chien d’attaque. Course-poursuite jusqu’à l’A 104. Après avoir percuté une voiture de police, les fuyards sont stoppés. Il faut abattre le chien qui « a saisi la main gantée d’un policier». Retrouvés dans l’Audi: « 20 g de résine de cannabis. »
La police a eu aussi maille à partir avec une bande à Stains (Seine-Saint-Denis): « Usage de LDB 40 (NDLR: lanceur de balles de défense), à cinq reprises, et de grenades MP7, à quatre reprises, pour se désengager ». Les effectifs de la petite couronne parviennent ce soir-là à prendre sur le fait plusieurs incendiaires, notamment à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à Gentilly et Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), ainsi qu’à Choisy-le-Roi.
En grande couronne, où 87 véhicules ont brûlé, la police doit se défendre à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Là, il faut faire « usage de trois tirs de MP7 et cinq tirs de 40/46 pour disperser les hostiles (sic)». À Orsay (Essonne), selon le rapport de la préfecture, on signale une « rébellion lors d’une interpellation en marge d’une soirée de la commune »(…)
Et il y en a des tableaux entiers ! (…)
C’était le réveillon de l’an neuf pour la seule Île-de-France. Mais un autre rapport, plus fourni encore, était sur le bureau du ministre de l’Intérieur, le 1er janvier aux aurores, pour y détailler la situation dans le reste de la France. Avec trois fois plus d’incidents qu’à Paris. Un soir de violence ordinaire.
Nos remerciements à
GUERILLA EN FRANCE …mais pourquoi abattre un chien , ce gentil toutou ne méritai pas ça
Alain, je vous comprends, votre initiative part d’un bon sentiment mais votre naïveté est désarmante. En effet, toute pétition part au panier. Nos dirigeant ne sont que des pantins aux ordres de la franc maçonnerie qui comme chacun le sait est la courroie de transmission d’une certaine caste ” d’élus “, la finance apatride.
Ils veulent instaurer leur nouvel ordre mondial envers et contre tout, je devrais dire contre tous, tous les peuples Occidentaux, les pétitions n’y changeront rien. Seule la lutte armée peut arrêter leur funeste projet. Préparons nous à un affrontement terrible…ce ne sera pas beau à vivre mais aurons nous le choix? Je ne crois pas. Demain sera sombre!
@ Dupond.
Bravo pour votre implication et votre pertinence. Hélas, vous savez, comme moi, que c’est lorsque le peuple excédé sera dans la rue pour les foutre dehors que cela bougera; d’autant plus volontiers que nos joyeuses banlieues n’attendront que cela pour déferler vraiment sur le pays, armées qu’elles le sont comme des porte-avions. Ce sera alors la guerre civile.
On le constate à chaque petite crise sociale lorsque ces dégénérés casseurs en profitent en toute impunité.
Ce gouvernement hérite de toutes les erreurs commisent par les prédécesseurs. Ils ne sont qu’indircetement responsables du moins pour ceux qui ont approuvé ces erreurs de jugement, ça a commencé par Eurabia, puis le regroupement de Giscard-Chirac, puis ensuite les autres qui ont laissé filer. Du coup, il ne faut pas s’etonner que le législateur précédent se soit fait virer, avec dédain par un électorat qui en a marre.
Alors, souhaitons que cette équipe à la peine, réagisse, sinon, ce sera encore plus violent s’ils déçoivent.
C’est l’anarchie !!! nos guignols pa ci fist ne résoudront rien et bientot se sera tous les jours del’anné le “premier de l’an ” la france est ruinée par la délinquance et l’assistanat (jamais nous ne remonteront la pente ) …………Il nous faut un Trump
STOP au détournement du Service de la Protection de l’Etat !
Madame, Monsieur,
Servir de chauffeur, sortir le chien, cirer les chaussures ou porter les courses… de nombreuses personnalités politiques abusent des services de protection qui leur sont accordés par la République.
Depuis des années, les scandales s’enchaînent au sein du Service de la Protection des personnalités de l’Etat : le SDLP.
Et les exemples de personnalités politiques qui détournent, en toute impunité, ce service de la République, à des fins strictement personnelles s’accumulent : Daniel Vaillant, Edouard Balladur, Michel Charasse…
Pourtant, depuis son élection, Emmanuel Macron promet plus d’éthique dans l’administration publique.
Quant à la loi sur la moralisation de la vie publique, elle devait limiter ce genre de dérives.
Mais, rien ne change.
Il est donc plus que temps de demander des comptes à nos dirigeants !
C’est pourquoi, je vous demande de signer cette pétition au Président de la République.
J’ai été particulièrement choqué en apprenant que même Gérard Collomb, Ministre de l’intérieur depuis moins d’un an, et qui plus est, en charge du SDLP, profite déjà du système.
Il avait déjà provoqué une sacré grogne il y a quelques mois en mobilisant, jour et nuit, des agents devant son domicile de Lyon, alors qu’il n’y vit quasiment plus.
Comme si cela ne suffisait pas, il récidive aujourd’hui avec une « mission taxi ».
A sa demande, deux véhicules et deux policiers ont été réquisitionnés pour permettre aux membres de sa famille de se déplacer en toute tranquillité durant leur séjour à Paris, du 23 décembre au 2 janvier. Les deux agents étaient en plus, assistés par un troisième policier, puisque celui qui conduit n’est en principe pas formé à la protection rapprochée.
Ces fonctionnaires qui devaient être de permanence le 25 décembre et le 1er janvier uniquement, ont donc vu leur période de fin d’année totalement chamboulée. A la place de leur repas de famille, ils ont dû promener celle de Monsieur Collomb.
Avec gyrophare à disposition, neuf personnes et un chat ont gracieusement profité du Service de protection des personnalités.
Ce n’est ni plus ni moins qu’une protection de confort qui permet de disposer d’un chauffeur 24 heures sur 24.
C’est certainement plus pratique pour contourner les bouchons de Noël et du jour de l’an…
… Mais c’est inadmissible !
D’autant que ce petit privilège coûte au bas mot, 71 879 euros par an et par agent, selon un rapport de la Cour des comptes de 2010 – une facture réglée directement par le contribuable.
Doté de 1400 agents, le SDLP est un service très sérieux qui dépend du ministère de l’Intérieur. Sa mission est d’assurer la protection des dirigeants ou anciens dirigeants de la République mais également des personnalités de la société civile particulièrement menacées.
Les agents qui y travaillent sont une élite particulièrement bien formée, réservée aux missions à hauts risques.
Pourtant, les missions de confort demandées par les hauts responsables politiques sont devenues si fréquentes qu’elles représentent désormais… pas moins d’une mission sur 10, selon la Direction générale de la police.
Mais plus grave encore que ce dévoiement manifeste de leur mission de protection et ce gâchis monumental de talent et d’argent public : la pénurie d’effectifs et le surcroît de travail provoqué par la vague d’attentats terroristes entraînent un grave surmenage au sein du SDLP.
Depuis quelques temps, les suicides augmentent, le service est saturé et les policiers sont épuisés. En septembre dernier, 14 policiers du SDLP ont même menacé de porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Ils dénoncent notamment un surmenage dangereux avec l’accumulation de 1,3 million d’heures supplémentaires non payées. C’est-à-dire, jusqu’à 7000 heures par agent. C’est énorme !
Malgré cela, les missions de confort dont bénéficient des personnalités et leur famille, sur lesquelles ne plane pourtant aucune menace sérieuse, restent monnaie courante.
C’est honteux !
Ces abus sont d’autant plus inacceptables dans un contexte de menace terroriste particulièrement élevée pendant les fêtes de fin d’année.
A cette période, les agents auraient dû être affectés à de réelles missions de surveillance et de protection. Au lieu de quoi, le SDLP est utilisé pour le confort de quelques-uns alors que sa mission relève de la sécurité d’État.
Nous ne devons plus tolérer ce comportement irresponsable et malhonnête de la part de nos élus !
La France a besoin d’un nettoyage en profondeur pour une réelle moralisation de la vie publique.
Mais ce n’est que par l’action de citoyens comme vous et moi que nous pourrons faire bouger les choses.
Nous devons exiger d’Emmanuel Macron, Président de la République :
La mise en œuvre d’une réglementation claire qui encadre et délimite la mission du SDLP pour que le service de la protection du ministère de l’Intérieur soit uniquement accordé aux personnes qui en ont réellement besoin.
L’application de sanctions exemplaires, déjà prévues par la loi, contre les personnalités qui détournent les services de l’Etat à leur profit : remboursement des frais engagés, pénalités voire destitution.
Face à ces pratiques, nous ne devons avoir aucune tolérance !
Alors, signez et faites signer cette pétition autour de vous. Transmettez-la à vos contacts par mail et sur les réseaux sociaux.
C’est le seul moyen !
Ensemble, nous pouvons faire pression sur le Président de la République et remettre de l’ordre dans la vie politique.
Je compte sur vous pour m’aider à faire bouger les choses.
Alain